L’attentat perpétré contre l’ambassade d’Iran à Beyrouth a fait 23 morts et plus de 140 blessés.
Il a échoué.
Car la vérité c’est que les deux bombes n’ont pas atteint leur objectif, c’est à dire les bâtiments de l’ambassade elle-même. En effet, la moto qui devait ouvrir la voie à la voiture qui suivait n’a pu pénétrer les défenses extérieures de l’ambassade ce qui fait que les deux bombes ne provoquèrent que la mort des passants qui se trouvaient là par hasard. L’attaque a donc échouée puisque l’ambassade ne fut pas détruite comme elle aurait dû l’être si la voiture suicide avait pénétrée dans le bâtiment lui-même.
L’Iran a blâmé Israël contre toute évidence. Et contre toute logique apparente.
Car c’est bien une branche obscure d’Al Qaéda qui a revendiqué l’attentat, la brigade Abdullah Azzam, soit disant fondée en 2005. Ce qui signifie que les responsables de l’attentat sont bel et bien l’Arabie-Saoudite et son chef du Conseil National de Sécurité, le Prince Bandar ben Sultan, connu au Moyen-Orient sous le nom de Bandar Ben Satan, puisque c’est l’Arabie-Saoudite et ses partenaires en crimes l’UAE et le Koweit qui sont derrière la plupart des organisations terroristes islamiques, y compris Al Qaéda et affiliées comme Jabbat Al Nusra etc...
Pourquoi ne pas blâmer les Saoudiens puisque ce sont eux qui ont commandité l’attentat à travers les salafistes, comme d’ailleurs tous les attentats qui ont lieu en Syrie comme en Irak où au Liban ? Car les Iraniens sont actuellement occupés en priorité à aboutir à la signature d’un accord avec le P5+1 à Genève et qu’ils ne veulent pas tomber dans le piège qui consisterait à riposter contre les Saoudiens qui auraient alors beau jeu de montrer combien ces iraniens sont des barbares et des dangers publics pour la paix et la sécurité de la région. Et bla bla bla... Une foi signés les accords, et si les saoudiens ne baissaient pas la garde, il serait alors temps de s’en occuper. Et il est même possible que le calcul des Iraniens incluent également un ras-le-bol général des USA comme des Russes et autres vis à vis des agissements criminels des Saoudiens comme de leur régime barbare, voire qu’on finisse par les voir comme des dangers pour la stabilité de la région tout entière qu’il faudrait éliminer.
Mais c’est une autre histoire.
Certains commentateurs ont déclaré que cet attentat était un « avertissement ».
Un « avertissement » à quoi et à qui ?
Pourquoi cet attentat là plutôt que tous ceux qui sont effectués toutes les semaines en Syrie, en Irak où encore au Liban ?
Certes il aurait été spectaculaire de détruire l’ambassade d’Iran et de tuer la plupart de ses diplomates, un peu comme les attentats de 1983 contre les Français et les Américains qui aboutirent au retrait des troupes de ces deux pays du Liban.
Et puis quoi ?
Qu’est-ce que cela aurait changé ?
Les Iraniens ont-ils des troupes au Liban ? Non.
En Syrie ? Pas plus.
Un avertissement au Hezbollah ? Ce ne serait pas la première fois et cela n’a jamais rien changé.
En vérité cet attentat se situerait plutôt dans la lignée de tous les autres qui prennent place au Liban, principalement contre les populations shiites et les proches du Hezbollah. C’est la stratégie de Bandar Ben Satan qui consiste à provoquer une guerre ouverte entre les sunnites et les shiites afin de semer le chaos dans tout le MO, afin de préserver l’Arabie Saoudite d’une remise en cause de son supposé leadership sur l’Umma, voire de son régime. Mais cette stratégie est en train de provoquer l’effet inverse : une division de plus en plus importante du camp sunni et une union de plus en plus forte des shiites entre eux.
Il est néanmoins plus que probable que cet attentat avait une fonction bien définie. Par son ampleur et son côté spectaculaire, il est possible que l’idée était d’obliger le Hezbollah à rapatrier les quelques centaines de guerriers déployés à la frontière syrienne pour protéger les shiites menacés au Liban même.
Pourquoi ?
Parce-que l’armée syrienne, qui est en train de remporter la guerre contre les terroristes financés par les Saoudiens et Bandar Ben Satan, vient de reprendre la ville stratégique de Qara. Cela fait partie du plan de reconquête de toute la région de Qalamoun, en bordure de la vallée de la Bekaa, qui constitue le dernier point de passage du Liban vers la Syrie (environ 50 km) permettant de faire passer armes, munitions et ravitaillements aux terroristes qui se trouvent encore, bien que dans une situation désespérée, dans la région entre Homs et Damas. Le fermeture de cette partie de la frontière, qui n’est plus qu’une question de jours, avec l’aide du Hezbollah oeuvrant à partir de la Bekaa, permettra à l’armée syrienne de contrôler toute la région du Nord de Damas permettant l’accès à la ville, et surtout l’axe essentiel Damas-Homs constitué autour de l’autoroute M5.
Mais le Hezbollah n’a que quelques centaines de combattants en Syrie et ce ne sont pas les attentas à répétition des Saoudiens et de leurs alliés terroristes qui changeront la détermination des syriens et du Hezbollah à reprendre toute la région de Qalamoun puisque cela signera la fin des terroristes qui seront ainsi sevrés de tout ravitaillement. L’armée syrienne pourra ensuite s’occuper tranquillement et sérieusement d’Alep dont elle est déjà en train d’éradiquer toute présence des djihadistes dans les alentours de la ville.
Cet attentat, certes spectaculaire mais raté, n’aura pas l’effet escompté et ne ralentira pas l’offensive de l’armée syrienne pour sceller la frontière bordant la vallée de la Bekaa. Les terroristes djihadistes seront désormais privés de tout ravitaillement et finiront soir par se rendre soit exécutés. En vue des réunions de Genève où la soit disant opposition devrait rencontrer les représentants du gouvernement syrien, il est certain que ces victoires de l’armée syrienne sur les terroristes ne donneront pas aux saoudiens et à leurs alliés une grande marge de négociation.
Et puis quelles sont les propositions des saoudiens pour régler la crise syrienne ? Aucune.
C’est court lorsqu’on n’a plus personne pour occuper le terrain.
Ces attentats sont plutôt la marque de la panique des saoudiens face à une situation qui leur échappe de plus en plus et de manière très rapide.
- Négociation nucléaires avec l’Iran en passe d’aboutir, et qui cachent d’autres négociations secrètes sur l’avenir général de la région comme de l’avenir de l’Afghanistan, redonnant tout à coup à l’Iran son véritable poids de plus grande puissance régionale et comme seul pôle de stabilité dans la région. Le tout au détriment de l’influence des Saoudiens.
- Situation en Syrie catastrophique pour le camp saoudien qui invalide désormais le plan de Bandar ben Satan qui prévoyait la formation d’une « armée Nationale », constituée en réalité de tous les salafistes et islamistes cannibales disponibles, destinée à renverser le gouvernement syrien.
Il n’y a donc plus que deux solutions pour les terroristes terrorisés que sont les Al Saoud :
- soit ils baissent la garde et arrangent un modus vivendi avec l’Iran tout en limitant leur engagement du côté du terrorisme islamique. Dans ce cas ils pourraient très bien parvenir à maintenir encore leur régime quelques temps bien qu’à notre avis ils soient condamnés à l’exil à plus où moins long terme selon les circonstances.
Il a échoué.
Car la vérité c’est que les deux bombes n’ont pas atteint leur objectif, c’est à dire les bâtiments de l’ambassade elle-même. En effet, la moto qui devait ouvrir la voie à la voiture qui suivait n’a pu pénétrer les défenses extérieures de l’ambassade ce qui fait que les deux bombes ne provoquèrent que la mort des passants qui se trouvaient là par hasard. L’attaque a donc échouée puisque l’ambassade ne fut pas détruite comme elle aurait dû l’être si la voiture suicide avait pénétrée dans le bâtiment lui-même.
L’Iran a blâmé Israël contre toute évidence. Et contre toute logique apparente.
Car c’est bien une branche obscure d’Al Qaéda qui a revendiqué l’attentat, la brigade Abdullah Azzam, soit disant fondée en 2005. Ce qui signifie que les responsables de l’attentat sont bel et bien l’Arabie-Saoudite et son chef du Conseil National de Sécurité, le Prince Bandar ben Sultan, connu au Moyen-Orient sous le nom de Bandar Ben Satan, puisque c’est l’Arabie-Saoudite et ses partenaires en crimes l’UAE et le Koweit qui sont derrière la plupart des organisations terroristes islamiques, y compris Al Qaéda et affiliées comme Jabbat Al Nusra etc...
Pourquoi ne pas blâmer les Saoudiens puisque ce sont eux qui ont commandité l’attentat à travers les salafistes, comme d’ailleurs tous les attentats qui ont lieu en Syrie comme en Irak où au Liban ? Car les Iraniens sont actuellement occupés en priorité à aboutir à la signature d’un accord avec le P5+1 à Genève et qu’ils ne veulent pas tomber dans le piège qui consisterait à riposter contre les Saoudiens qui auraient alors beau jeu de montrer combien ces iraniens sont des barbares et des dangers publics pour la paix et la sécurité de la région. Et bla bla bla... Une foi signés les accords, et si les saoudiens ne baissaient pas la garde, il serait alors temps de s’en occuper. Et il est même possible que le calcul des Iraniens incluent également un ras-le-bol général des USA comme des Russes et autres vis à vis des agissements criminels des Saoudiens comme de leur régime barbare, voire qu’on finisse par les voir comme des dangers pour la stabilité de la région tout entière qu’il faudrait éliminer.
Mais c’est une autre histoire.
Certains commentateurs ont déclaré que cet attentat était un « avertissement ».
Un « avertissement » à quoi et à qui ?
Pourquoi cet attentat là plutôt que tous ceux qui sont effectués toutes les semaines en Syrie, en Irak où encore au Liban ?
Certes il aurait été spectaculaire de détruire l’ambassade d’Iran et de tuer la plupart de ses diplomates, un peu comme les attentats de 1983 contre les Français et les Américains qui aboutirent au retrait des troupes de ces deux pays du Liban.
Et puis quoi ?
Qu’est-ce que cela aurait changé ?
Les Iraniens ont-ils des troupes au Liban ? Non.
En Syrie ? Pas plus.
Un avertissement au Hezbollah ? Ce ne serait pas la première fois et cela n’a jamais rien changé.
En vérité cet attentat se situerait plutôt dans la lignée de tous les autres qui prennent place au Liban, principalement contre les populations shiites et les proches du Hezbollah. C’est la stratégie de Bandar Ben Satan qui consiste à provoquer une guerre ouverte entre les sunnites et les shiites afin de semer le chaos dans tout le MO, afin de préserver l’Arabie Saoudite d’une remise en cause de son supposé leadership sur l’Umma, voire de son régime. Mais cette stratégie est en train de provoquer l’effet inverse : une division de plus en plus importante du camp sunni et une union de plus en plus forte des shiites entre eux.
Il est néanmoins plus que probable que cet attentat avait une fonction bien définie. Par son ampleur et son côté spectaculaire, il est possible que l’idée était d’obliger le Hezbollah à rapatrier les quelques centaines de guerriers déployés à la frontière syrienne pour protéger les shiites menacés au Liban même.
Pourquoi ?
Parce-que l’armée syrienne, qui est en train de remporter la guerre contre les terroristes financés par les Saoudiens et Bandar Ben Satan, vient de reprendre la ville stratégique de Qara. Cela fait partie du plan de reconquête de toute la région de Qalamoun, en bordure de la vallée de la Bekaa, qui constitue le dernier point de passage du Liban vers la Syrie (environ 50 km) permettant de faire passer armes, munitions et ravitaillements aux terroristes qui se trouvent encore, bien que dans une situation désespérée, dans la région entre Homs et Damas. Le fermeture de cette partie de la frontière, qui n’est plus qu’une question de jours, avec l’aide du Hezbollah oeuvrant à partir de la Bekaa, permettra à l’armée syrienne de contrôler toute la région du Nord de Damas permettant l’accès à la ville, et surtout l’axe essentiel Damas-Homs constitué autour de l’autoroute M5.
Mais le Hezbollah n’a que quelques centaines de combattants en Syrie et ce ne sont pas les attentas à répétition des Saoudiens et de leurs alliés terroristes qui changeront la détermination des syriens et du Hezbollah à reprendre toute la région de Qalamoun puisque cela signera la fin des terroristes qui seront ainsi sevrés de tout ravitaillement. L’armée syrienne pourra ensuite s’occuper tranquillement et sérieusement d’Alep dont elle est déjà en train d’éradiquer toute présence des djihadistes dans les alentours de la ville.
Cet attentat, certes spectaculaire mais raté, n’aura pas l’effet escompté et ne ralentira pas l’offensive de l’armée syrienne pour sceller la frontière bordant la vallée de la Bekaa. Les terroristes djihadistes seront désormais privés de tout ravitaillement et finiront soir par se rendre soit exécutés. En vue des réunions de Genève où la soit disant opposition devrait rencontrer les représentants du gouvernement syrien, il est certain que ces victoires de l’armée syrienne sur les terroristes ne donneront pas aux saoudiens et à leurs alliés une grande marge de négociation.
Et puis quelles sont les propositions des saoudiens pour régler la crise syrienne ? Aucune.
C’est court lorsqu’on n’a plus personne pour occuper le terrain.
Ces attentats sont plutôt la marque de la panique des saoudiens face à une situation qui leur échappe de plus en plus et de manière très rapide.
- Négociation nucléaires avec l’Iran en passe d’aboutir, et qui cachent d’autres négociations secrètes sur l’avenir général de la région comme de l’avenir de l’Afghanistan, redonnant tout à coup à l’Iran son véritable poids de plus grande puissance régionale et comme seul pôle de stabilité dans la région. Le tout au détriment de l’influence des Saoudiens.
- Situation en Syrie catastrophique pour le camp saoudien qui invalide désormais le plan de Bandar ben Satan qui prévoyait la formation d’une « armée Nationale », constituée en réalité de tous les salafistes et islamistes cannibales disponibles, destinée à renverser le gouvernement syrien.
Il n’y a donc plus que deux solutions pour les terroristes terrorisés que sont les Al Saoud :
- soit ils baissent la garde et arrangent un modus vivendi avec l’Iran tout en limitant leur engagement du côté du terrorisme islamique. Dans ce cas ils pourraient très bien parvenir à maintenir encore leur régime quelques temps bien qu’à notre avis ils soient condamnés à l’exil à plus où moins long terme selon les circonstances.
- soit ils s’obstinent dans leur stratégie aveugle et suicidaire qui consiste à mettre la région à feu et à sang, ce qui ne manquera pas d’unifier contre eux non seulement toutes les autres puissances de la région mais aussi les russes et les occidentaux. C’est ainsi que la contestation interne an Arabie Saoudite trouvera soudain un fort soutien de la presstitute et des gouvernements occidentaux qui s’apercevront tout à coup combien le régime saoudien est peu « démocratique ». Ce sera une grande surprise et nous parions que l’indignation sera à mesure... Il sera alors temps pour nos ex-alliés de faire leurs bagages mais il est probable qu’il ne faudra pas compter sur un accueil de leurs ex-alliés occidentaux chez eux.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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