samedi 1 septembre 2012

Le général Dempsey dit "non" à toute intervention en Syrie et en Iran.


Le général Demspey, chef d’état major général de l’armée des Etats-Unis, a déclaré une nouvelle fois avec la plus grande fermeté lors d’une conférence à Londres cette semaine qu’il n’était pas question pour l’armée US de soutenir Israël si d’aventure ce pays attaquait l’Iran (ce que nous ne croyons pas), pas plus que d’envisager une attaque de la Syrie où même l’établissement d’une « no fly zone ». Ce qui implique que Cameron, Fabius et la basse cour européenne des guerriers de salon devront y aller eux-mêmes pour rendre leurs rodomontades un peu plus concrètes que les couinements réguliers qu’ils poussent sur les ondes pour se donner l’impression qu’ils ont une quelconque influence sur les évènements. Inutile de dire qu’on peut dormir tranquille.

Cela dit, laissons nos têtes poudrées à leurs petits jeux.
Le général Dempsey confirme à nouveau son opposition et celle de l’armée US à toute nouvelle intervention militaire, ces expéditions que les RBT (Représentants du Bien sur Terre, voir lexique pour définition) de tout bord, et particulièrement aux USA en ces moments de campagnes présidentielles, s’obstinent à promettre à des peuples qui n’en veulent pourtant pas. C’est avant tout, selon nous, une prise de position de l’armée contre les néo-cons et leurs alliés extrémistes israéliens de l’extreme droite. A noter d’ailleurs, comme nous l’avions déjà souligné en son temps, que les chefs du Mossad comme du Shin Bet (service de renseignement intérieur israélien) sont tout aussi opposés que Dempsey à une attaque contre l’Iran et qu’ils l’ont déclaré publiquement plusieurs fois. Mais le général Dempsey a évoqué également l’opposition des militaires turcs à une intervention de leur part en Syrie, en contradiction frontale avec la politique suicidaire d’Erdogan.

Le général souligna également que ce qui pourrait arriver de pire en Syrie serait une situation incontrôlable, a « failed state », qui deviendrait alors une source extrême d’instabilité pour toute la région. Inquiétude partagée par tous les militaires cités plus haut tout comme par le gouvernement russe ; en effet une telle situation permettrait  la formation  d’une tanière à jihadiste qui pourrait sévir et croitre en toute impunité dans l’ensemble de la région et dont, très probablement, la première cible serait Israël. Etat de fait qui commence à se révéler vrai, non seulement en Syrie mais aussi en Irak grâce à notre soutien et à ceux de nos alliés démokrates saoudiens aux cellules d’Al Quaeda réarmés et financés... royalement...

A nouveau, il semble qu’il y ait une inquiétude partagée des militaires US, Israéliens et même Turcs en constatant l’état avancé de délabrement psychologique de leurs dirigeants bien aimés respectifs.
Nous ne connaissons pas l’état d’esprit de nos militaires français par rapport à l’état psychique de nos propres dirigeants mirifiques mais nous ne serions pas étonnés que leur opinion ne diffère pas outre mesure que celle de leurs collègues.
N’oublions pas, chers lecteurs, qu’une attaque contre l’Iran fût évitée en 2007 parce que l’armée et la marine US s’y opposèrent véhémentement, soutenus en cela par la publication d’un rapport des agences de renseignement US qui déclarait que l’Iran avait abandonné son programme nucléaire militaire depuis 2003. Un autre rapport confidentiel du même type vient d’être délivré et soulignerait qu’il n’y a pas de changement par rapport à celui de 2007 (ici).

Nous concluons donc, et ce en toute logique, que les militaires sont nos meilleurs défenseurs contre les folies interventionnistes du GHG (Gang des Humanistes en Goguette, voire lexique pour définition).
Pour les en remercier nous vous invitons à chanter tous en choeur « Ah, que j’aime les militiares ! » avec Dame Felicity Lott sur le fameux air de la «Grande Duchesse de Gerolstein» d’Offenbach (ci-dessous).



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