La vie, chers lecteurs, réserve des surprises ... étonnantes. Particulièrement la vie politique, où plutôt le cirque politique.
Il parait que nous sommes en crise et il semblerait même que ce soit grâââve...
Mais c’est nouveau. C’est même tellement nouveau que personne ne le savait avant les élections présidentielles qui ont porté au pouvoir l’actuel président de la république Normal 1er, et espérons-le, « dernier » également.
D’ailleurs il suffit de se souvenir des programmes grandioses de notre parti unique l’UMPS pour se convaincre que nul parmi nos zélites hallucinées ne s’étaient rendu compte de la situation puisque personne ne promettait quoi que ce soit qui aurait pu trahir le plus léger pessimisme que ce soit dans le chef des candidats. Non, chacun promettaient monts et merveilles ; personne n’a promis, comme l’illustre Churchill en 1940, « du sang et des larmes ». C’était pourtant la seule chose à promettre car celle-ci, au moins, aurait été tenue.
A la décharge des candidats, si l’un d’eux l’avait fait, personne n’aurait voté pour lui.
Soyons lucides.
Bref, désormais nous sommes ... eh oui, une fois encore, on ne les compte plus, nous sommes ... sauvés.
Cette fois il semblerait que l’UMP, une des branches de notre parti unique, se soit légèrement réveillée de son coma habituel. Il parait même qu’ils auraient fait des propositions au cas où il retourneraient au pouvoir. Sans blague ! Si, si, et ils ont fait des propositions TRES sérieuses. Nous les connaissons, n’est-ce pas, ce sont des gens en qui nous pouvons avoir la plus totale confiance, au moins autant que leurs collègues actuellement au pouvoir. C’est dire !
Apparemment les cerveaux mal irrigués de l’UMP partent de la constatation tout à fait nouvelle que la part de l’état français dans le PIB est de 57%. Il est vrai que c’est une surprise puisque il semblerait que cela ne date que de la prise de fonction de Normal 1er. Ce qui explique parfaitement pourquoi personne à l’UMP n’avait cru bon de s’en inquiéter lors de leurs dix ans de pouvoir sans interruption. C’est si nouveau ! Mais ils sont vifs, à l’UMP, et ils sont décidé de s’attaquer de front à cette situation très récente (à peine un an).
Ils ont donc décidé de réduire la part de l’état français dans le PIB de 57% à 50%.
Eh bééé, tant que çà !
Pour y parvenir, l’UMP envisage des mesures comme la relance de la révision générale des politiques publiques, l’allongement du temps de travail à 39 heures dans la fonction publique ou le non remplacement de deux fonctionnaires sur trois partant à la retraite « hors secteurs régaliens ».
L’UMP remet également sur le tapis la « TVA anti-délocalisation », abandonnée par François Hollande, avec un taux qui passerait à 23%, ce qui permettrait notamment de compenser en partie la suppression des cotisations sociales des entreprises pour la branche famille.
Figure également au menu une réorientation de l’épargne pour la rendre plus « productive ». Sont prévus pour cela une baisse des plafonds des livrets d’épargne réglementée, à l’exception du LEP, l’allongement (de huit à douze ans) de la durée de détention de l’assurance vie pour bénéficier d’une exonération fiscale et un encouragement aux contrats en « unités de compte ».
L’UMP remet également sur le tapis la « TVA anti-délocalisation », abandonnée par François Hollande, avec un taux qui passerait à 23%, ce qui permettrait notamment de compenser en partie la suppression des cotisations sociales des entreprises pour la branche famille.
Figure également au menu une réorientation de l’épargne pour la rendre plus « productive ». Sont prévus pour cela une baisse des plafonds des livrets d’épargne réglementée, à l’exception du LEP, l’allongement (de huit à douze ans) de la durée de détention de l’assurance vie pour bénéficier d’une exonération fiscale et un encouragement aux contrats en « unités de compte ».
(Sources : www.bvoltaire.fr)
Vous pouvez apprécier, chers lecteurs, la novlangue utilisée pour obliger les gens à ne pas épargner et à dépenser leur argent pour continuer à faire tourner le système, car c’est de cela qu’il s’agit. Dans un pays comme le nôtre où nous tentons d’épargner le plus que nous pouvons, et après l’épisode chypriote, il y a fort à parier que les bas de laine et les matelas vont se regarnir aux dépends des banques en faillite.
L’UMP veut encore réformer les droits de succession et de donation pour encourager la mobilité du patrimoine en favorisant sa donation de son vivant, simplifier le dispositif fiscal en réduisant d’un tiers le nombre de prélèvements obligatoires ou encore réduire le nombre de niches fiscales.
Elle prône enfin des coopérations renforcées au niveau européen pour harmoniser l’impôt sur les sociétés ou mettre en place une fiscalité écologique et sociale aux frontières de l’Union.
Elle prône enfin des coopérations renforcées au niveau européen pour harmoniser l’impôt sur les sociétés ou mettre en place une fiscalité écologique et sociale aux frontières de l’Union.
(Sources : bvoltaire.fr)
Quel programme, chers lecteurs !
Rien n’est nouveau, bien entendu, ce qui ne veut pas dire que ce sont de mauvaises idées en soit. Mais étant donné qu’il est difficile d’affirmer que l’actuelle situation catastrophique du pays n’est due qu’à la médiocrité extraordinaire de Normal 1er et de son gouvernement, nous pouvons regretter que l’UMP, qui fût au pouvoir ces dix dernières années, n’ait pas songé plus tôt à faire ce qu’elle prône soudain avec tant d’empressement.
A moins qu’ils ne soient aussi médiocres que leurs siamois du PS.
Ce qui constitue une crainte on ne peut plus justifiée.
Nous pouvons aussi nous poser la question de savoir si ce qu’ils nomment pompeusement des « mesures » seront suffisantes pour redresser quoi que ce soit.
La réponse est « non ».
Ce qui nous amène à constater que, décidément, nos zélites dirigeantes n’ont toujours pas compris dans quelle sorte de crise nous nous trouvons et que nous ne pouvons absolument pas compter sur elles pour nous en sortir.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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