En dépit des rodomontades de Tata Hillary et de ses caniches attitrés, Fabius et Haigue, il ne fait guère de doutes que Genève fût une victoire de la Russie et des partisans du respect de la souveraineté des états et du droit à l’autodétermination des peuples ; de ce fait ce fût une défaite du bloc BAO et du GCC, les premiers ayant pris l’habitude de se servir de leur idéologie néo-humanitariste pour faire aboutir leurs objectifs de domination économico-politique.
Ainsi, les accords de Genève ont confirmé les principes défendus par la Russie, la Chine et leurs alliés depuis le début des troubles en Syrie.
A savoir :
- Respect de la souveraineté de la Syrie.
- Respect de l’autodétermination du peuple syrien qui ne se réalisera que par l’instauration d’un dialogue national.
Cela implique de facto plusieurs choses :
1) le rejet des prétentions occidentales et de la ligue arabe qui exigeaient comme préalable à toute négociation au sujet de l’établissement d’un gouvernement de transition le départ du Président Bachar Al Assad. Ce qui implique la reconnaissance que le CNS, structure islamiste radicale des plus opaques soutenue par le GCC et le bloc BAO, n’est pas, loin s’en faut, le seul représentant du peuple syrien.
2) Cela ne put aboutir que par l’obstination des Russes à faire reconnaitre au monde que les violences étaient loin d’être du seul fait des troupes syriennes mais bien aussi, et peut-être surtout, des bandes armées, en partie étrangères, financées et encadrées par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et les Occidentaux. Et ce en dépit de la propagande outrancière des médias de désinformation occidentaux et de ceux dépendants du GCC, comme Al jazeera.
3) Enfin cela signifie l’abandon de toute velléité d’intervention étrangère en Syrie, y compris les soit disant « couloirs humanitaires » qui sont généralement utilisés par les Occidentaux pour armer et renseigner les bandes armées qu’ils soutiennent contre les gouvernements qu’ils veulent éliminer, comme cela se produisit en Libye, avec les brillants résultats qu’on sait.
Le plus important à notre avis de ces accords c’est que le départ du Président syrien n’est plus une pré-condition sine qua non pour faire évoluer la situation politique en Syrie. Ce qui lui donne de ce fait une légitimité que les Occidentaux et le GCC avaient tenté de lui enlever par la guerre de désinformation médiatique qu’ils livrent depuis le début des troubles dans ce pays. Que Tata Hilary et ses caniches Fabius et Haigue tentent encore de sauver la face en arguant du contraire ne changera rien à l’affaire comme l’a rappelé le Ministre des affaires étrangères de Russie, Serguei Lavrov :
« Le document (signé à Genève) n’exige pas la démission de Bachar al-Assad. La version initiale du texte contenait une clause impliquant le départ des personnes qui « empêchaient la paix ». Cela est contraire à l’inclusivité (le principe de non exclusion) du processus politique en Syrie, ainsi qu’aux normes de la Charte des Nations-Unies sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Cela n’est pas mentionné dans le document adopté aujourd’hui qui stipule que ce sont les Syriens qui doivent décider du sort de leur pays »
Que ces accords de Genève soient réalisables est un autre question. Ils ne le sont pas aujourd’hui, bien entendu, mais il est probable qu’ils ne le seront pas plus dans six mois puisque le CNS ne s'assoira certainement jamais à une table de négociation avec le gouvernement syrien actuel, comme il l’a d’ailleurs proclamé à maintes reprises. De plus, s’il le faisait, les factions armées et extrémistes soutenues directement par le Qatar et les Saoudiens se désolidariseraient de lui et continueraient d’exercer leurs méfaits et leurs assassinats avec encore moins de retenue qu’elles ne le font aujourd’hui. Ce qui est peu de le dire. Et nous ne parlerons pas non plus des combattants d’Al Qaeda qui, eux aussi, font leur guerre de leur côté avec leurs propres objectifs.
Bref, c’est maintenant que l’on verra enfin à quel point le CNS ne représente que lui-même, c’est à dire bien peu ; et c’est maintenant que l’on verra enfin que la soit disant opposition syrienne est en grande partie composée d’étrangers fanatiques payés par le Qatar et les Saoudiens pour semer le chaos dans le pays afin d’en prendre le contrôle et d’en faire une terre d’islam d’obédience wahabbite en en chassant toutes les minorités qui y habitent depuis mille cinq cent ans au moins : les chiites, les alaouites et les différentes sectes chrétiennes. D’où les violences à leur encontre et les tentatives de les faire passer pour des méfaits de l’armée syrienne.
A l’heure actuelle, et en l’état des opérations sur le terrain militaire contre les bandes armées, il est probable :
1) que Bachar Al Assad reste à son poste beaucoup plus longtemps encore que certains ne le pensaient où ne le voudraient.
2) que les bandes armées soient progressivement anéanties par l’armée syrienne, comme c’est en train de se produire en ce moment même, si aucune puissance étrangère n’intervient pour les aider, comme cela se produisit en Libye. Et nous ne voyons pas comment cela pourrait se faire étant donné que cela entrainerait un conflit avec la Russie et la Chine.
Ce que nous pouvons retenir de ce sommet de Genève c’est que la Russie a su imposer ses volontés à un bloc BAO en pleine déconfiture et à ses alliés si démokrates, l’ Arabie Saoudite et le Qatar, ces modèles de tolérance et de liberté civiles, politiques et religieuses (Nous en avons les larmes aux yeux à cette seule évocation).
Nous voyons une fois de plus à quelle point l’influence des USA s’est effondrée dans la région et à quel point ils sont devenus impotents. Malheureusement cela démontre aussi à quel point les Européens, et particulièrement les français, en s’alignant sur les USA, mènent une politique aveugle qui va totalement contre leurs intérêts. Fabius où Juppé même combat.
Au Moyen-Orient nous pouvons dire que nous sommes entrés dans une ère post-occidentale et que les événements syriens n’en sont qu’un des épisodes dont les plus nombreux et les plus spectaculaires ne sont pas forcément passés mais encore à venir.
De ce point de vue les événements d’Egypte promettent d’être particulièrement importants pour l’avenir de la région. Nous y reviendrons.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Ainsi, les accords de Genève ont confirmé les principes défendus par la Russie, la Chine et leurs alliés depuis le début des troubles en Syrie.
A savoir :
- Respect de la souveraineté de la Syrie.
- Respect de l’autodétermination du peuple syrien qui ne se réalisera que par l’instauration d’un dialogue national.
Cela implique de facto plusieurs choses :
1) le rejet des prétentions occidentales et de la ligue arabe qui exigeaient comme préalable à toute négociation au sujet de l’établissement d’un gouvernement de transition le départ du Président Bachar Al Assad. Ce qui implique la reconnaissance que le CNS, structure islamiste radicale des plus opaques soutenue par le GCC et le bloc BAO, n’est pas, loin s’en faut, le seul représentant du peuple syrien.
2) Cela ne put aboutir que par l’obstination des Russes à faire reconnaitre au monde que les violences étaient loin d’être du seul fait des troupes syriennes mais bien aussi, et peut-être surtout, des bandes armées, en partie étrangères, financées et encadrées par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie et les Occidentaux. Et ce en dépit de la propagande outrancière des médias de désinformation occidentaux et de ceux dépendants du GCC, comme Al jazeera.
3) Enfin cela signifie l’abandon de toute velléité d’intervention étrangère en Syrie, y compris les soit disant « couloirs humanitaires » qui sont généralement utilisés par les Occidentaux pour armer et renseigner les bandes armées qu’ils soutiennent contre les gouvernements qu’ils veulent éliminer, comme cela se produisit en Libye, avec les brillants résultats qu’on sait.
Le plus important à notre avis de ces accords c’est que le départ du Président syrien n’est plus une pré-condition sine qua non pour faire évoluer la situation politique en Syrie. Ce qui lui donne de ce fait une légitimité que les Occidentaux et le GCC avaient tenté de lui enlever par la guerre de désinformation médiatique qu’ils livrent depuis le début des troubles dans ce pays. Que Tata Hilary et ses caniches Fabius et Haigue tentent encore de sauver la face en arguant du contraire ne changera rien à l’affaire comme l’a rappelé le Ministre des affaires étrangères de Russie, Serguei Lavrov :
« Le document (signé à Genève) n’exige pas la démission de Bachar al-Assad. La version initiale du texte contenait une clause impliquant le départ des personnes qui « empêchaient la paix ». Cela est contraire à l’inclusivité (le principe de non exclusion) du processus politique en Syrie, ainsi qu’aux normes de la Charte des Nations-Unies sur la non-ingérence dans les affaires intérieures des États souverains. Cela n’est pas mentionné dans le document adopté aujourd’hui qui stipule que ce sont les Syriens qui doivent décider du sort de leur pays »
Que ces accords de Genève soient réalisables est un autre question. Ils ne le sont pas aujourd’hui, bien entendu, mais il est probable qu’ils ne le seront pas plus dans six mois puisque le CNS ne s'assoira certainement jamais à une table de négociation avec le gouvernement syrien actuel, comme il l’a d’ailleurs proclamé à maintes reprises. De plus, s’il le faisait, les factions armées et extrémistes soutenues directement par le Qatar et les Saoudiens se désolidariseraient de lui et continueraient d’exercer leurs méfaits et leurs assassinats avec encore moins de retenue qu’elles ne le font aujourd’hui. Ce qui est peu de le dire. Et nous ne parlerons pas non plus des combattants d’Al Qaeda qui, eux aussi, font leur guerre de leur côté avec leurs propres objectifs.
Bref, c’est maintenant que l’on verra enfin à quel point le CNS ne représente que lui-même, c’est à dire bien peu ; et c’est maintenant que l’on verra enfin que la soit disant opposition syrienne est en grande partie composée d’étrangers fanatiques payés par le Qatar et les Saoudiens pour semer le chaos dans le pays afin d’en prendre le contrôle et d’en faire une terre d’islam d’obédience wahabbite en en chassant toutes les minorités qui y habitent depuis mille cinq cent ans au moins : les chiites, les alaouites et les différentes sectes chrétiennes. D’où les violences à leur encontre et les tentatives de les faire passer pour des méfaits de l’armée syrienne.
A l’heure actuelle, et en l’état des opérations sur le terrain militaire contre les bandes armées, il est probable :
1) que Bachar Al Assad reste à son poste beaucoup plus longtemps encore que certains ne le pensaient où ne le voudraient.
2) que les bandes armées soient progressivement anéanties par l’armée syrienne, comme c’est en train de se produire en ce moment même, si aucune puissance étrangère n’intervient pour les aider, comme cela se produisit en Libye. Et nous ne voyons pas comment cela pourrait se faire étant donné que cela entrainerait un conflit avec la Russie et la Chine.
Ce que nous pouvons retenir de ce sommet de Genève c’est que la Russie a su imposer ses volontés à un bloc BAO en pleine déconfiture et à ses alliés si démokrates, l’ Arabie Saoudite et le Qatar, ces modèles de tolérance et de liberté civiles, politiques et religieuses (Nous en avons les larmes aux yeux à cette seule évocation).
Nous voyons une fois de plus à quelle point l’influence des USA s’est effondrée dans la région et à quel point ils sont devenus impotents. Malheureusement cela démontre aussi à quel point les Européens, et particulièrement les français, en s’alignant sur les USA, mènent une politique aveugle qui va totalement contre leurs intérêts. Fabius où Juppé même combat.
Au Moyen-Orient nous pouvons dire que nous sommes entrés dans une ère post-occidentale et que les événements syriens n’en sont qu’un des épisodes dont les plus nombreux et les plus spectaculaires ne sont pas forcément passés mais encore à venir.
De ce point de vue les événements d’Egypte promettent d’être particulièrement importants pour l’avenir de la région. Nous y reviendrons.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire