English version.
Cela faisait longtemps que les doutes et les interrogations se pressaient à nos portes. Les événements touchant à la Palestine et au sort des Palestiniens depuis des décennies tendaient tous vers une même direction : l'indifférence générale des états arabes pour les Palestiniens.
Aujourd’hui, nous avons peut-être eu l’aveu officiel par les états arabes de leur désintérêt de la question palestinienne.
En effet :
A senior Qatari official has said Israel and the Palestinians could trade land rather than conform exactly to their 1967 borders in what appears to be a softening of Arab states' stance on the 2002 peace plan.
Sheikh Hamad bin Jassim al-Thani, Qatar's prime minister and foreign minister, made the comment on Monday after he and a group of Arab officials met US Secretary of State John Kerry to discuss how to promote Israeli-Palestinian peace.
Speaking on behalf of an Arab League delegation, Sheikh Hamad appeared to make a concession to Israel by explicitly raising the possibility of land swaps.
(Sources : Al Jazeera - 30 Avril 2013)
On comprend maintenant les conséquences du changement de résidence de la direction du Hamas : en quittant Damas pour Doha (Qatar), la direction du Hamas s’est jeté dans la gueule du loup. Aujourd’hui, leurs bienfaiteurs qataris, la main qui les nourrit mais qui leur impose sa vision de la destinée du peuple palestinien, révèle au grand jour le piège dans lequel le Hamas est tombé. Les Qataris, au nom de la Ligue Arabe, approuvent la possibilité d’un échange de terres en lieu et place de la résolution de l’ONU de 1967 qui imposait une restitution des territoires occupés. Ce qui revient à accepter les colonies israéliennes et l’impossibilité de créer un état palestinien viable.
Cela pourrait avoir plusieurs conséquences :
1) cela va rehausser encore le prestige de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah aux yeux des Palestiniens et des populations arabes, puisque ces derniers furent et sont toujours les seuls véritables soutiens des Palestiniens, au-delà des belles paroles de leurs « frères » arabes. Aujourd'hui, c'est devenu officiel.
2) cela pourrait créer une scission au sein même du Hamas, entre sa direction exilée confortablement à Doha et ceux qui sont à Gaza, ces derniers se radicalisant et se tournant vers Téhéran et Damas pour accroitre un soutien qui ne leur a jamais fait défaut.
3) radicalisation de la population de Gaza face à un avenir qui leur apparait de plus en plus sans espoir et, précisément, sans avenir. Un nouvel Intifada à venir ?
En tous cas, nous avons désormais la confirmation officielle que les Palestiniens n’ont pour véritable défenseurs que l’Iran, la Syrie et le Hezbollah.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Cela faisait longtemps que les doutes et les interrogations se pressaient à nos portes. Les événements touchant à la Palestine et au sort des Palestiniens depuis des décennies tendaient tous vers une même direction : l'indifférence générale des états arabes pour les Palestiniens.
Aujourd’hui, nous avons peut-être eu l’aveu officiel par les états arabes de leur désintérêt de la question palestinienne.
En effet :
A senior Qatari official has said Israel and the Palestinians could trade land rather than conform exactly to their 1967 borders in what appears to be a softening of Arab states' stance on the 2002 peace plan.
Sheikh Hamad bin Jassim al-Thani, Qatar's prime minister and foreign minister, made the comment on Monday after he and a group of Arab officials met US Secretary of State John Kerry to discuss how to promote Israeli-Palestinian peace.
Speaking on behalf of an Arab League delegation, Sheikh Hamad appeared to make a concession to Israel by explicitly raising the possibility of land swaps.
(Sources : Al Jazeera - 30 Avril 2013)
On comprend maintenant les conséquences du changement de résidence de la direction du Hamas : en quittant Damas pour Doha (Qatar), la direction du Hamas s’est jeté dans la gueule du loup. Aujourd’hui, leurs bienfaiteurs qataris, la main qui les nourrit mais qui leur impose sa vision de la destinée du peuple palestinien, révèle au grand jour le piège dans lequel le Hamas est tombé. Les Qataris, au nom de la Ligue Arabe, approuvent la possibilité d’un échange de terres en lieu et place de la résolution de l’ONU de 1967 qui imposait une restitution des territoires occupés. Ce qui revient à accepter les colonies israéliennes et l’impossibilité de créer un état palestinien viable.
Cela pourrait avoir plusieurs conséquences :
1) cela va rehausser encore le prestige de l’Iran, de la Syrie et du Hezbollah aux yeux des Palestiniens et des populations arabes, puisque ces derniers furent et sont toujours les seuls véritables soutiens des Palestiniens, au-delà des belles paroles de leurs « frères » arabes. Aujourd'hui, c'est devenu officiel.
2) cela pourrait créer une scission au sein même du Hamas, entre sa direction exilée confortablement à Doha et ceux qui sont à Gaza, ces derniers se radicalisant et se tournant vers Téhéran et Damas pour accroitre un soutien qui ne leur a jamais fait défaut.
3) radicalisation de la population de Gaza face à un avenir qui leur apparait de plus en plus sans espoir et, précisément, sans avenir. Un nouvel Intifada à venir ?
En tous cas, nous avons désormais la confirmation officielle que les Palestiniens n’ont pour véritable défenseurs que l’Iran, la Syrie et le Hezbollah.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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