Un jour, lors d'une émission de radio, un auditeur nous demanda pourquoi nous avions donné ce nom de Cochon sur Terre à notre Chronique. Nous lui avions répondu que c'était Léon Bloy et son Cochon sur Marne qui nous en avait donné l'idée.
Mais nous aurions pu tout aussi bien lui montrer les images ci-dessous, beaucoup plus symboliques et révélatrices, pour justifier le nom de notre blog.
Soldes au Virgin des Champs Elysées en dépôt de bilan.
idem.
Soldes au Virgin de Rouen
Soldes dans un supermarché Cora.
Soldes chez H&M.
Emeutes au Trocadéro.
Concluons avec Bernanos qui a vu mieux que la plupart des pseudo prophètes de l'avenir idéal marxiste où libéral, à quoi serait réduit l'homme de Cochon sur Terre :
En détruisant, il se consomme. Cette civilisation est une civilisation de consommation, qui durera aussi longtemps qu’il y aura quelque chose à consommer. (…) Mais cette production monstrueuse, ce gigantisme de la production, est précisément le signe du désordre auquel, tôt ou tard, elle ne peut manquer de succomber. En détruisant, elle se consomme. En produisant, elle se détruit. La civilisation mécanique et concentrationnaire produit des marchandises et dévore les hommes. On ne saurait fixer de limites à la production des marchandises. La civilisation mécanique ne s’arrêtera de produire des marchandises que dans le moment qu’elle aura dévoré les hommes. (…) Et ce serait folie de la croire capable de rendre un jour heureux, dans un monde fait pour eux, ces hommes déshumanisés. Elle les détruira en périssant elle-même, ils périront avec elle, si de tels hommes peuvent encore prétendre au droit et à l’honneur de mourir.
En physique, c'est ce que l'on nomme l'entropie.
Dans une perspective individuelle où de la civilisation (plutôt ce qu'il en reste), c'est du nihilisme.
Mais notre Président Normal nous l'a assuré : le pire est derrière nous. C'est bizarre nous n'en n'avons pas le souvenir.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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