jeudi 25 octobre 2012

La France en état de faillite : c'est pas moi c'est lui !

Voilà.
C’est dit mais pas encore acté dans les faits et encore moins dans les décisions gouvernementales.
La phrase entière était celle-ci :

« la France est en état de faillite aggravé ».

Ce n’est pas nous qui l’affirmons, pour une fois, mais le porte parole du gouvernement français, Mme Najat Vallaud-Belkacem, répondant à l’ex-Premier Ministre F. Fillon qui attaquait le budget du gouvernement :

Dans une interview jeudi aux Echos, l'ex-premier ministre a estimé que le projet de budget pour 2013 était "un monument d'amateurisme, d'irresponsabilité et de mauvaise foi". "On se demande qui gouverne, François Hollande et le gouvernement ou quelques nostalgiques de l'économie dirigée ?", a-t-il demandé.

Nous sommes assez amusés par ces petites phrases qui volent dans la sphère médiatico-politique parisienne comme des balles de ping pong : légères, sans intérêt, sans aucune conséquence, bref le reflet d’un jeu puéril à une heure où les dangers les plus graves sont en embuscade, prêts à nous tomber sur le paletot.

Mais on nous sert toujours les mêmes fausses petites batailles entre initiés, histoire de rappeler que l’on existe et que l’on est toujours là pour prendre une place lorsque l’heure sera favorable.
Mais c’est qu’il y a foule au portillon ; çà presse, ne poussez pas, chacun son tour, où chacun son heure !

Malheureusement le temps vient à manquer car l’heure est grave. La dame du gouvernement a raison, bien qu’elle ne sache pas vraiment à quel point elle est dans le vrai. Nous n’aurons pas à attendre longtemps avant de le découvrir, rassurez-vous chers lecteurs.

La France n’a connu aucun budget positif depuis 1973 (peut-être 1974 ?).
Alors à qui la faute ?
Les politiciens dans leur ensemble sont coupables, tout partis confondus, bien qu’il faut leur laisser qu’ils n’auraient jamais été élus où réélus s’ils avaient appliqués ce qu’ils auraient du faire pour rétablir la situation. Nous n’aurions pas voté pour eux, chers lecteurs. De même qu’aujourd’hui, personne n’aurait voté pour un candidat à la présidentielle qui aurait dit que son programme consistait à réduire drastiquement le déficit budgétaire avec toutes ses conséquences sur notre inexistence à tous.

Lorsque nous pouvions encore faire quelque chose pour corriger la trajectoire, nous ne l’avons pas fait collectivement : par paresse, par lâcheté, par bêtise etc... Aujourd’hui cela nous sera imposé, qu’on le veuille où non. Inutile de se renvoyer la faute les uns sur les autres : nous sommes tous responsables de ce qui va nous arriver sous peu : politiciens de tout bord et population.

Le problème est que le genre de réactions Fillon-Belkacem nous montre que la prise de conscience n’a pas encore été faite et que l’on baigne toujours dans un monde de bisounours virtuel.

Profitez en car c’est bientôt fini.

Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.

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