mardi 18 décembre 2012

Le Ministre des Affaires Etrangères Belge donne de la voix : celle de la raison.

Le Ministre des Affaires Étrangères Belge, Monsieur Didier Reynders, a donné de la voix à propos des hurlements de haine et des imprécations de rage non-maitrisée provenant de membres du gouvernement français comme du Parlement, propos dirigés contre les français décidant de s'exiler pour éviter de payer 75 % d’impôts et plus.
Mais on peut aussi décider de s’exiler pour moins que çà.

Monsieur Reynders a déclaré : « Si d’autres Français veulent venir s’installer en belgique, je n’y suis pas du tout opposé. »

Il a ajouté qu’il ne fallait pas blâmer la Belgique si des Français choisissent de quitter leur pays pour s’installer à l’étranger.

« Il est tout à fait fallacieux de penser que les Belges font tout ce qu’ils peuvent pour attirer les Français chez eux. Non ! Il se trouve que cela fait des années que la France a choisi librement d’appliquer un système de taxation qui contient des conséquences qui entrainent les Français à quitter leur pays.»

Voilà bien le véritable problème ! Personne ne cherche à attirer les Français à quitter leur pays. Pourquoi se donner cette peine alors qu’il suffit d’attendre que leur propre  gouvernement passe les lois confiscatoires qui suffiront largement à les faire fuir vers d’autres cieux où les lois sont plus clémentes.

Car le véritable problème de la Belgique pour les Kakistocrates français, c’est bien que ce n’est pas un paradis fiscal. Il n’y a aucun avantage particulier pour les étrangers s’exilant en Belgique. Ceux qui s’installent dans ce pays payent les mêmes impôts que les belges eux-mêmes. Ce qui, entre parenthèse, signifie également que les Français qui s’exilent sont prêts, malgré tout ce qu'on raconte, à payer des impôts mais qu’il y a une limite au delà de laquelle cela devient insupportable. 

A noter que cela illustre parfaitement bien la théorie de Laffer, à titre individuel tout au moins.

Trop d’impôts tue l’impôt.


De plus, nous voyons mal le gouvernement belge changer ses propres lois d'impositions pour faire plaisir à un gouvernement français incapable de dépenser moins et qui, de ce fait, préfère voler ses propres administrés. Ce qui remplit de rage impuissante tous les imprécateurs que l'on a entendu glapir ces derniers jours contre cette liberté qui leur est pourtant si chère, ne cessent-ils de piailler en d'autres circonstances, généralement beaucoup plus abstraites que celle qui nous occupe.

Car, manque de chance, il reste encore la possibilité de s'expatrier, voir de renoncer à sa nationalité. 

Tant que cela durera, étant donné les nombreux Fouquier-Tinville en herbe qui se sont dévoilés à l'occasion de l'affaire Depardieu, évoquant par exemple la suppression de leur nationalité pour ceux qui choisiraient de quitter leur pays etc... Bien entendu, toutes ces ignominies furent aboyées au nom de la liberté, la démokratie, l'amour de l'homme, de la femme et des perroquets et bla bla bla... sans parler du manque de "patriotisme", ce même mot qui fut assimilé pendant des décennies comme l'équivalent de "nazis" où autre qualificatif dégradant pour celui qui en était affligé. Et, comme de juste, ce sont ces mêmes petits Fouquier-Tinville boboisés qui jetaient naguère dans la boue toute notion de ce "patriotisme" dont ils accusent aujourd'hui les exilés de manquer... 

Rien que cela, indépendamment de toute taxation arbitraire et confiscatoire, suffit pour donner une envie irrésistible de s'exiler.

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