Un rapport de l’Institut Pew Research publié Mardi dernier fait état d’une forte réduction du taux de natalité aux USA depuis le début de la crise économique en 2007.
En 2011 le taux de natalité US a ainsi atteint son plus bas niveau depuis 1920.
Selon les plus récentes statistiques, en 2011 le nombre total de naissance aux USA pour 100 femmes en âge de procréer fût de 63.2. C’est le taux de fertilité le plus bas depuis 1920, année à partir de laquelle on commença à calculer les nombres de naissances annuelles aux USA.
A noter qu’en 1957, le taux de naissance pour 1000 femme aux USA était de 122.7, c’est à dire le double de ce qu’il est aujourd’hui.
En 2010, le nombre total de naissance aux USA fût de 4 millions, dont 3.100.000 issu de femmes américaine et 930.000 issu de femme immigrées. En 2011, le nombre total de naissance aux USA chuta à 3.950.000.
En 2007, les enfants nés de femmes d’origine étrangères représenta 25 % du nombre total des naissances aux USA contre 16 % en 1990, à comparer à la part des immigrés dans la population US qui représente 13 % de la population US.
Entre 2007 et 2010, le nombre total de naissance aux USA chuta de 7 %. Ce chiffre se décompose comme suit :
Naissance issues de femmes immigrées : - 13 %
Naissances issues de femmes américaines : - 5 %
Cependant, en dépit de cela, le taux de natalité aux USA des femmes d’origine étrangère se révélait toujours beaucoup plus élevé que celui des femmes d’origine américaine : 87.8 contre 58.9.
A noter que ce sont les populations d’origine hispaniques (mexicains pour la plupart) qui sont les plus touchées proportionnellement par ce phénomène de chute de la natalité.
Pourquoi ?
Une autre étude du Pew Research Center montre parfaitement la corrélation que l’on peut établir entre la chute du taux de natalité des femmes de naissance étrangère et la récession économique. En effet, c’est la communauté hispanique qui est la plus touchée par la récession.
Entre 2005 et 2009, la valeur moyenne du patrimoine des ménages hispaniques s’effondra de 66 %, celui des ménages noirs de 53 % et celui des ménages blancs de 16 %.
De même, au niveau des états, cette corrélation entre le déclin du nombre des naissances et la crise économique réapparait de manière convaincante.
Par exemple l’état du Dakota du Nord est le seul de tous les états US à avoir vu son taux de naissance augmenter entre 2008 et 2009. Mais c’est également l’état US qui a le taux de chômage le plus bas des USA : 3.1 %.
A l’opposé les états les plus sévèrement touchés par la crise furent ceux dont le taux de natalité fut le plus affecté :
Californie : 73.83 en 2007 contre 68.5 en 2009
Arizona : 80.90 en 2007 contre 71.50 en 2009
Géorgie : 72.93 en 2007 contre 67.67 en 2009
Idaho : 82.97 en 2007 contre 77.44 en 2009
etc, etc...
Mais, rassurez-vous, d’après nos gouvernements bien aimés, nous sommes sortis de la récession et nous sommes à l’aube d’un âge d’or à côté duquel nos rêves les plus fous feront pâle figure.
Mais pour le moment, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
En 2011 le taux de natalité US a ainsi atteint son plus bas niveau depuis 1920.
Selon les plus récentes statistiques, en 2011 le nombre total de naissance aux USA pour 100 femmes en âge de procréer fût de 63.2. C’est le taux de fertilité le plus bas depuis 1920, année à partir de laquelle on commença à calculer les nombres de naissances annuelles aux USA.
A noter qu’en 1957, le taux de naissance pour 1000 femme aux USA était de 122.7, c’est à dire le double de ce qu’il est aujourd’hui.
En 2010, le nombre total de naissance aux USA fût de 4 millions, dont 3.100.000 issu de femmes américaine et 930.000 issu de femme immigrées. En 2011, le nombre total de naissance aux USA chuta à 3.950.000.
En 2007, les enfants nés de femmes d’origine étrangères représenta 25 % du nombre total des naissances aux USA contre 16 % en 1990, à comparer à la part des immigrés dans la population US qui représente 13 % de la population US.
Entre 2007 et 2010, le nombre total de naissance aux USA chuta de 7 %. Ce chiffre se décompose comme suit :
Naissance issues de femmes immigrées : - 13 %
Naissances issues de femmes américaines : - 5 %
Cependant, en dépit de cela, le taux de natalité aux USA des femmes d’origine étrangère se révélait toujours beaucoup plus élevé que celui des femmes d’origine américaine : 87.8 contre 58.9.
A noter que ce sont les populations d’origine hispaniques (mexicains pour la plupart) qui sont les plus touchées proportionnellement par ce phénomène de chute de la natalité.
Pourquoi ?
Une autre étude du Pew Research Center montre parfaitement la corrélation que l’on peut établir entre la chute du taux de natalité des femmes de naissance étrangère et la récession économique. En effet, c’est la communauté hispanique qui est la plus touchée par la récession.
Entre 2005 et 2009, la valeur moyenne du patrimoine des ménages hispaniques s’effondra de 66 %, celui des ménages noirs de 53 % et celui des ménages blancs de 16 %.
De même, au niveau des états, cette corrélation entre le déclin du nombre des naissances et la crise économique réapparait de manière convaincante.
Par exemple l’état du Dakota du Nord est le seul de tous les états US à avoir vu son taux de naissance augmenter entre 2008 et 2009. Mais c’est également l’état US qui a le taux de chômage le plus bas des USA : 3.1 %.
A l’opposé les états les plus sévèrement touchés par la crise furent ceux dont le taux de natalité fut le plus affecté :
Californie : 73.83 en 2007 contre 68.5 en 2009
Arizona : 80.90 en 2007 contre 71.50 en 2009
Géorgie : 72.93 en 2007 contre 67.67 en 2009
Idaho : 82.97 en 2007 contre 77.44 en 2009
etc, etc...
Mais, rassurez-vous, d’après nos gouvernements bien aimés, nous sommes sortis de la récession et nous sommes à l’aube d’un âge d’or à côté duquel nos rêves les plus fous feront pâle figure.
Mais pour le moment, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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