mercredi 19 décembre 2012

Philippe Béchade : l'enjeu, c'est le contrôle de la volatilité.



- Le marché n'anticipe pas parce qu'il n'y a pas de marché : € 1 milliards de transactions réelles par jour sur le CAC, 20 séances de hausse sur 23. C'est du "jamais vu".

- L'enjeu, c'est le contrôle de la volatilité, l'écrasement de la valeur temps.

- La volatilité est au plus bas depuis 2007.

- Si on était en URSS dans les années soixante et si la bourse de Moscou servait de baromètre à la prospérité économique de la Russie, on aurait le même genre de scénario.

- Le scénario s'écrit au fil des séances.

- C'est le modèle social européen qui éclate :
Draghi : "le modèle social européen est mort".
Merkel : "Si l'Europe représente aujourd'hui à peine plus de 7% de la population mondiale, environ 25% du Produit intérieur brut (PIB) mondial et doit financer 50% des dépenses sociales au monde, alors il est évident qu'elle devra travailler très dur pour maintenir sa prospérité et son mode de vie"
(Sources : Angela Merkel - Bruxelles - 14.12.2012) (Ajouté par nous).

- Comme on ne peut pas ajuster par la devise Euro (dévaluation), on ajuste en baissant le pouvoir d'achat des européens.

- Croyez-vous que les émergents peuvent avoir un taux de croissance de 5 %, 6 %, 7 %, si nous, Européens où Américains, nous ne consommons plus, si nous avons un taux de chômage de 12 %, 13 %, 14 %,  et un taux réel de 17% aux USA, sans parler des 25% à 30% de chômage des jeunes dans certains pays européens ?

- Ce sont les cours de bourse qui conditionnent les discours et non pas les cours de bourse qui reflètent une réalité où une anticipation des marchés.

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