Après le déchainement de propagande de la part des médias de désinformations habituels, après les postures de réthoriques menaçantes et faussement inquiètes de la part de nos gouvernants bien-aimés, « in love » comme on sait de la vérité rien que le vérité, la démokratie et les « droitsdelhomme » que l’on respecte si bien, bref après cet ouragan de mensonges et d’hypocrisie, voilà tout à coup deux autres sons de cloche.
- Le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki Moon, a déclaré, après avoir visité un camp de réfugié à la frontière turque qu’il n’y avait aucune évidence crédible que l’armée syrienne se prépare d’une façon où d’une autre a les utiliser contre qui que ce soit :
But just to be old fashioned: what’s the evidence of any threat? What’s the basis for all this? What, in short, are they all talking about? Yes, by all accounts Syria has nerve and chemical agents. But possession does not mean threat of use. Israel is not credibly threatening to use nuclear weapons against Iran, despite possessing them.
Equally, as yet there simply is little credible evidence Syria is threatening to use chemical or nerve agents against its own people. Finally, after days of evidence-free rhetoric from the US government and their ever-obedient Westminster franchise, it was left to UN boss Sec-Gen Ban Ki Moon to point out today that there is, as yet, no confirmation that Syria is preparing to use them.
“Recently we have been receiving alarming news that the Syrian government may be preparing to use chemical weapons. We have no confirmed reports on this matter,” Ban said after visiting a Syrian refugee camp in Turkey. Vague US “intelligence reports” are routinely and often unquestioningly trotted out in US papers as the basis for Obama, Panetta and Clinton wagging their fingers at Damascus.
(Sources : Channel 4 - Alex Thomson - 07.12.2012)
- Israël, qui semble assez clame à propos d’une éventuelle utilisation par l’armée syrienne d’armes chimiques.
Israeli Strategic Affairs Minister Moshe Ya’alon has downplayed the recent hysteria over Syria’s chemical weapons, insisting Israel does not believe it is at threat from the Assad government’s arsenal and that there has been no indication of their imminent use.
US officials have been the ones fueling reports of a possible use of the chemical weapons, and are likewise leading the call to threaten war against Syria if they are used. So far, however, no evidence has been presented to that effect.
The lack of concern from Israel is telling about the seriousness of the putative “threat,” however, particularly given this Israeli government’s tendency to see existential threats in almost anything
(Sources : Antiwar - Jason Ditz - 09.12.2012)
La question est désormais de savoir pourquoi toute cette hystérie est orchestrée maintenant ?
Est-ce le prélude à une intervention au sol ?
Est-ce pour détourner l’attention de ce qui se passe en Egypte où d’autre chose ?
Dans tous les cas de figure, gardons en mémoire le précédent irakien, et attendons-nous à de fausses nouvelles et à des provocations de plus en plus fréquentes et de plus en plus grosses. Car il semblerait que plus c’est gros plus çà passe.
Par les temps qui courent, il nous faut donc apprendre à se méfier systématiquement de la désinformation continuelle venant des médias officiels de déférence, et faire l’effort critique nécessaire pour tenter d’y voir clair parmi les flots boueux de ce que l’on nomme encore « l’information ».
Mais pour le moment, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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