Notre allié, celui dont les kakistocrates qui nous gouvernent nous chantent les louanges avec des larmes dans leurs gosiers secs, nous voulons parler de ce grand pays démokratique ayant pour nom le Qatar ; notre allié pour la vie, donc, a encore fait parler de lui de manière assez peu plaisante bien que nos médias "aux ordres" n'aient que peu aborder cette affaire, voire pas du tout.
De quoi parlons-nous ?
Nous parlons de ces e-mails révélés au public par des hacktivistes ayant forcé le serveur de la firme de défense britannique Britam. Parmi les innombrables données rendues publiques, il se trouve parmi elles un mail particulièrement intéressant... et effrayant.
Il s'agit d'un mail envoyé le 24 Décembre 2012 par un dénommé David Goulding (Britam Defence’s Business Development Director) à Philipp Doughty (Britam Dynamic Director). De grâce ne nous demandez pas ce qu'est un "Dynamic Director", nous n'en n'avons absolument aucune idée....
Peu importe.
Vous pouvez accéder au mail original ici tandis que la traduction vous est livré ci-dessous :
Phil,
Nous avons une nouvelle offre. Cela concerne encore la Syrie. Les Qataris nous font une offre très intéressante et jurent que l'idée est approuvée par Washington.
Nous devrons livrer un CW (abréviation pour "Chemical Weapon" où arme chimique) à Homs, un obus G d'origine soviétique mais de provenance libyenne, semblable à ceux qu'Assad devrait posséder lui-même. Ils veulent que nous déployions du personnel Ukrainien parlant russe là-bas et faire une vidéo de tout cela.
Franchement, je ne crois pas que ce soit une bonne idée, bien que les sommes offertes soient énormes. Quelle est ton opinion ?
Kind regards,
David
Il faut garder en mémoire les nombreuses rumeurs circulant depuis des mois à propos de la Syrie et des armes chimiques pour interpréter la signification de ce mail. Et des autres dont nous n'avons pas connaissance.
Rappelons-nous les différents avertissements, depuis Août dernier, de la part de l'ex sauveur de l'humanité (Obama) comme d'autres de ses congénères du même acabit, à propos de la ligne rouge à ne pas franchir par le gouvernement syrien : l'utilisation d'armes chimiques. Alors qu'il n'en n'avait jamais été question auparavant.
D'autre part, d'autres rapports avaient circulé en leur temps à propos de véhicules sanitaires achetés par les saoudiens et équipés de filtres contre les gaz et les produits chimiques (on parlait de 1400 véhicules) ainsi que de 400 véhicules transports de troupes équipés de la même manière.
Ne pas oublier non plus la fameuse vidéo montrant nos alliés terroristes utilisant du gaz où des produits chimiques contre des lapins, ce qui accréditait la thèse qu'ils en avaient déjà obtenu.
Mais d'où ?
De Libye, comme les mercenaires et les armes.
Puisque, grace à nous et à nos alliés qataris et saoudiens, les islamistes ont pu mettre la main sur les stocks d'armes de Khadaffi, y compris sur certaines armes chimiques. Étant donné que ces mêmes armes se retrouvent aujourd'hui en Syrie aux mains des terroristes, eux-mêmes importés de Libye, parmi d'autres régions du monde musulman, pourquoi certaines armes chimiques n'auraient-elles pas empruntées le même chemin en dépit des dénégations du gouvernement libyen actuel ?
Abdulhakim Belhadj, head of the Tripoli Military Council and the former leader
of the Libyan Islamic Fighting Group, "met with Free Syrian Army
leaders in Istanbul and on the border with Turkey," said a military
official working with Mr Belhadj. "Mustafa Abdul Jalil (the interim
Libyan president) sent him there."
The meetings came as a sign of a growing ties between Libya's fledgling
government and the Syrian opposition. The Daily Telegraph on Saturday
revealed that the new Libyan authorities had offered money and weapons to
the growing insurgency against Bashar al-Assad.
Mr Belhaj also discussed sending Libyan fighters to train troops, the source
said. Having ousted one dictator, triumphant young men, still filled with
revolutionary fervour, are keen to topple the next. The commanders of armed
gangs still roaming Tripoli's streets said yesterday that "hundreds"
of fighters wanted to wage war against the Assad regime.
(Sources : The Telegraph - 27.11.2011)
Syrian rebels held secret talks with Libya's new authorities on Friday,
aiming to secure weapons and money for their insurgency against
President Bashar al-Assad's regime, The Daily Telegraph has learned.
At the meeting, which was held in Istanbul and included Turkish officials, the
Syrians requested "assistance" from the Libyan representatives and
were offered arms, and potentially volunteers.
"There is something being planned to send weapons and even Libyan
fighters to Syria," said a Libyan source, speaking on condition of
anonymity. "There is a military intervention on the way. Within a few
weeks you will see."
(Sources : The Telegraph - 25.11.2011)
Pour le moment nous n'en sommes qu'au tout début de cette affaire, qui sera peut-être rapidement étouffée dans l'oeuf.
Où pas.
Nous verrons bien.
Toutefois, restons prudents en ce qui concerne l'authenticité de ce mail. Non pas que nous en doutions à priori mais, par prudence, il vaut mieux garder un doute à l'esprit dans ce genre d'affaire.
En revanche nous n'avons certainement aucun doute sur le fait que nos alliés Qataris où autres n'hésiteraient pas à provoquer ce genre d'opérations si cela pouvait leur permettre d'atteindre leur but : l'élimination du régime Syrien. A noter d'ailleurs, que le but en question parait s'éloigner de plus en plus en dépit de ce que peuvent raconter les médias de désinformation que nous subissons quotidiennement. Ce qui pourrait expliquer le recours à ce genre de manipulations qui montreraient combien leurs auteurs sont désespérés de parvenir à leur but.
La morale de cette histoire est que nous devons rester sur nos gardes, armé d'une grande dose de scepticisme. Si soudain on venait nous clamer aux oreilles que des armes chimiques aient été utilisées par l'armée syrienne contre la population syrienne, qui soutient le régime en majorité, nous devrions nous montrer plus que circonspect.
Pendant ce temps là, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Les Israéliens ont effectué un raid aérien contre la Syrie Mardi soir.
Bien sûr, on entend beaucoup "d'experts" qui nous assènent des "vérités", des "faits", des "analyses" et autres boniments. Pour le moment toute l'affaire parait assez confuse et contradictoire, et ce d'autant plus que les Israéliens n'ont fait aucun commentaire.
Tout d'abord qu'est-ce qui fût attaqué ?
- Un convoi se dirigeant vers le Liban et transportant des armes et du matériel de défense anti-aérien d'origine russe (nous aimons beaucoup cette précision !) à destination du Hezbollah, comme le clament les USA ?
- Un complexe de recherche militaire ayant pour but le développement d'armes nouvelles destinées aux alliés de la Syrie (c'est à dire aux ennemis d'Israël, le Hezbollah en particulier), comme le prétendent les Syriens, précisant que l'attaque en question a fait deux morts et cinq bléssés ?
Ensuite pourquoi avoir lancé cette attaque, et surtout pourquoi maintenant ?
Nous n'en savon rien pour le moment.
En revanche, nous pouvons d'ores et déjà avancer que ce raid ne peut que profiter à Bachar El Assad en confirmant ces propos, à savoir que la Syrie est victime d'un complot de l'étranger dont Israël est partie prenante.
Nous ne pensons pas, pour notre part, que ce raid fut effectué en coordination avec quelque milice terroriste islamiste que ce soit, bien que ce sera probablement ce qui sera retenu par une grande partie de la population arabe du Moyen-Orient. Et nous n'adhérons pas non plus aux glapissements des "experts" prédisant que ce raid est l'annonce de "l'invasion" de la Syrie par les Occidentaux et autres "alliés".
Dans ce cas, où sont les troupes, où sont les avions et les bateaux ? Et puis ce serait aller à l'encontre de tout ce qui se dit depuis des semaines, à savoir : pas d'intervention.
A notre avis c'est un raid préparé par les Israéliens, secrètement et en fonction de leurs propres impératifs, sans tenir compte de ceux des autres.
Et pourquoi le feraient-ils ?
Ceci dit, en terme de communication, ce raid pourrait bien être bénéfique à Bachar El Assad.
A nouveau, la population se retrouve dans la rue pour manifester sa fureur contre son gouvernement.
A nouveau, le sang coule.
Mais ce n’est plus le même Président que la dernière fois.
Moubarak fût contraint à la démission par les militaires qui finirent par s’entendre avec les Frères Musulmans pour leur laisser le pouvoir et la présidence de l’Etat à condition que ces derniers ne touchent pas aux privilèges et aux intérêts économiques des militaires et que ceux-ci puissent s’en aller sans être poursuivi par la justice.
Ainsi fût fait.
On s’imagina que la révolution était ainsi terminée et que tout rentrerait dans l’ordre. Chacun pensa que tout le monde rentrerait chez soi et reprendrai sa misérable vie quotidienne sans broncher, se contentant des réformes constitutionnelles arrangées entre Frères Musulmans et militaires. Mais la Présidence est restée aussi forte que naguère sous Moubarak et les militaires sont toujours aussi puissants. La différence aujourd’hui est que les Frères Musulmans ne peuvent pas s’empêcher de verrouiller tranquillement tous les centres du pouvoir alors qu’ils ne furent élus que par une minorité de la population en âge de voter (plus de 60% d’abstentions) et que leur popularité est en chute libre étant donné leur incapacité à arranger une situation économique dramatique (voir notre article à ce sujet ici).
Les USA et leur valetaille européenne soutiennent Morsi et ses Frères Musulmans, comme ils soutiennent d’ailleurs les Frères Musulmans en Syrie et ailleurs lorsque cela sert leurs intérêts. Mais également, rendons leur justice sur ce point, parce qu’ils s’imaginent que les FM sont les meilleurs remparts contre les salafistes. Le raisonnement est peut-être bon lorsqu’il n’y a aucune autre alternative aux FM, mais lorsqu’il existe un gouvernement en place, laïc et stable, protégeant les minorités vivant sur son territoire, comme en Syrie, on peut légitimement se poser la question de l'intérêt qu’il y a à renverser le dit gouvernement au profit des Frères Musulmans.
Bref, les USA viennent de faire savoir que le gouvernement US et l’ex sauveur de l’humanité soutenaient sans réserve le Président Morsi et ses Frères Musulmans alors que l’émeute sévit dans les rues des principales villes d’Egypte : en tout cas Port Said, Ismailia et Le Caire, villes où Morsi a décrété un couvre-feu pendant 30 jours afin de calmer le jeu. C’est le contraire qui s’est produit et la population s’est fait un devoir de ne pas respecter le dit couvre-feu.
Désormais, plus de 55 morts après le début des émeutes, sans parler des centaines de blessés, après que le ministre de la défense ait déclaré que si la crise politique n’était pas réglée rapidement l’état risquait de s'effondrer, après que le gouvernement ait lancé un appel au dialogue avec l’opposition, refusé par celle-ci il y a deux jours, puis soudain acceptée par un de ses leaders El Baradei aujourd’hui même, sans doute sous pression amicale de la part d’Occidentaux paniqués et de l’armée, bref après tous ces événements précipités, on se demande ou tout cela va mener.
A la guerre civile et au chaos où à la prise du pouvoir par l’armée où bien par les salafistes ?
Une chose est sûre : l’armée ne laissera pas les salafistes prendre le pouvoir sans s’y opposer. Et il est bien possible que, le sachant, cela explique pourquoi ces derniers ont approuvé hautement l’acceptation par El Baradei de rencontrer les représentants du gouvernement et des salafistes pour mettre un terme à la crise en trouvant un arrangement politique.
« Consensus », mes petits chéris ; endormons les braves gens. On aura le temps de couper les têtes après cela.
Ce faisant les salafistes gagnent du temps. Cela leur permet de s’organiser pour faire face aux épreuves à venir en s’armant avec des armes qu’ils font venir de Libye (merci qui ?), financées par leurs mentors saoudiens qui détestent les Frères Musulmans qu’ils voient comme un danger mortel pour leur propre régime. Les salafistes savent que le temps n’est pas encore venu pour eux, les Frères Musulmans n’ayant pas encore assez échoué, la situation n’étant pas encore assez explosive ni catastrophique pour qu’ils soient vus comme un recours possible par un plus grand nombre de gens, ceux qui avaient mis leurs espoirs dans les FM où dans les partis d’opposition. Les Salafistes, eux, ont besoin d’un écroulement général et d’une situation chaotique afin de prendre le pouvoir et d’établir leur régime wahhabite.
Nos alliés Saoudiens seront alors pleinement rassurés et satisfaits.
Désormais attendons de voir ce que donnera la rencontre entre les représentants de l’opposition, totalement désunie et de ce fait incapable de profiter des événements pour acquérir une stature politique plus crédible, et le gouvernement.
Gageons qu’il en sortira une bouillie pour les chats et que rien ne changera. Où plutôt que le chaos va s’installer gentiment dans le pays, comme prévu (ici).
Car il y a une autre question que nous devons nous poser : la population, celle qui est actuellement dans la rue, celle qui pense que sa révolution lui a été volée (ce qui est vrai) et qu’il faut la poursuivre jusqu’au bout, définitivement, cette partie de l’équation acceptera t’elle de jouer le jeu à nouveau ? Acceptera t’elle de se faire avoir une seconde fois ? Acceptera t’elle ce que lui minauderont des politiciens discrédités ?
Gageons que certains (les salafistes par exemple) s’emploieront à lui faire croire qu’il ne faut rien céder, cette fois.
Pendant ce temps, le FMI et le gouvernement égyptiens négocient un énième prêt qui ne sera jamais remboursé, ce que tout le monde sait.
Mais l’Egypte vaut bien un prêt de plus, non ?
Pendant ce temps là, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Eh bien voilà, il semblerait soudain que les vendeurs de rêve à deux balles (ceux des autres bien entendu) soient en train de se réveiller. Où plutôt qu'ils fassent semblant de se réveiller maintenant. Maintenant qu'ils sont au pouvoir et qu'ils se retrouvent avec la charge d'administrer un état en faillite sur les bras.
Nous ne croyons d'ailleurs pas que Michel Sapin ait jamais cru une seconde que la France n'était pas en faillite bien que pour des raisons politiciennes il n'ait pas été autorisé à le dire jusque là.
Mais aujourd'hui c'est fait : nous sommes en faillite.
Michel Sapin l'a affirmé en commentant une déclaration de Fillon, l'ex-premier ministre de la France, qui a dit que la France était en faillite. Sapin a précisé à son tour :
"En tout cas il a laissé la France totalement en faillite".
"C'est pas moi c'est lui."
Ce qui est vrai.
Mais ce qui est faux c'est que ce n'est pas Fillon qui en est le seul responsable. Les socialistes sont tout aussi responsables que les autres de l'état catastrophique des finances françaises bien qu'il soit vrai que les partis dits de droite furent au pouvoir sans interruption depuis 2002 et qu'ils n'ont rien entrepris pour réduire la dette sans parler de réduire les dépenses gouvernementales.
Mais le problème de la dette remonte à bien plus loin puisque pas un seul budget ne fut équilibré depuis 1975. Bisounours et le meilleur des mondes sont des rêves qui ont duré jusqu'à aujourd'hui. Ils sont désormais sur le point de prendre fin par la force des choses... et des finances publiques.
Mais ce n'est pas seulement un problème de la dette. La dette n'est que la conséquence d'un problème bien plus profond intrinsèquement lié au système politique dans lequel nous survivons et qui ne permet aux politiciens de se faire élire qu'en promettant des choses impossibles à tenir sans de graves conséquences pour l'ensemble de la nation. C'est un système qui encourage l'irresponsabilité à tous les niveaux, y compris le premier d'entre eux : nous, les votants. Car c'est bel et bien le corps électoral qui élit les guignols qui nous gouvernent, et c'est bien nous qui faisons semblant de croire aux promesses qu'ils nous tiennent depuis des dizaines d'années. Et nous ne parlerons pas des exigences et des caprices de ce même corps électoral
Pourtant, c'est encore nous qui restons apathiques face aux lois qui ne cessent de passer au Parlement pour restreindre toujours plus nos liberté, sans parler de celles qui vont ruiner tous les épargnants afin de rembourser les dettes d'état et sauver les banques.
Que faisons-nous contre cela ? Protestons-nous dans les rues ? Manifestons-nous notre opposition ?
Non, on se contente, pour les plus vindicatifs d'entre nous, d'écrire quelques lignes sur des blogs qui seront bientôt interdits au nom de notre sécurité.
Mais ce n'est pas grave du tout.
Tout va bien : nous sommes en faillite, c'est officiel, et nous serons tous volés de toute notre épargne pour sauver l'état qui nous emprisonne dans la ouate que nous aurons payé volontairement avec nos impôts qui permettent de sauver les banques.
Faites de beaux rêves, chers lecteurs, tout va bien et tout le monde est ravi à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Voilà enfin le fameux évènement tant attendu, le discours qui allait changer la face de l’Europe, voilà donc la harangue, aussi crainte qu'espérée tout à la fois, prononcée.
Et qu’en ressort t’il donc ?
Eh bien franchement, peu de chose.
Autant pour les eurosceptiques tory, qu’on nous présente « aux anges », que les pro européens, qu’on nous annonce « hystériques », nous serions plutôt d’avis que Cameron a botté en touche.
Qu’a t’il annoncé à part qu’il promettait de tenir un référendum en 2017 afin que le bon peuple anglais puisse donner son avis sur la participation du Royaume-Uni à l’Europe après qu’il ait réussi à renégocier la participation du RU sur d’autres bases.
C’est bien tout çà.
Mais cela implique tout de même d’avoir à l’esprit certains détails.
- Il faudra savoir si, dans cinq ans, il existera toujours un Royaume-Uni, où s’il ne restera que l’Angleterre proprement dite. Car si l’Ecosse a fait sécession entre temps cela pourrait changer la donne de manière considérable, sachant que les Écossais semblent beaucoup plus favorables à l’intégration européenne que les Anglais. Si les Écossais sont dans l’Europe au moment du référendum, il est possible que cela ait de l’influence sur l’issue du scrutin.
- Cameron fait une promesse qu’il pourrait être en mesure de ne pas tenir. En effet, il y aura des élections générales en 2015 et il n’est pas du tout assuré que Cameron soit toujours au pouvoir à ce moment là, d’une part, et d’autre part que, dans le cas contraire, il soit réélu. A moins d’un miracle. Mais dans les circonstances actuelles et à venir il vaudrait mieux ne pas trop faire confiance aux miracles...
- Ce discours intervient au moment même où l’Allemagne et la France ont fait une déclaration commune indiquant qu’elles présenteraient en Juin à leurs partenaires européens un programme pour renforcer encore l’intégration européenne. Dans ces conditions, comment Cameron peut-il demander des exemptions pour son pays, c’est à dire moins de règles communes, alors que les autres choisiront probablement le chemin inverse, si l’on en croit les propos de nos zélites bien-aimées ?
- Ce discours apparaît confus et sans direction ; un coup de barre à droite, un coup de barre à gauche, « je t’aime moi non plus ». De plus Cameron a bien pris soin de ne pas préciser ce qu’il entendait négocier et encore moins les pouvoirs qu’il voulait que l’Angleterre rapatrie de Bruxelles. Il est également difficile de percevoir, à travers ce discours, si Cameron lui-même est pour où contre la participation de son pays à l’Europe en cas d’échec des négociations avec Bruxelles. Que fera t’il si l’UE refuse ses conditions, comme c’est prévisible ? Pour où contre ? Pas de réponse.
- A noter l’inquiétude du maître US. A nouveau les USA ont fait savoir qu’ils préféraient le Royaume-Uni dans l’Europe plutôt qu’en dehors. Il est vrai que si le RU sortait de l’UE, les USA perdraient une très grande part de leur influence sur le continent, idée qui ne leur plait pas du tout, bien évidement. Fort heureusement ils ont encore la France sarkollande, désormais bien arrimé à leurs moindres désirs.
Globalement le discours fût mal reçu par les partenaires européens qui furent presque unanimes à déclarer qu’il n’était pas question d’avoir une « Europe à la carte », en fonction des convenances de chacun des participants ; une Europe où chacun prend ce qui lui convient sans en avoir les inconvénients. Ce qui, tout bien considéré, est plutôt logique. D’autre part Angela Merkel fut très prudente, affirmant son désir de négocier, bien que ce soit sous certaines conditions qui risquent fort de ne pas du tout entrer dans les projets « révisionnistes » de Cameron.
Le discours tant attendu risque fort de n’atteindre aucuns des buts escomptés par Cameron, sachant que le principal, et peut-être même le seul, était bien de ressouder autour de lui un parti tory en proie à une opposition de plus en plus forte de la part de ses eurosceptiques, ainsi que de contrer le parti anti-Europe de Nigel Farrage dont la popularité grandissante inquiète plus d’un tory.
Il est fort probable, voire quasiment certain, qu’il n’obtiendra rien des Européens, à part des arrangements cosmétiques de façade qui, selon nous, seront eux-mêmes de plus en plus difficiles à obtenir au fur et à mesure que l’intégration européenne se renforcera, que cela nous plaise ou non. De toute manière cette intégration sera accélérée avec l’aide de la crise sous forme de réformes zindispensables pour le bien des peuples ; d’ailleurs, comme déjà dit plus haut, l’Allemagne et la France viennent d’annoncer qu’ils allaient s’y mettre sérieusement et qu'ils feront des propositions en ce sens en Juin.
Nous parions que la joie des torys eurosceptiques risque fort d’être de courte durée et que ce discours pourrait bien empoisonner les élections de 2015 en faisant de l’Europe un enjeu majeur des élections, ce qui rendra ensuite la tâche de Cameron (comme de son successeur) infiniment plus difficile s’il était réélu. Ce qui risque fort de ne pas être le cas étant donné la situation économique et sociale dans laquelle risque de se débattre le RU à ce moment là.
Le discours de Cameron va probablement rapprocher l’Allemagne et la France dans leur volonté de profiter de la crise pour accélérer les réformes en vue de renforcer l’intégration européenne pour aboutir à une fédération, même si personne n’en parle. De même, ce discours risque d’aboutir à isoler encore un peu plus le RU en Europe, contrairement à ce qu’aurait pu penser Cameron même si, pour des raisons de tactiques dues aux circonstances, certains pays pourraient en profiter pour faire semblant de jouer cette carte anglaise. Mais nous parions que cela ne durera pas
Au bout du compte, ce pari de Cameron va échouer et contribuera encore un peu plus à isoler le RU en Europe. Et ce n’est pas dans la situation économique catastrophique de son pays que Cameron trouvera du réconfort ni un soutien à son pari qui parait pour le moins risqué et inconsidéré. Car, objectivement, rien ne le poussait à faire ce coup d’éclat en ce moment. C’était même probablement le pire moments pour faire ce genre de chose étant donné la situation générale qui ne donnera certainement pas aux Européens des envies de conciliation. De toute manière, pour Bruxelles, ce serait ouvrir la boite de Pandore qui mènerait à la désintégration de tout leur projet européen.
Cameron va à l’échec.
Il faudra qu’il en paye les conséquences.
La facture sera salée.
Mais pour le moment tout le monde est content à cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Sains petits rappels historiques. Car si l'histoire ne se répète pas, elle rime.
Deux vidéos déjà anciennes mais qui n'en demeurent que plus ... parlante au fur et à mesure que la crise s'étend et que nos brillants gouvernants nous y plongent avec toujours plus d'entrain en nous chantant toujours plus fort le refrain de la reprise au coin de la rue.
Conclusion : vendez vos "assurances vie" et achetez de l'or physique !
Nous vous recommendons fortement d'acouter cette interview de Nigel Farrage qui aborde là tous les grands sujets actuels, dont l'Europe bien évidemment.
Il nous fait regretter que personne de sa stature n'apparaisse en France pour faire œuvre d'alternative sérieuse à la kakistocratie qui nous gouverne.
Après avoir solennellement averti que la France n’interviendrait jamais au Mali, le Président Normalo 1er a ordonné à l’armée française d’intervenir.
Au Mali, bien évidemment.
Non seulement l’armée française intervient dans les airs à coup de bombardements, mais au sol également puisque notre Président bien aimé a ordonné à 500 soldats de se dépêcher de se rendre au Mali où l’on ne devait intervenir sous aucun prétexte.
Car figurez-vous, estimés lecteurs, que l’on vient de se rendre compte que le Mali était devenu une fourmilière à « islamistes » de la pire espèce : celle qui est contre nos intérêts. Car soyez convaincus qu’il y a deux espèces d’islamistes : les « islamistes » et les « islamistes ». Vous ne voyez pas la différence ? Cela saute pourtant aux yeux, car en dépit des apparences que pourraient nous donner l’orthographe, ce ne sont pas du tout les mêmes. En effet, notre politique étrangère d’une subtilité à l’image de nos gouvernants bien-aimés, pratiquée avec la virtuosité que l’on sait par « les meilleurs d’entre nous », notre politique des affaires étrangères, donc, dirigée par notre illustre Ministre des Affaires Etrangères de(s USA) la France sait, elle, fort bien distinguer les « islamistes » des « islamistes ». Et quand bien même nous, c’est à dire ceux qui ne faisons pas partie des « meilleurs d’entre nous », n’y verrions que du feu, eh bien croyez bien que ce n’est pas du tout la même chose : un « islamiste » n’a rien à voir avec un « islamiste » !
Il y a, par exemple, les « islamistes » qui sont nos alliés et que nous soutenions mordicus en Libye pour détruire le régime anti-islamiste de notre ex-allié le colonel Khadafi ; il y a les « islamistes », nos alliés chéris que nous convoyons à grands frais de Libye, du Pakistan, d’Irak où autre Yemen, pour aider à établir un état salafiste en Syrie en détruisant sauvagement un régime qui, malgré ses imperfections, protégeaient les minorités, notamment chrétiennes, druze où autres, de la folie de nos alliés « islamistes » wahhabites ; sans parler qu’il nous aidait à déjouer les projets d’attentats à Paris (lisez cet article très intéressant à ce propos ici) entrepris par les ... « islamistes », précisément, ceux-là même que nous aidons en ce moment en Syrie contre le régime qui nous aidait naguère contre ceux que nous aidons aujourd’hui...
Vous y retrouvez-vous, chers lecteurs ?
Non ? A la bonne heure, c’est tout à fait... « Normal »... car sachez que lui non plus ne s’y retrouve pas.
Ah, ah , ah, qu’est ce qu’on rigole dans la France « normalisée » !
Pour faire simple, selon « les meilleurs d’entre nous », il y a donc deux types d’islamistes : ceux qui correspondent à nos intérêts du moment, où ce que l’on croit être nos intérêts ; et ceux qui s’y opposent de la façon la plus incompréhensible qui soit pour des esprits aussi évolués que progressistes.
En effet, comment peut-on ne pas être progressiste, nous vous le demandons !
Comment peut-il encore exister des groupes d’individus, voir des populations entières qui ne soient pas enthousiasmées par les réalisations bouleversantes de notre « modèle » auto-proclamé de société mirifique. Songez donc, estimés lecteurs, aux « progrès » zéconomiques ébouriffants dans lesquels nous a plongé notre illustre société de la consommation ; où encore pensez deux secondes, pas plus surtout, aux « avancées » sociétales d’une portée rien moins que cosmiques que notre cher gouvernement tente de nous imposer en ce moment même.
Cela devrait pourtant paraitre « normal » à tous...
Eh bien, malheureusement, non, ce n’est pas le cas.
Car les « islamistes » que nous avons envoyés, armés et soutenus pour renverser le régime de notre récent ex allié, le colonel Khadhafi, ces mêmes « islamistes », donc, sont désormais ceux contre qui nous devons intervenir au Mali. Les amis d’hier et les ennemis d’avant hier sont devenus des terroristes à abattre de toute urgence aujourd’hui, au Mali, comme ailleurs demain et après demain lorsque nos alliés islamistes de Syrie que nous aidons autant que nous le pouvons contre un régime laïc et multiconfessionnel, chercheront à établir un Califat dans tout le Moyen-Orient en faisant tomber tous les régimes qui sont nos alliés d’aujourd’hui et qui seront os énnemis demain lorsqu’ils seront aux mains de nos alliés d’aujourd’hui (vous suivez ?) : la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les émirats, sans parler de notre chouchous entre tous, le Qatar. Ce jour-là, on va pouvoir rigoler encore un peu plus, surtout lorsque le baril de pétrole aura atteint les $ 150 voire les $ 200, où même les $ 300 comme le prédisent certains experts ( ce qui nous laisse logiquement l’espoir que cela n’arrivera pas ). Ce jour là, donc, nos alliés d’aujourd’hui se seront transformés en « ennemis de l’humanité ».
Mais, pour l’instant, nous partons en guerre dans un pays où il était hors de question de mettre un pied il y a quinze jours. Et nous allons combattre les « islamistes » qui étaient pourtant nos alliés islamistes il y a un an en Libye. D’ailleurs, nous sommes étonnés que le Ministre de la défense Français ait été surpris que les dits « islamistes », ceux que nous sommes désormais chargés de combattre au Mali, possèdent de très bons armements et en grande quantité... Cela nous parait extraordinaire ! Comment pouvons-nous être surpris étant donné que c’est nous qui, non seulement leur avons fourni ces dits armements avec lesquels ils nous combattent aujourd’hui, mais qu’en plus de tout nous les avons entrainé ? Quand aux armes que nous ne leur avons pas fournis, ce sont celles qu’ils ont pillés dans les arsenaux de notre ex allié Khadafi qui, lui, s’était fourni chez nous où nos alliés, voir les Russes. Cela nous parait donc vident que nos ex alliés « islamistes » soient bien armés. Cela tombe sous le sens puisque une partie au moins de leur armement vient directement de chez nous.
Heureusement, en dépit de ces désagréments somme toute mineurs, tout cela est excellent pour notre économie bien-aimée - Amen.
Pour ne pas vous dépayser, chers lecteurs, il se produira donc exactement la même chose lorsque nos alliés « islamistes » d’aujourd’hui, ceux qui combattent en Syrie, se transformeront soudain par un coup de baguette magique en des ennemis à éliminer, demain où après demain, lorsqu’ils s’attaqueront à l’Arabie Saoudite où à la Jordanie, sans parler du Qatar, notre petit dernier, après avoir fait de la Syrie la base de départ pour leur conquête du Moyen-Orient, et du monde musulman en général, comme un de leurs leaders vient de le déclarer à un journal saoudien : la Syrie n’est qu’un début.
Nous ne doutons donc pas que les « meilleurs d’entre nous » seront à nouveau très surpris, comme aujourd’hui, de la qualité et du nombre des armements de nos ennemis ex alliés ; C’est vrai que nous n’avons pas mégoté, sans parler des Qataris qui dépensent sans compter grâce au gaz que nous leur achetons à crédit !
Car, nous ne sommes pas des rats, nous sommes bons et généreux... Avec nos ennemis en tout cas ; avec nos alliés c’est une autre histoire.
Il faudrait demander à khadafi ce qu’il en pense...
A Bachar Al-Assad aussi d’ailleurs, il a certainement une idée sur la question. Quant à savoir s’il nous préviendra dans un avenir proche des projets des terroristes à Paris, comme il l’a fait la dernière fois en 2008, très raisonnablement, nous pouvons avoir un très léger doute.
Bref, le problème que les « meilleurs d’entre nous » n’ont pas encore compris, c’est que les « islamistes » et les « islamistes », les « bons » où les « mauvais », la vérité est que ce sont les mêmes... C’est juste une question de « circonstance » c’est tout, car leur projet ne change pas quoi qu’il arrive.
Car, contrairement à ce que pensent «les meilleurs d’entre nous », il n’y a qu’une sorte d’islamiste : celui qui veut établir la sharia et le sunnisme dans tous les pays musulmans pour recréer l’hypothétique califat.
Il n’y a pas de bons où mauvais islamistes, il n’y a que des islamistes, point barre. De même qu’il n’y a pas de « bons » où de « mauvais » terroristes : il n’y a que des terroristes. Et nous ne pouvons en aucun cas soutenir ni les uns ni les autres, quelles que soient les justifications humanitaristes et bla bla bla susurrées par « qui vous savez »... Car, eux, les terroristes et autres islamistes, ont un projet en tête, et nous n’en faisons pas partie.
Car si c’était le cas, nous ne serions pas obligés d’envoyer l’armée au Mali.
Pendant ce temps là, tout le monde est toujours content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
On savait depuis quelques années que la cote de popularité du Congrès US auprès des Américains descendait chaque année toujours plus bas. Mais aujourd’hui, il est difficile de faire pire puisque depuis un an tous les sondages montrent que la cote d’approbation du Congrès oscille entre 7% et 11% de sentiments positifs tandis que 85 % des interrogés ont une vue négative des membres du Congrès US.
C’est ainsi que le PP (Public Policy Polling) a eu l’idée de changer sa manière de mesurer la popularité des membres du Congrès en posant des questions par comparaison entre, par exemple, les cafards et le Congrès US.
Cela donne les résultats suivants :
- Si c’est ennuyeux d’avoir des poux, au moins on peut s’en débarrasser, ce qui n’est pas le cas des membres du Congrès comme le montre à l’évidence leur taux de renouvellement lors des dernières élections. Les poux l’emportent donc avec 67% contre 19% pour les parlementaires US.
Si les choux de Bruxelles peuvent nous avoir paru immondes lorsque nous étions enfants, ile st évidents qu’aujourd’hui ils nous apparaissent beaucoup moins dégoutants que le Congrès. Les chaux de Bruxelles l’emportent avec 69 % contre 23% pour le Congrès.
Si les colonoscopies peuvent être désagréables, au moins elles peuvent servir à une amélioration ce qui ne semble pas être le cas des membres du Congrès selon les interviewéw. Colonscopies : 58% / Congrès : 31%
On peut peut-être se faire avoir par un vendeur de voitures d’occasion (57%) mais c’est encore bien pire avec le Congrès (32%).
Même secourir la France financièrement plusieurs fois dans les années qui viennent remporte plus d’adhésion que le Congrès : 56% contre 37% !!!
Bref, nous n’allons pas continuer en vous donnant toute la liste des questions, cela est suffisant pour vous donner le ton. En dépit du caractère un peu sarcastique des questions, voire caricatural, il n’empêche que ce sondage, comme tous ceux qui ont été effectué cette année avant celui-ci, montre à nouveau à quel point les Américains peuvent avoir une piètre opinion de leurs représentants, qu’ils soient Sénateurs où membres de la Chambre des Représentants, précisément.
Cette impopularité de ce que l’on nomme « Washington », c’est à dire tous les représentants de la machine gouvernementale US et ce qui y est associée, c’est à dire les médias et les lobbys innombrables qui ont corrompus le Congrès jusqu’à la moelle, tout cela est l’objet d’un rejet croissant de la part de la population. Plus la situation se dégrade, plus le mécontentement grandit face à ce qui est vu comme l’incapacité du Congrès à prendre les décisions nécessaires pour tirer le pays d’affaire.
Rarement le pays n’aura été autant divisé qu’aujourd’hui. Et ces désaccords ne portent pas sur des questions secondaires mais bien de plus en plus sur des questions fondamentales, qu’elles soient économiques, politiques où sociales. Certaines d’entre elles remettent en cause le système lui-même.
Car il s’agit aujourd’hui de décider quels chemins les USA prendront pour se sortir de la situation dans laquelle ils se trouvent. Il s’agit de savoir si les USA accepteront la fin de l’unilatéralisme pour s’y adapter au mieux, où bien s’ils voudront persévérer dans une voie sans issue pour eux, sauf à verser dans le ravin qui est au bout de la course. Plus profondément, et donc beaucoup plus dangereux pour le système puisque cela implique sa destruction, il s’agit de savoir si l’on veut persévérer dans un modèle centralisateur qui est au bout de ses capacités, où si l’on veut relâcher l’étau du pouvoir fédéral et rendre aux états fédérés leur autonomie, et ainsi leur liberté aux populations. En bref, centralisation toujours plus excessive et couteuse pour sauver l’oligarchie au pouvoir, quitte à provoquer l’effondrement final sans égard pour les 99 %, ou bien amorcer une décentralisation radicale de type Jeffersonienne afin d’aménager une transition qui sera certainement moins traumatisante que l’effondrement général vers lequel on se dirige à grand pas si rien ne change. Pour cela il faudrait que l’oligarchie cesse de se cramponner au pouvoir.
Au risque de vous surprendre, nous avons quelques doutes à ce sujet. C’est aussi, espérons-le, le début d’une bataille entre un pouvoir central enfin perçu comme de plus en plus oppressant et tyrannique, destructeur des libertés individuelles au mépris de la Constitution, et une population, où au moins une partie d’entre elle, qui se réveille et réagit contre l’omnipotence toujours plus grande de ce pouvoir central, que d’aucun n’hésite plus à qualifier de fasciste, afin de reconquérir des libertés sérieusement érodées depuis des décennies.
A ce propos d’ailleurs, le débat qui fait rage actuellement à propos des armes à feu fait partie prenante de ce malaise général à propos des libertés individuelles de plus en plus menacées par l’état. Le débat à propos des armes à feu aux USA est un débat sur la liberté individuelle face à un état oppresseur qui remonte directement à 1776 et à la guerre d’indépendance. C’est pour cette raison qu’il suscite tant de passions et qu’il risque de provoquer beaucoup plus de troubles qu’on ne pourrait le croire. Pour de nombreux Américains, le droit de posséder des armes à feu est en fait la liberté reconnue à chacun de se défendre s’il le faut contre les empiètements de l’état sur la liberté des citoyens. Dans une ambiance aussi surchauffée qu’aujourd’hui, une atmosphère dans laquelle les empiètements de l’état fédéral sur les libertés apparaissent de plus en plus insupportables à de nombreux Américains, cette question de la libre possession des armes à feu revêt une importance symbolique fondamentale. A juste titre d’ailleurs.
Au-delà du côté un peu farfelu de ce sondage, il n’en demeure pas moins qu’il révèle une fois de plus que le divorce entre l’oligarchie US, représentée par Washington, et la population grandit jusqu’à prendre des proportions inquiétantes. Dans cette conjoncture de mécontentements exacerbés par une crise qui s’approfondit toujours plus, il est fort possible que des questions qui auraient pu paraitre anodines en d’autres temps deviennent soudain les vecteurs d’explosions sociales graves. La question des armes à feu pourrait faire partie de celles-ci.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Comme c'est la saison des taxes, laissez-moi vous l'expliquer en termes simples que tout le monde peut comprendre.
Imaginons que tous les jours, 10 amis se retrouvent pour boire une bière et que l'addition totale se monte à 100 euros.
(On reste dans le simple : cela ferait 10 euros par personne !)
Mais nos 10 amis décidèrent de payer cette facture selon une répartition qui s'inspire du calcul de l'impôt sur le revenu !
Ce qui donna ceci :
> · Les 4 premiers (les 4 plus pauvres !), ne paient RIEN.
> · Le 5ème paye 1 euro > · Le 6ème paye 3 euros > · Le 7ème paye 7 euros > · Le 8ème paye 12 euros > · Le 9ème paye 18 euros > · Le dernier (le plus riche !) paye 59 euros.
Les dix hommes se retrouvèrent chaque jour à boire leur bière et semblaient assez contents de leur arrangement.
Jusqu'au jour où le tenancier décida de leur faire une remise de fidélité !
« Comme vous êtes de bons clients, j'ai décidé de vous faire une remise de 20 euros sur la facture totale ...
... vous ne payerez donc désormais vos 10 bières que 80 euros ! »
Le groupe décida de continuer à payer la nouvelle somme de la même façon qu'ils auraient payé leurs taxes.
Les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement.
Mais comment les 6 autres, (les clients payants) allaient-ils diviser les 20 euros de remise de façon équitable ???
Ils réalisèrent que 20 euros divisé par 6 faisaient 3,33 euros. Mais, s'ils soustrayaient cette somme de leur partage, alors le 5ème et 6ème homme,
devraient être payés pour boire leur bière !!!
Le tenancier du bar suggéra qu'il serait plus équitable de réduire l'addition de chacun d'un pourcentage du même ordre.
Il fit donc les calculs ... ce qui donna ceci :
> · Le 5ème homme, comme les quatre premiers ne payeront plus rien. (un pauvre de plus !) > · Le 6ème payera 2 euros au lieu de 3 (33% réduction) > · Le 7ème payera 5 euros au lieu de 7 (28% de réduction)
> · Le 8ème payera 9 euros au lieu de 12 (25% de réduction) > · Le 9ème payera 14 euros au lieu de 18 (22% de réduction) > · Le 10ème payera 50 euros au lieu de 59 euros (16% de réduction)
Chacun des six « payants » paya moins qu'avant et les 4 premiers continuèrent à boire gratuitement !!!
Mais ... une fois hors du bar, chacun compara son économie :
« J'ai eu seulement 1 euro sur les 20 euros de remise ! »,
dit le 6ème et, en désignant du doigt le 10ème il ajouta :
« Lui, il en a eu 9 !!! »
« Ouais ! dit le 5ème, j'ai seulement eu 1 euro d'économie moi aussi ... »
« C'est vrai ! » s'exclama le 7ème « pourquoi le 10ème aurait-il 9 euros d'économie alors que je n'en ai eu que deux ? ...
... c’est anormal que ce soit le plus riche qui bénéficie de la plus importante réduction ! »
« Attendez une minute » cria le 1er homme, « nous 4 n'avons rien eu du tout ...donc, ce système exploite les pauvres !!! »
Les 9 hommes cernèrent le 10ème et l'insultèrent ... et le
lendemain notre 10ème homme, (le plus riche !) ne vint pas boire sa
bière !
Aussi, les 9 autres s'assirent et burent leur bière sans lui. Mais quant vint le moment de payer leur note, ils découvrirent quelque chose d'important :
Ils n'avaient pas assez d'argent pour payer ne serait-ce que la moitié
de l'addition ! Et cela, mes chers amis, est le strict reflet de notre
système d'imposition.
Les gens qui payent le plus de taxes tirent le plus de
bénéfice d'une réduction d’impôts, mais ceux qui ne paient pas d'impôt
s'estiment lésés !
Taxez les plus forts, accusez-les
d'être riches et ils risquent de ne plus se montrer désormais ... et
d'aller boire leur bière à l'étranger !!!
Moralité :
Pour ceux qui ont compris ... aucune explication n'est nécessaire !!!
Pour ceux qui n'ont pas compris ... aucune explication n'est possible !
Bassam Tahhan commente le discours du Président Bachar Al-Assad que vous pouvez voir et entendre en Anglais ici. Nous n'avons pas besoin de faire de commentaires car tout est dit par Bassam Tahhan.
Damas / Le président Bachar al-Assad a prononcé
aujourd'hui, dimanche, à Dar al-Opéra (maison de l'opéra) à Damas une
allocution dans laquelle il a abordé les derniers développements en
Syrie et dans la région.
"Je regarde les
visages des mes compatriotes, tous tristes et mélancoliques, les yeux
des enfants d'où s'est effacé le sourire, et les mains des vieilles
femmes levées au bon Dieu le priant pour un fils, une fille ou un
petit-fils". Par ces mots le président al-Assad a commencé son discours
ajoutant: "Nous nous rencontrons aujourd'hui alors que la souffrance
règne en Syrie d'où la sécurité et la sûreté s'est absentée, que des
mères ont perdu leurs fils, des familles ont perdu leur chef, des
enfants devenus orphelins, des martyrs, des déplacés et des portés
disparus".
Le président Bachar al-Assad a
rappelé que les nuages noirs cachent les rayons du soleil, c'est vrai,
mais elles apportent la pluie, la pureté et l'espoir.
"Du
sein de la douleur naît l'espoir et du fond de la souffrance les
meilleures solutions peuvent être tirées", a fait noter le président
al-Assad, faisant remarquer que l'état affectif seul ne suffit pas pour
compenser la perte de ceux qu'on aime, rétablir la sécurité dans le pays
ou bien assurer le pain, l'eau et le médicament.
"Les
sentiments de douleur, de tristesse, de défi et de résolution sont une
énergie géante, et la Syrie ne sortira de son épreuve que lorsque cette
énergie serait transformée en mouvement national généralisé qui sauvera
le pays de l'offensive féroce sans précédent dans l'histoire de la
région qui la vise", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant que le
mouvement national est le baume pour les blessures qui ont touché
profondément la société et le seul à préserver la Syrie géographiquement
et à la rendre plus forte sur les plans social, culturel et moral.
Il
a fait noter dans ce sens qu'il est de la responsabilité de chaque
citoyen de donner quelque chose, quoique simple qu'il considère. La
Patrie est à tous et nous le défendrons tous, chacun dans ses
possibilités", a-t-il insisté, ajoutant que par l'idée, par la position,
par l'édification et par la préservation des biens du peuple on défend
la patrie.
"Comme l'offensive est portée à
toute la patrie, chaque citoyen avait compris que le négativisme et
laisser la chose au temps pour résoudre le problème c'est aller par le
pays vers l'abîme", a-t-il averti, poursuivant que ne pas participer aux
solutions fait retourner la patrie en arrière.
"Beaucoup,
étant tombés dans la piège en leur avoir présenté la question comme
conflit entre régime et opposition, ou comme conflit de pouvoir,
s'étaient mis à l'écart et observé le silence et la neutralité. Il est
de notre devoir tous de redresser la vision vers la boussole qu'est la
patrie, parce que le conflit est en effet, entre la patrie et ses
ennemis, entre le peuple et les tueurs criminels, entre le citoyen, son
pain, son eau, son réchauffement, et celui qui les en prive, et entre la
sécurité et la peur", a-t-il expliqué.
Et de poursuivre: "Ils ont tué les innocents et les
civils pour éteindre la lumière dans notre pays, assassiné les
compétences et les cerveaux pour répandre leur ignorance, saboté les
infrastructures édifiés par les fonds du peuple pour le laisser souffrir
dans sa vie, privé les enfants d'aller à l'école pour détruire l'avenir
du pays, saboter l'électricité, les communications et le ravitaillement
de carburant pour laisser les enfants et les vieillards souffrir du
froid et manquer de médicaments, et ce qui montre le plus leur barbarie
c'est leur actes contre les silos et le vol du blé et de la farine", se
demandant: "Est-ce un conflit sur un poste? Où bien c'est un conflit
entre la patrie et ses ennemis? Est-ce un conflit sur le pouvoir ou bien
une vengeance contre le peuple qui n'a pas donné aux terroristes le mot
clé pour démembrer la Syrie et la société syrienne?".
"Au début, ils l'avaient donnée comme une "prétendue"
révolution. Mais le peuple s'en était révolté et leur avait refusé la
couveuse populaire. Ils ont alors voulu l'imposer par l'argent,
l'information et par l'arme, à commencer clandestine. Echouant, ils ont
battu les masques du "pacifique" et laisser paraître les armes qu'ils
utilisaient en effet dès le début mais clandestinement et commençaient
par tenter de conquérir les villes d'après lesquelles ils entendaient
attaquer, comme les loups, les autres villes. Ils ont frappé
barbarement; mais à chaque coup, le peuple, conscient et ferme, les
avait démasqués et les avait bannis. A ce stade ils avaient décidé de se
venger de ce peuple en répandant arbitrairement le terrorisme et
partout", a poursuivi le président al-Assad, ajoutant: "Ils l'appelaient
révolution et elle en est tout à fait loin".
Le
président al-Assad a fait noter qu'une révolution repose sur une
pensée. "La révolution, pour en être une, a besoin des personnes de
pensée, où est-ce cette personne dans cette révolution? A besoin d'un
leader, où en est-il? Les révolutions se basent sur la pensée et le
savoir et non sur l'ignorance, vise à promouvoir le pays et non pas à le
mener des siècles en arrière, s'emploie à répandre la lumière dans la
société et non pas à priver le peuple de l'électricité".
Et
de poursuivre: "S'appelle révolution celle d'un peuple et non celle des
personnes importées de l'extérieur pour se révolter contre le peuple;
la révolution se fait pour et non contre les intérêts du peuple. Dites
donc, cette dite révolution en est une?, et ceux dite révolutionnaires,
le sont-ils? Non, ceux ne sont qu'un groupe de criminels".
Le
président al-Assad a fait noter que derrière ceux-ci, des takfiris
travaillaient dans les rangs arrières par des opérations d'explosion et
de tuerie collective, laissant les gangs agir en les soutenant. "Mais à
la limité de l'effondrement grâce aux coups portés, la main dans la
main, par l'armée et le peuple, ils s'étaient vus obligés à passer aux
lignes premières prenant en main le gouvernail du navire du sang et de tuerie". "Parce que la pensée takfirie n'est pas de notre pays, ils avaient du l'importer.
L'équation
alors s'était renversée: Takfiris, terroristes, Qaïda, arrivent de
partout sous titre de Djihadistes pour diriger les opérations
terroristes sur le terrain, alors que les personnes armées, ayant
échoué, passaient aux rangs arrières jouant le rôle de serviteurs et
dans les meilleurs cas, d'espions ou d'agents contre leurs compatriotes
au compte des assassins qui ne parlent que d'égorgement et de
mutilation", a expliqué le président a-Assad, poursuivant: Ce sont
ceux-ci que nous combattons. Beaucoup parmi eux ne sont pas des Syriens.
Ils étaient venus en Syrie avec de fausses notions qu'ils appelaient
Djihad et qui sont les plus éloignées du Djihad comme de l'Islam.
Le
président al-Assad a trouvé opportun de rappeler comment avait poussé
ce genre de terrorisme "Nourri il y a trois décennies par l'occident, et
par les fonds arabes en Afghanistan". "Sa mission de disloquer l'Union
soviétique et de le faire sortir de l'Afghanistan achevée, il s'est
déchaîné et commencé à frapper dans le monde arabe et dans le monde
islamique, et passé ensuite en occident. Ils avaient tenté de s'en
débarrasser par une guerre en Afghanistan, puis par différents moyens
après l'invasion de l'Irak, sans réussir; ce terrorisme persistait, se
répandait et commençait à s'introduire dans les sociétés occidentales.
L'occasion s'était présentée aux forces occidentales, à la faveur des
événements dans le monde arabe, notamment en Syrie, pour transférer le
plus grand nombre de ces terroristes en Syrie la leur présentant comme
terre de Djihad, ainsi elles se débarrasseraient à la fois de deux
facteurs gênants: Elles en finiraient avec les terroristes et
affaiblirait la Syrie, nœud gênant pour l'occident".
Le
président al-Assad s'est rappelé une organisation travaillant sur la
question du terrorisme, qui avait publié il y a un mois environ un
rapport sur le recul des actes terroristes en Asie est et centrale.
"C'est vrai puisque la majorité des terroristes en Syrie y étaient venus
de ces pays; alors qu'autres étaient venus des pays occidentaux", a
précisé le président al-Assad, mettant l'accent sur la gravité de
l'accès de ces terroristes dans la société non seulement au niveau
sécuritaire mais encore idéologique et social. "Au niveau sécuritaire,
il est possible qu'on les repousse mais quand ce genre d'idéologie
s'infiltrent dans une société, cette société devient un monstre", a
avertit le président al-Assad, affirmant qu'il est de notre devoir de
passer au-dessus de nos différends et de nous unifier pour affronter ce
danger.
La Syrie était et restera libre et souveraine et elle n'acceptera ni concession ni tutelle
Le
président al-Assad a souligné que la crise a d'autres dimensions qui ne
sont pas uniquement intérieures. "Ce qui se passe à l'intérieur est
claire à celui qui veut voir", mais il y en a aussi ceux au niveau
régional qui veulent la partition de la Syrie, d'autres cherchaient à
l'affaiblir, certains fournissaient les fonds et les armes aux criminels
et les entraînaient.
Des pays de la région
fondés sur l'occupation et l'agression, nous ne sont pas étonnés de ce
qu'ils faisaient. Des pays voisins ont fait tort à la Syrie et à son
peuple pour l'affaiblir et le dominer. Et d'autres se cherchaient une
place qui lui manque dans l'histoire mais qu'ils l'avaient écrit par le
sang des innocents du peuple arabe et syrien en particulier", a-t-il
expliqué, ajoutant que la Syrie et son peuple sont plus forts et plus
fermes, et que le peuple de Syrie leur promet qu'il ne l'oubliera pas.
Quant
au niveau international, le président al-Assad a tenu à assurer que la
Syrie était et restera libre et souveraine et qu'elle n'acceptera ni la
soumission ni la tutelle, "la chose qui avait dérangé l'Occident et le
dérange encore".
"L'occident avait voulu
exploiter les événements intérieurs pour faire sortir la Syrie de
l'équation politique dans la région, pour s'en finir avec ce nœud et la
pensée de la résistance, et pour nous transformer en acolytes comme
beaucoup d'autres qui nous entourent", a dit le président al-Assad,
faisant noter que la communauté internationale n'est pas seulement
l'Occident, qu'il y a beaucoup de pays dans le monde, dont en tête la
Russie, la Chine et le groupe de BRICS, qui refusent toute intervention
dans les affaires des pays et la déstabilisation de la région et qui
respectent la souveraineté, l'indépendance de la Syrie et la liberté de
sa décision. Il a tenu à leur adresser, tous, les remerciements, et
l'expression du respect et de l'estime.
Le
président al-Assad: Nous affrontons une guerre féroce inédite ….Réforme
et politique d'une main et s'en finir avec le terrorisme de l'autre
En
ce qui concerne la solution de la crise en Syrie, le président al-Assad
a estimé qu'on ne peut pas parler du règlement de la crie sans prendre
en considération les trois facteurs intérieurs, régionaux et
internationaux. "Toute mesure ne prenant pas en considération ces
facteurs ne serait d'aucun effet
Sur le
plan intérieur, a indiqué le président al-Assad, certains avaient
considéré le conflit comme étant entre opposition et un pro-régime. Pour
mois, il ne l'était pas. Un tel conflit dans le monde civilisé se porte
sur la manière d'édifier et d'évoluer la patrie et non de le détruire
et de la faire retourner des décennies en arrière. L'équation opposition
et pro-régime est entre l'intérieur et l'intérieur. Quand l'une des
deux parties serait liée à l'extérieur, l'équation devient entre
l'intérieur et l'extérieur, entre l'indépendance de la Patrie et
l'hégémonie, entre son maintenu souverain et son occupation
politiquement. La question passe alors à une question de défense de
toute la patrie, et tous alors s'unifient pour affronter l'agression
venue de l'extérieur. Donc quand on parle de l'opposition de l'extérieur
nous n'entendons pas le lieu de leur présence, mais celui où elle avait
mis son cœur et son esprit, leurs rapports et leurs paris, et surtout
leur financement. Il y en a beaucoup qui habitent à l'étranger mais qui
défendaient la patrie".
"La question donc n'est pas seulement celle
d'opposition et de pro-régime, ou d'armée face à des gangs et à des
tueurs. Nous sommes devant un état de guerre par excellence. Nous
affrontons une agression extérieure féroce inédite avec une nouvelle
forme plus dangereuse et plus meurtrière que les guerres traditionnelles
car elle n'utilisait pas ses outils pour frapper mais se servait de
certains syriens avec nombre d'étrangers pour l'exécuter", a indiqué le
président al-Assad affirmant que ce genre de guerre doit être affronté
par la défense de la patrie parallèlement avec la réforme, nécessaire
pour nous tous, qui ne changera pas peut être dans cette guerre mais
fortifie le pays et l'unité nationale.
Réforme sans sécurité comme sécurité sans réforme, l'une ne réussit pas sans l'autre
Le
président al-Assad a tenu à souligner que "la réforme sans sécurité
comme sécurité sans réforme, l'une ne réussit pas sans l'autre. Ceux qui
avaient à plusieurs reprises déclaré que la Syrie a choisi la solution
sécuritaire, ne voient et n'entendent pas. Nous avons dit, à maintes
reprises: Réforme et politique d'une main et lutte contre le terrorisme
de l'autre", a poursuivi le président al-Assad, s'adressant à ceux qui
renversent dans ce sens les faits: Quand une personne subit une
agression et se défend, nous disons qu'elle se défend ou choisit la
solution sécuritaire. "Lorsque l'Etat défend le peuple et le peuple
défend la patrie pourquoi on dit qu'ils ont choisi la solution
sécuritaire ?", s'est interrogé le président al-Assad.
Il
a insisté sur le fait que la défense de la patrie est un devoir
juridique, constitutionnel et légitime et c'est indiscutable. Il a
qualifié d'"incorrectes" toutes les paroles sur le choix par l'Etat de
la solution sécuritaire. "Nous n'avons pas choisi la guerre mais
celle-ci s'était imposée à la Syrie", a-t-il indiqué.
"Nous
n'avons pas refusé le règlement politique que nous avions proclamé dès
le 1er jour à travers son fondement essentiel, à savoir, le dialogue.
Mais avec qui nous allons mener le dialogue? Avec ceux qui ont une
pensée extrémiste et qui ne sachent que le langage de sang, de tuerie et
de terrorisme, avec des gangs qui prennent leurs instructions de
l'étranger, notamment des pays régionaux dont les responsables
connaissent que la sortie de la Syrie de sa crise enterrera leur avenir
politique, ou bien avec des marionnettes fabriquées par l'Occident? Le
dialogue serait avec le maître et non pas avec le disciple", a affirmé
le président al-Assad qui a précisé que c'est l'Occident, qui est
d'origine colonialiste et le créateur de la politique de division et de
conflit confessionnel qui a fermé la porte devant le dialogue.
"Ceux
qui parlent seulement de la solution sécuritaire et ferment les yeux
devant ces faits, sont ignorants ou bien humiliants qui présentent la
patrie aux criminels et à ceux qui sont derrières et qui vendent
gratuitement le peuple et le sang des martyrs, ce que nous ne
permettrons pas", a-t-il indiqué.
Il a
affirmé que la solution doit être globale basée sur des axes qui sont la
solution politique, la lutte contre le terrorisme et la solution
sociale.
Au sujet de la solution sociale,
il a abordé des modèles appliqués à Homs et à Daraa où la situation
s'améliore grâce à des nationalistes qui ont procédé à certaines
initiatives entre l'Etat et des personnes impliquées dans les
événements, soient des personnes armées ou des terroristes. "Ces
initiatives avaient des résultats très importants sur le terrain",
a-t-il souligné. Il a tenu à remercier ces nationalistes qui
n'appartiennent pas à des partis et qui n'ont pas un programme
politique.
"Nous tendrons toujours la main
au dialogue. Nous dialoguerons avec toute personne contraire à notre
politique et qui s'oppose à nos positions. Nous dialoguerons avec des
partis et des individus n'ayant pas vendu leur patrie à l'étranger et
avec ceux qui jettent les armes. Nous serions des partenaires sincères à
toute personne nationaliste travaillant pour l'intérêt de la Syrie, de
sa sécurité et de son indépendance", a-t-il ajouté.
Le président al-Assad lance une solution de trois étapes pour régler la crise syrienne
Le
président al-Assad a indiqué qu'à partir des constantes de principe,
dont la souveraineté de l'Etat, l'indépendance de sa décision, et des
principes de la charte de l'ONU et de la loi internationale qui
confirment la souveraineté des pays, leur indépendance, leur intégralité
territoriale et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et
partant de la foi en la nécessité du dialogue entre les Syriens sous une
direction syrienne pour rétablir la sécurité et la stabilité en Syrie,
la solution politique en Syrie sera comme suivant:
La
1ère étape: Premièrement, les pays régionaux et internationaux
concernés respectent l'arrêt du financement, de l'armement et de
l'hébergement des personnes armées parallèlement avec l'arrêt de leurs
actes terroristes pour faciliter le retour des déplacés à leurs foyers
avec sécurité, c'est ensuite que les opérations militaires des forces
armées prendront fin tout en sauvegardant leur droit à riposter en cas
de toute agression menaçant la sécurité du citoyen et de la patrie ou
contre les établissements publics et privés. Deuxièmement, trouver un
mécanisme pour s'assurer du respect par toutes les parties de l'article
précédent et du contrôle des frontières. Troisièmement, le gouvernement
actuel commence des contacts intensifs avec toutes les composantes de la
société syrienne pour tenir une conférence de dialogue national à
laquelle participeront toutes les forces désirant trouver une solution à
la crise en Syrie.
Et le président al-Assad de poursuivre: "La 2ème
étape: L'actuel gouvernement appelle à tenir une conférence de dialogue
national global pour parvenir à une charte nationale qui sauvegarde la
souveraineté de la Syrie et l'intégrité territoriale, refuse toute
intervention dans ses affaires, rejette le terrorisme et la violence
sous toutes ses formes et trace l'avenir politique de la Syrie et le
système constitutionnel et judiciaire, les traits politiques et
économiques et les nouvelles lois sur les partis, les élections et
l'administration locale. La charte sera ensuite soumise au référendum
populaire pour la formation par la suite d'un gouvernement élargi
représentant toutes les composantes de la société syrienne et
l'organisation d'un référendum populaire sur la constitution. Après
l'adoption de la constitution, le gouvernement élargi adoptera des lois
faisant l'objet d'un accord lors de la conférence du dialogue
conformément à la nouvelle constitution, dont la loi des élections, pour
organiser des nouvelles élections parlementaires".
Quant
à la 3ème phase, le président al-Assad a dit que cette phase comprend
la formation d'un nouveau gouvernement conformément à la constitution,
la tenue d'une conférence générale de réconciliation nationale,
l'amnistie des détenus du fait des événements tout en maintenant les
droits civils, et la réhabilitation des infrastructures, la
reconstruction et l'octroi des indemnités aux citoyens endommagés du
fait des événements.
Le président al-Assad a
ajouté que ces trois étapes sont les traits principaux d'une solution
politique et les simples titres qui ont besoin de détails que le
gouvernement s'en occupera pour présenter cette vision comme initiative
dans les prochains jours.
Il a tenu à
assurer que le gouvernement n'arrêtera pas sa lutte contre le terrorisme
tant qu'il y a un terroriste en Syrie et que cette initiative ne
signifie absolument pas d'être tolérant dans la lutte contre le
terrorisme.
"Cette initiative est adressée à
tous ceux qui veulent le dialogue et une solution politique dans un
proche avenir en Syrie", a-t-il fait noter, soulignant que "nous
écoutons beaucoup de refus par des parties connues et nous disons:
Pourquoi vous refusez des choses qui ne sont pas adressées à vous",
a-t-il indiqué.
Le président est de poursuivre: "Toute initiative
lancée par une partie, une personnalité ou un Etat doit se baser sur
cette vision syrienne. Toute initiative est une aide et non pas un
substitut", ajoutant:"Si on se demande comment des initiatives
étrangères pourront nous aider, il y deux axes: le travail politique et
la lutte contre le terrorisme. Pour le premier axe, les Syriens sont
capables de mener un processus politique. Ceux qui veulent aider la
Syrie d'une manière pratique et sincère doivent concentrer sur l'arrêt
de l'infiltration des personnes armées et du trafic d'armes et d'argents
en Syrie", a insisté le président al-Assad.
Al-Assad: Toute initiative acceptée par la Syrie doit partir de l'idée de la souveraineté et de la décision du peuple
Il
a souligné que l'appui par la Syrie des initiatives étrangères ne
signifie pas qu'elle accepte leurs explications. "Nous n'acceptons
aucune interprétation de toute initiative sauf si elle verse dans
l'intérêt syrien", a-t-il insisté.
Abordant
dans ce sens l'initiative de Genève, le président al-Assad a affirmé
que cette initiative soutenue par la Syrie comprend un article ambigu et
inexpliqué sur l'étape de transition. "Nous passons dans cette étape
d'où à où? Nous allons passer d'un pays libre souverain à un pays sous
occupation ou bien d'une décision nationale autonome à un pays d'une
décision dictée par l'étranger?", s'est-il interrogé.
Il
a affirmé que la transition est, pour la Syrie, un passage de
l'instabilité à la stabilité. "Toute autre interprétation ne nous
concerne pas", a-t-il insisté.
Le président
al-Assad a précisé que toute initiative acceptée par la Syrie part de
l'idée de la souveraineté et de la décision du peuple. "Même la charte
nationale qui pourrait être approuvée lors de la conférence de dialogue
ne passera qu'à travers un référendum", a-t-il affirmé, ajoutant dans ce
sens que toute idée venant de l'intérieur ou de l'extérieur doit passer
par un référendum populaire et non pas par le président, le
gouvernement ou par le dialogue.
Par ailleurs, le président al-Assad a indiqué que la
Syrie accepte les conseils et non pas les diktats et elle accepte l'aide
mais pas la tyrannie.
Il a indiqué que
toute explication hors de la souveraineté syrienne n'est qu'un rêve,
affirmant que la Syrie ne procédera à aucune initiative ou acte qu'à
partir de la situation syrienne et de l'intérêt et du désir du peuple.
Le
président al-Assad a précisé que la sécurité requise ne provient pas à
travers l'impartialité ou en restant dans l'expectative, affirmant que
la patrie n'appartient pas aux personnes qui y résident mais à celles
qui la défendent. Il a, à ce propos, indiqué que la patrie, quand elle
remportera la victoire, n'oubliera jamais ceux qui ont sacrifié pour
elle qui est le droit et ce droit va être donné à toute personne ayant
droit son droit.
Le président al-Assad a
rendu hommage à ceux qui ont le plus de droit, à savoir les hommes de
l'armée syrienne, les officiers, les sous-officiers et aux soldats
intrépides qui ont versé le sang pour la Syrie et qui mènent la guerre
la plus féroce. '' Les forces armées ont écrit les épopées d'héroïsme
grâce à leur cohésion, à la fermeté et à l'unité nationale, qui
reflètent celles du peuple", a-t-il ajouté.
Le
président al-Assad a affirmé que la Syrie redeviendra plus forte et
elle ne concédera jamais ses principes ou ses droits, précisant que ceux
qui parient sur l'affaiblissement de la Syrie illusionnent, le Golan
est à nous et la Palestine est notre cause pour laquelle nous avons
présenté les sacrifices les plus chers et les plus précieux, le sang et
les martyrs. "On ne cessera pas à soutenir la résistance contre le seul
ennemi, la résistance est une méthode et non pas des personnes, et une
pensée et exercice et non pas des concessions ou une saisie
d'opportunités", a-t-il indiqué.
Le président al-Assad a précisé que toute tentative
d'impliquer les Palestiniens dans les événements en Syrie a pour
objectif de dévier la boussole de l'ennemi réel et n'est qu'une
tentative ratée avant son commencement, étant donné que le Palestinien
en Syrie accomplit son devoir envers sa deuxième patrie comme le Syrien.
Le président al-Assad a rendu hommage à
tout Palestinien honnête en Syrie qui a tenu sa promesse et apprécié les
positions syriennes.
Et le président de
poursuivre :'' Je viens du peuple et je le resterai ... Les postes
passent, mais la patrie est éternelle ... Les larmes des mères éplorées
vont rafraîchir les âmes pures de leurs fils disparus et brûler les
assassins criminels qui ont volé les sourires de nos enfants et voilà
ils essayaient de voler leur avenir pour une patrie sécurisée, ferme et
stable", a-t-il indiqué.
Le président al-Assad a affirmé enfin qu'en dépit de ce
qu'ils ont planifié contre la Syrie, le proche avant l'étranger, ils
n'ont pas pu nous changer ... Le patriotisme coule dans nos veines et la
Syrie est la plus précieuse de toute chose. "Votre ténacité durant
déjà deux ans dit au monde entier que la Syrie est imperméable et que
son peuple ne se soumet pas... La main dans la main, malgré toutes les
blessures, nous irons en avant, menant la Syrie vers un avenir plus
ferme et plus radieux ne craignant ni leurs balles, ni leur rancune,
étant les ayant-droit et Dieu est toujours et à jamais aux côtés
du droit", a terminé le président al-Assad.
DAMASCUS, (SANA)-
President Bashar al-Assad on Sunday delivered a speech at the Opera
House in Damascus in which he touched upon the latest developments in
Syria and the region.
The following in the full text of President al-Assad's speech:
Mr. Primer, Ministers,
Heads and members of the leaderships of popular organizations and trade unions,
Sisters and brothers,
Today
I look at your faces and the faces of the people of our country as they
are covered with sorrow and pain. I look into the eyes of Syria's
children and I don't see an innocent laugh shinning, nor do I see toys
that draw a smile on their faces. I watch the hands of elderly people
and see them open to prayer for the safety of a son, a daughter or a
grandson.
We meet today with suffering
prevailing over Syria's land leaving no room for joy in any corner of
the homeland. Safety and security have been absent from the country's
streets and alleys.
We meet today and there
are mothers who lost their sons, families who lost their breadwinners,
children who became orphans and brothers who have been parted from each
other, being martyred, displaced or missing.
If
pain is pervading like a dark cloud over the country, the emotional
state, though sublime, is not enough to compensate for the loss of the
loved ones or the restoration of security and peace to the country or
for providing bread, water, fuel and medicine nationwide.
Out
of the womb of pain, hope should be begotten and from the depth of
suffering the most important solutions rise. As the dark cloud in the
sky conceals sunlight, it also carries in its layers rain, purity and
hope of welfare and giving.
These feelings
of agony, sadness, challenge and determination constitute a huge energy
that will not get Syria out of its crisis unless it turns this energy
into a comprehensive national dynamic that saves the homeland from a
campaign, unprecedented in the history of the region, targeting it. This
national dynamic is the only balm for the deep wounds which affected
our society and were about to divide it as it is the only way that is
able to preserve Syria geographically and make it stronger politically.
Each citizen is responsible and able to provide
something even if it is simple or limited in his/her view, because the
homeland is for everyone; we all defend it, each according to his/her
capacity and capability, because ideas are forms of defense, stances are
forms of defense, construction is a form of defense and protecting
people's properties is a form of defense.
Since
the attack is launched against the homeland with all its human and
material constituents, the mindful citizen has certainly known that
passivity, waiting for time or others to solve the problem is a sort of
pushing the country towards the abyss, and not contributing solutions is
a kind of taking the homeland backwards with no progress towards
overcoming what the homeland is going through.
Because
many have fallen into the trap of what has been cast as a conflict
between a government and an opposition, i.e. a conflict over office and
power, they have kept at a distance and remained silent and neutral.
Consequently, it is our duty all to readjust our vision in the direction
of the homeland. The conflict is one between the homeland and its
enemies, between the people and killers, between the citizens' bread,
water and warmth on the one hand and those who are depriving them of
them all on the other, between a state of safety that we used to pride
ourselves on, and spreading fear and panic in people’s lives.
They
have killed civilians and the innocent in order to kill light and
brightness in our country. They have assassinated qualified and
distinguished people in order to spread their ignorance over our minds.
They have sabotaged the infrastructure built with the people's money to
make suffering pervade into our lives. They deprived children of their
schools to devastate the future of the country and express their
ignorance. They cut off power supplies, communication lines and fuel
supplies, leaving the elderly and children suffering from the cold
weather without medicine in confirmation of their savagery. They
destroyed wheat silos and robbed the wheat and flour stocks, to make a
loaf of bread like a dream for citizens and to starve people. So, is
this a conflict for power and office or is it a conflict between the
homeland and its enemies? Is it a struggle for power, or is it revenge
against the Syrian people who did not give those terrorist killers the
key word for dismembering Syria and its society. They are the enemies of
the people; and the enemies of the people are the enemies of God; and
the enemies of God will be burnt by hellfire on the day of judgment.
At the beginning they wanted it a fake revolution but
the Syrian people rebelled against them; then they tried to impose it
secretly through money, the media and arms; and when they failed, they
moved to the second phase through dropping the masks of a "peaceful
revolution" and unveiled the cover of the weapons they were using
secretly to use them openly, starting their attempts to occupy certain
cities in order to attack other cities. Their brutality didn't
intimidate our people, thanks to their awareness and steadfastness; so
our people rejected them and unveiled their lies. Therefore they decided
to take revenge on the people through spreading terrorism
indiscriminately everywhere.
They call it a
revolution, but in fact it has nothing to do with revolutions. A
revolution needs thinkers. A revolution is built on thought. Where are
their thinkers? A revolution needs leaders. Who is its leader?
Revolutions are built on science and thought not on ignorance, on
pushing the country ahead not taking it centuries back, on spreading
light not cutting power lines. A revolution is usually done by the
people not by importing foreigners to rebel against the people. A
revolution is in the interest of people not against the interests of
people. Is this a revolution? Are those revolutionaries? They are a
bunch of criminals.
Takfiris were working
at the back rows through bombings and mass killing, leaving the armed
gangs at the front line, but the unity of the Syrian people and army
forced them to move to fighting at the front lines where they led the
rudder of a ship of blood, killing and mutilation. Because takfiri
thought is alien to our country, they had to import it from abroad,
whether through terrorists or thought. Thus, takfiris, terrorists,
al-Qaeda members calling themselves Jihadis streamed from everywhere to
command the combat operations on the ground. The gunmen, having failed,
retreated to the backlines as aides in acts of kidnapping, pillaging and
sabotage, as servants, and at best, guides who spy on their fellow
citizens to serve criminals takfiris who only speak the language of
slaughtering and mangling.
We are fighting those, most of whom are non-Syrians,
who came for twisted concepts and fake terms they call Jihad, but
nothing can be farther from Jihad and Islam. Most of them are terrorists
instilled with al-Qaeda thought, and I believe that most of you know
how this kind of terrorism was fostered three decades ago in Afghanistan
by the West and with Arabs' money. After the mission of these
terrorists ended with the disintegration of the Soviet Union and its
departure from Afghanistan, terrorism broke loose and started hitting
everywhere in the Arab world, the Islamic world and then moved to the
West. They tried to get rid of it through Afghanistan War and in the
aftermath of Iraq's War, but this terrorism was unyielding and
pervasive, and started to infiltrate Western societies. So, the events
in the Arab world, especially in Syria, presented the Western powers
with an opportunity to transfer as many terrorists as possible to Syria
to turn it into the land of Jihad, hence dispensing with two troublesome
rivals at the same time through getting rid of the terrorists and
weakening Syria which is a nuisance for the West.
An
organization specialized in terrorism issued a month or so ago a report
on the decrease in terrorist acts in general, especially in the Middle
and East Asia, which is true, because most of the terrorists came to
Syria from these countries and some even come from the Western
countries. Those terrorists' infiltration into any society is a security
threat, but it is possible to vanquish them when we have the will to do
so. The most dangerous still is a social and intellectual infiltration.
When this kind of thought infiltrates into a society, it becomes
deformed unless this issue is seriously tackled regardless of the crisis
in Syria. We have to be above differences. Otherwise, we would bequeath
blood to our sons and grandsons. Syria, as we know it, won't be there,
not necessarily geographically speaking, but Syria as a society, because
this thought incites sedition and destroys geography and the political
meaning of any society which it invades. This is a great responsibility,
and we have to unite in order to shoulder it.
The crisis has other dimensions, not only internal ones as it became clear to all
who want to see. Regionally, there are parties who seek to divide
Syria, others to weaken it, and some parties are providing the criminals
with funds and weapons, while others are providing them with support
and training. We were not surprised at what some neighboring countries
have done to weaken and control the Syrian people, and the countries who
sought a place in a history they don't have, writing it instead with
the blood of innocent Syrians, but Syria and the Syrian people are
strong, and they vow that they will not forget.
Syria has always been, and will remain, a free and
sovereign country that won't accept submission and tutelage. That is why
it has been a nuisance for the West, so they sought to take advantage
of internal events to drive Syria out of the political equation in the
region to get rid of this irksome problem and to strike at the culture
of resistance and turn us into subordinates. But the West is not the
entire international community, as there are world countries, namely
Russia, China and the BRICS countries, and many other countries which
won't agree to meddling in the internal affairs of countries and
destabilizing the region based on their principles, interests and care
for the people's freedom in determining their destiny. To those
countries I extend my thanks, namely to Russia, China and Iran, and to
all those who stood by the Syrian people to determine their own destiny.
In light of this, there cannot be talk
about a solution unless we take into consideration these factors: the
internal, the regional and the international. Any measure that does not
change these factors is not a real solution and has no impact. Let's
start with the internal front: if some tended to see the disagreement in
the beginning as one between loyalists and the opposition, this
disagreement in a civilized world should be over the way to build the
homeland not destroy it, over developing it rather than taking it
decades back. When part of the people becomes tied to foreign powers,
the conflict becomes between the homeland and outside powers, between
the country's independence and hegemony over it, between staying free
being politically occupied; and hence the issue becomes defending the
homeland and all of us unify against the outside aggression which is
aided by some internal tools.
So, when we say external opposition or any such words we don't mean the place where
these people live; rather we mean the place where they set their hearts
and minds, their affiliation and bondage, and most importantly their
funding. This is what we mean by outside, whether they live inside or
outside, as there are people living outside but they defend their
country.
It is not a matter of loyalists
against opposition, nor an army vis-à-vis gangs and criminals. We are in
a state of war in the full sense of the word. We are repelling a fierce
outside aggression in a new disguise, which is more lethal and
dangerous than a traditional war, because they do not employ their tools
to strike us; instead, they have us implement their projects, and
target Syria using a bunch of Syrians and a lot of foreigners.
Such war is confronted through defending the homeland
in parallel with a reform that is necessary to all of us, which may not
change the reality of war, yet it strengthens us and reinforces our
unity in the face of the war. Some may believe that herein lies the
solution or that reforms will solve the problem, which is not true.
Reforms is an influential factor but it is not all the solution.
Reform
without security is like security without reform. Neither will be
successful without the other. Those who keep parroting that Syria has
opted for a security solution do not see or hear. We have repeatedly
said that reforms and politics go in one hand and eliminating terrorism
in the other.
And to those who twist facts
we say: when someone is attacked and he defends himself, do we say that
he defended himself or he chose the security solution? Why when a state
defends its people and when people defend their homeland, they say that
they have opted for the security solution?
Defending
the homeland is a duty that isn't up for discussion and is a legal,
constitutional and religious duty and is the only choice. The security
solution is no choice. Here there is one choice, which is self-defense.
If we chose the political solution and sought it since the first days,
this doesn't mean not to defend ourselves, and if we chose the political
solution since the first days, this means that we need a partner that
is capable and willing to move in a political process and enter a
dialogue process on the national level. If we chose the political
solution and didn't see a partner, that doesn't mean that we didn't
desire one; this means that we didn't see a partner during the past
stage. To be clearer, for instance, if someone wants to get married and
sought a partner but didn't find someone to desire and accept them, this
doesn't mean that he doesn't want to be married. Therefore, any
proposition that the state in Syria chose the security solution is
incorrect and wasn't proposed at any time; and no state official
announced that we chose the security solution.
When
you're under attack and you defend yourself, it's called self-defense,
not choosing a security solution. We didn't choose war; war was imposed
on Syria, and when the state defends the people and we defend ourselves,
no reasonable person can call that choosing a security solution.
Defending the homeland is a duty and an only choice, ad accepting the
political solution doesn't mean not defending ourselves, but also
accepting the political solutions means the existence of a political
partner that is capable of dialogue and willing to engage in it.
We
never rejected the political solution as we have adopted it since day
one based on dialogue as its main pillar as we lend our hands to those
who have a national political project that moves Syria forward. But who
do we conduct dialogue with? With those who are carrying extremist
thinking, and do not believe except in blood, killing and terrorism.
Should
we conduct dialogue with gangs that receive their orders from abroad
and follow a foreigner who orders them to reject dialogue because it
believes that dialogue will foil his schemes aiming at weakening and
undermining Syria?
The leaders of some regional countries know that if
Syria came out of the crisis, it will undermine their political future
after they were involved and drowned their peoples with lies, spent
their countries' potentials in supporting terrorism and involved in the
bloodshed and the killing of the innocent.
As
for the west, the descendant of colonialism and owner of the first seal
in the policy of division and despicable sectarian strife, it is the
one who closed the door of dialogue not us, because it's used to giving
orders to the submissive, and we're used to sovereignty, independence
and freedom of decision, because it's addicted to hirelings and the
subjugated and because we're raised on dignity and pride, and so shall
we remain. So, how can it hold dialogue with us, and why would it hold
dialogue with is? Therefore, those who talk about the political solution
only and ignore these facts are either ignorant of the facts or are
weak. They delivers their country and the people of the country as a
tender morsel to criminals and those who stand behind them, selling
their people and the blood of their martyrs for free, which we will not
allow.
Some speak of the political solution
only, and some speak of combating terrorism only, and this discourse is
imprecise, as the solution should be comprehensive and must contain
several axes: the political axis, combating terrorism, and the third
axis that is very important which is the social solution. We have
examples in Homs and Daraa in particular where the situation improved
significantly because of this social solution, as patriotic people with a
patriotic sense and national affiliation and morals made initiatives
between the state and some of those who were misled among gunmen and
terrorists, producing very important results in reality. These people
don't belong to parties nor do they have a political program; they only
have national affiliation; and this type of initiative is very
important, particularly since any crisis in any country, even if it were
a normal crime, will exacerbate; therefore, we must always return to
the social roots.
I salute those who made
national achievements, each according to his/her capability. I know some
of those and met with them directly and there are some others whom I
heard of. There are unknown soldiers to whom we extend greetings and say
that we count a lot on their initiatives.
It might seem from all we have went through that there
is no one for us to have dialogue with, but this is incorrect. We will
always extend our hands for dialogue. We will have dialogue with all
those who don't agree with us in politics and who have stances contrary
to ours providing that those stances are not based on affecting the
national principles and basics.
We will
have dialogue with parties and individuals who did not sell the homeland
to strangers, and with those who dropped weapons to have the genuine
Arab Syrian blood running back in their veins. We will be real honest
partners with every honest patriotic citizen who works for Syria's
interest and for its security and stability.
Accordingly
and out of our firm principles, on top being the sovereignty of the
state and the independence of its decision, and based on the principles
and goals of the UN Charter and the international law which all stress
on the sovereignty, independence and territorial integrity of countries
and non-interference in their internal affairs, and out of our belief in
the necessity of having a Syrian-led dialogue among the people of Syria
and restoring the atmosphere of security and stability, the political
solution in Syria will be as follows:
Stage 1:
First:
the concerned regional and international countries commit themselves to
putting an end to funding, arming and harboring armed elements. On
parallel, armed elements stop their terrorist operations, which will
facilitate the return of displaced Syrians to their original residential
places safely.
Immediately afterwards, the
Armed Forces halt the military operations but preserve the right to
respond in case the homeland, citizens and public and private facilities
came under any attack.
Second: Finding a
mechanism to make sure that all are committed to the aforementioned
item, particularly with regard to border control.
Third:
The current government immediately starts making intensive contacts
with all the spectrums of the Syrian society with all its parties and
bodies to conduct open discussion to pave the way for holding a national
dialogue conference in which all the forces seeking a solution in Syria
take part, whether they are inside or outside the country.
Stage 2:
First: The
current government calls for holding a comprehensive national dialogue
conference to reach a national pact that adheres to Syria's sovereignty,
unity and territorial integrity as well as to rejecting interference in
its affairs and discarding terrorism and violence in all its forms.
The
government's call upon the parties and the spectrums of the society is
aimed at setting the criteria for this conference which is to be held
later.
As for the pact, it will draw the
political future for Syria and propose the constitutional and judicial
system and the political and economic features, as it will also include
agreement on new laws for the parties, elections and local
administration, etc.
Second: The pact will be put to referendum.
Third:
An expanded government will be formed to represent the components of
Syrian society, which will be assigned with implementing the provisions
of the national pact.
Fourth: The new
constitution will be put to referendum, and after it is approved the
expanded government will adopt the laws agreed on at the dialogue
conference according the new constitution, including the elections law.
Afterwards, new parliamentary elections are held.
We
may put the word 'if' as far as everything related to the constitution
and laws is concerned because everything will be contingent on reaching
agreement regarding the contribution and laws in the dialogue
conference, which will be then presented by the government once they are
agreed on.
Stage 3:
First: A new government will be formed according to the constitution existing at the time.
Second:
A general conference for national reconciliation will be held and a
general amnesty will be granted to those detained due to the events
while preserving the civil rights of plaintiffs.
Third: Working on infrastructure rehabilitation and reconstruction and giving and compensating those affected by the events.
As
for the amnesty, the civil rights of the complainants will be preserved
as the state can waive its right but has no right to waive the rights
of the plaintiffs.
I believe though that
when we have reached that stage, it will be an amnesty granted not only
by the state but also by those who have rights. Then we will have
practically reached the national reconciliation when everybody would
forgive everybody else.
These main features
of the political solution as we view it are only titles that need
details. The government will be in charge of this issue as it will be
tasked with drawing out the details and expanding on these titles so as
to later present this vision in the form of an initiative in the coming
few days and follow up on all these stages according to the
aforementioned items.
Let us put each issue
in its context, since we are living now in an age of falsification and
misinterpretation. It's not us who are interpreting things, but this is
the general case, that is to interpret things contrary to their
meanings. Therefore, let us place things in their context and correct
the ideas and terms being proposed.
First,
regarding this vision, some will be worried and feel concerned,
considering it a step backwards in terms of security, but I reassure
everyone that when it comes to combating terrorism, we will not stop as
long as there is a single terrorist in Syria. What we started, we won’t
stop. Anything we do in this initiative doesn't mean at all that we will
neglect combating terrorism; to the contrary, the more we make progress
in combating terrorism, the more there's a chance for the success of
this vision.
Second, this vision, whether
they want to call it an initiative or a vision or ideas, is directed to
all those who want dialogue and all those who want to see a political
solution in the near future in Syria. It isn't directed to those who
don't want dialogue and thus we’ll hear as of today much rejection by
parties you know well, and we tell them in advance: why reject something
that isn't addressed to you in the first place. So they don't need to
waste their time.
Third, any initiative
proposed by any party, figure or country must be based on the Syrian
vision; meaning that no initiative can replace what we view as a
solution to the crisis in Syria. In clearer language, any initiative is
an initiative to help what the Syrians will do and doesn't replace that.
After posing the ideas by the government, any initiative that comes
from abroad must be based on these ideas and assist them. There's no
need to waste our time and others' time with initiatives that deviate
from this context.
At the same time, if we
wonder how foreign initiatives can help us, there are two axes: the
political work axis, and the counter-terrorism axis. In the first axis,
we don't need help, and we as Syrians are capable of carrying out an
integrated political process, and those who want to help Syria in a
practical actual and honest manner and want to succeed can focus on the
issue of stopping the entry of gunmen, weapons and funds to Syria. This
is a message to everyone working from abroad to know where to focus. We
don't want someone to come to Syria and tell us what to do in a
political process. A country that is thousands of years old knows how to
manage its affairs.
The fourth point,
supporting helpful foreign initiatives doesn't mean in any way accepting
its interpretation if it doesn't match our vision. We don't accept any
interpretation of these initiatives except in a manner that serves
Syrian interest. In this framework I'm talking about the Geneva
initiative which Syria supported but had an ambiguous article which is
the transitional stage article.
Of course,
it isn't explained for a simple reason, because when we speak of a
transitional stage then the first thing we ask is transition from where
to where, or from what to what. Is it a transition from a free,
independent country to a country under occupation, for example? Do we
make a transition from a country that has a state to a country without a
state and a state of utter chaos? Or do we make a transition from
independent national decision to handing this decision to foreigners?
Of
course, opponents want all three together, and for us in such
circumstances, a transitional stage is transition from instability to
stability, and any other interpretation doesn't concern us. In other
situations if there hadn't been a crisis, a natural transition would be
from a state to a better state. This comes in the context of the
development process, and any transition in terms of any transitional
stage must be through constitutional means. For us, what we're doing
now, these ideas; for us this is the transitional stage.
Fifth,
any initiative we accepted, we did so because it is based on the
principle of sovereignty and the people's decision. Indeed, the
initiatives that were proposed and we dealt with, focus on this point
from the beginning. Therefore, things agreed upon within Syria or
outside it must be by the people's decision. Thus, even the national
pact which could be approved by the national dialogue conference will
not pass without a referendum. This means that there must be a popular
referendum on anything, particularly in these difficult conditions. We
told everyone we met that anything or any idea that comes from outside
or inside my pass through popular referendum, not through the president,
government, dialogue or any other thing.
This
constitutes a type of guarantee to always take steps that actually
express popular consensus and national interest. If we understand these
simple and clear words, then all those who come to Syria and leave it
know that Syria accepts advice but doesn't accept dictations and accepts
help but doesn’t' accept tyranny.
Based on
all that, all you could have heard or did hear in the past of terms,
ideas, opinions, initiatives and statements via the media and from
officials don't concern us if they're terms of a "spring" origin. They
are soap bubbles as the "spring" is but a soap bubble which will
disappear. Any interpretation of any issue that deviates from Syrian
sovereignty for us is but mere dreams. They have the right to dream and
they can live in their dreaming fantasy world, but they can't make us
live in their realistic world, and we won't make any initiative or
action except based on Syrian reality and on the interest and desire of
the people.
Sisters and brothers,
The
homeland is above all, and Syria is above all. We can strengthen Syria
through political initiatives and defending every single grain of its
soil. Syrians abound with forgiveness and tolerance, but pride and
patriotism run in their veins. The majority of people have risen against
terrorism. Some have helped through providing the competent authorities
with valuable information which enabled them to abort terrorist attacks
against citizens. Others have risen against terrorists and deprived
them of a support base, whether through defending their areas or even
taking to the streets in protest against gunmen, many even fell martyr
while doing so, and others have defended the cities, districts and
infrastructure hand in hand with the armed forces.
I
will mention one example of a small village in the farthest north of
Syria in al-Hasaka province named Raas al-Ein where the valiant young
men of this village, which lies directly on the Turkish border,
confronted over several days repeated terrorist attacks and were able to
force out the terrorists who came from Turkey. So, we give our salute
to this village.
There are others who
argued, convinced, forgave and were forgiven through national
reconciliation initiatives on the local level, which blocked the road
before the terrorists and shifted the general situation from escalation
to calm.
Those citizens have demonstrated
deep awareness. The aspired-to security does not come through
fence-sitting, watching, escaping or groveling to the outside. If we are
not fine in our country, we won't be so anywhere outside it. The
homeland is not for those who dwell in it, but for those who defend it.
The homeland is not for those who enjoyed its blessings and shade but
were not there when it called for them.
The
homeland is for those who rose from all walks of life and affiliations
when their homeland needed them, even though they were wronged at times.
This is the time for giving and their giving has been without bounds.
Some were honored with martyrdom, and their blood had punctured the fake
'Spring' and shielded the people from deceit that was about to bear
fruit in the beginning. Their blood has punctured what the West falsely
dubbed Spring, but was a vindictive fire that sought to torch whatever
came its way through an abominable sectarianism, blind hatred and
loathsome partitioning. It was a Spring only for those who planned it
and tried to make it a reality, which is now collapsing.
The
blood of martyrs protected and will protect the homeland and the
region, and will protect our territorial integrity and reinforce accord
among us, while at the same time purify our society of disloyalty and
treason, and keep us from moral, human and cultural downfall, which is
the strongest victory. When the homeland triumphs, it does not forget
those who sacrificed for its sake.
I'd like
to extend my salutation to those who deserve it most: the Syrian Arab
army who are shedding blood and sweat for Syria which they see
uppermost. Greetings to our armed forces who are fighting the fiercest
of wars and are determined to restore security and stability to the
homeland through uprooting terrorism.
The
armed forces have wrote down the epics of heroism thanks to their
cohesion, steadfastness and national unity which reflected those of the
people, thus doing citizens proud and keeping them safe. Glory to every
soldier who is completing the mission of his colleagues who passed away.
I salute every single citizen who did his
national duty through standing by the armed forces, each from his
position. Those are the pride of Syria whose names will go down in
history, for they are writing history with their blood and valor.
Sisters and brothers,
I
know as you all know that what the homeland is going through is painful
and difficult, and I feel the pain which is felt by most of the Syrian
people over the loss of loved ones and the martyrdom of sons and
relatives as the fire of the grudge has reached everyone, the pure
coffins of the martyrs have entered the houses of many and I am one of
them because I come from the people and will remain so. Offices of state
and government are transient but the homeland is everlasting. The tears
of bereaved mothers will refresh the pure souls of their departed loved
ones and burn the criminals, who stole the laugh of our children and
here they are trying to steal their future in a safe, strong and stable
country.
Syria will remain as it is and
will return, God willing, stronger. There is no ceding rights or giving
in on principles. Those who placed their bets on weakening Syria so that
it might forget the Golan and its occupied lands are mistaken. The
Golan is ours and Palestine is our cause for which we offered every
precious thing, blood and martyrs. We will remain the supporters of
resistance against the one enemy. Resistance is a culture, not
individuals. Resistance is a thought and practice not concessions and
seizing opportunities.
The people and state
who bore the brunt of standing with the Palestinian people in their
just cause for decades, despite all the challenges and costs that every
Syrian citizen has paid materially and emotionally in terms of pressures
and threats, cannot be but in the same place towards Palestinians.
Any
attempt to implicate the Palestinians in the Syrian events is aimed at
deflecting attention from the main enemy, and is stillborn. The
Palestinians in Syria are doing their duty towards their second homeland
like any Syrian. We are responsible, as Syrian people and state, for
doing our duty towards them as towards any Syrian citizen. I salute
every honest Palestinian who valued the Syrian stances and did not treat
Syria as a hotel which he leaves when conditions get a little tight.
Sisters and brothers,
In
spite of what has been planned against Syria and what has been done to
us by those who are near before those who are far, they could never
change us. Patriotism runs in our blood and Syria is the most precious
of all. Your steadfastness over two years tells the whole world that
Syria is impervious to collapse and the Syrian people impervious to
humiliation. Steadfastness and challenge is deeply rooted in the Syrian
body which we have inherited over generations. We will always be like
that. Hand in hand we will move ahead despite all the wounds, taking
Syria to a brighter and stronger future. We will move forward and we
will not be frightened by their bullets or panicked by their hatred
because we have rights and God is always with the right.
"Un état qui abaisse ses citoyens afin d'en faire des instruments plus dociles entre ses mains, fut-ce dans leur intérêt, finira par s'apercevoir qu'on ne peut rien faire de grand avec de petits hommes."
ANCETRES où "crétins d'ancêtres" : Individus stupides par définition en vertu du fait qu'ils vivaient avant nous, impliquant bien naturellement qu'ils n'avaient pas atteint le degré scintillant d'avancement sociétal qui est le nôtre.
ARISTOCRATIE : Gouvernement des meilleurs, par opposition à la Kakistocratie. L'aristocratie est un type de gouvernement particulièrement honni par notre époque scintillante. De là à y voir une relation de cause à effet avec l'état actuel du monde politique pourrait engendrer de graves perturbations psychologiques pour tout individu non préparé à subir ce genre de traumatisme potentiellement irréparable.
AVENIR : Terme qui désigne une unité de temps qui ne s'est pas encore produite. Cette expression est l'équivalent pour les progressisites du paradis pour les religions, impliquant d'ailleurs le même degré d'éspérance et de foi. Mais l'avenir devrait a-priori se situer sur terre ce qui n'est pas le cas du paradis comme nous savons. A noter toutefois que cette dévotion en l'avenir de quelques-uns semble impliquer nécéssairement un long séjour en enfer pour tous ceux qui ne partagent pas cette croyance.
CERVELAS : Organe qui tient lieu de cerveau chez les citoyen de Cochon sur Terre. A noter que la matière constituant le dit organe possède de très troublantes ressemblances avec la matière fécale. Certaines recherches récentes suggèrent que cette matière constituant le cervelas s'évacuerait précipitamment par l'anus en cas de grande émotion chez l'individu qui la possède.
CVI : Clique des Vertueux Innocents - Terme généralement utilisé pour désigner le très saint gouvernement fédéral US
ETAT : L'état est au citoyen de Cochon sur Terre ce que le sein maternel est au nourisson. Ce dernier étant incapable de se nourrir ni de se défendre par lui-même il ne peut que s'en remettre à sa mère pour assurer sa survie. Il en va de même pour le citoyen de Cochon sur Terre avec l'état.
EX FUTUR SAUVEUR DE L'HUMANITE : Terme utilisé pour désigner le Président actuel des USA, Barack Obama, Prix Nobel de la Paix, progressiste auto-proclamé, qui fit toutes les promesses possibles et inimaginables lors de sa campagne électorale et qui parvint non seulement à ne pas en tenir une seule mais à faire éxactement le contraire de ce qu'il avait dit. C'est ainsi qu'il poursuivit la politque entamée par Busch JR avec zèle et enthousiasme en l'améliorant très notablement au passage, notamment en légitimant l'assassinat de tout citoyen US qui se trouverait en désaccord avec tout dogme proclamé par la CVI, tel que la liberté de parole où de pensée. En conséquence ces individus nuisibles auraient l'honneur de figurer sur la liste des individus à assassiner sans jugement et sans délai afin de sauver l'humanité et le monde. Ce qui aboutit à l'abolition du droit d'Habeas Corpus.
GHG : Gang des Humanistes en Goguette : Terme utilisé pour désigner les chefs d'Etat Occidentaux au premier rang desquels figure l'ex futur sauveur de l'humanité. Ces individus sinistres font généralement la guerre chez les autres au nom de la liberté des peuples à disposer d'eux mêmes, de la paix sur terre, de l'humanisme, des droits de l'homme, bref au nom des grands prinicipes du progressisme le plus intransigeant.
JOURNALEUX : Fonctionnaire appointé par un organe de désinformation en charge de séléctionner toute nouvelle répondant aux critères politiquement corrects en vigueur. Si tel n'était pas le cas il lui incombe la charge de la travestir suffisamment pour ne pas faire de peine à nos gouvernants bien aimés.
KAKISTOCRATIE : gouvernement des plus médiocres, à opposer à "aristocratie", si vilipendé par notre époque divine. Bien entendu, tout rapprochement avec un gouvernement de Cochon sur Terre relèverait de la calomnie la plus éhontée comme de la fantasmagorie la plus malsaine, et nécessiterait à ce titre un séjour en "maison de rééducation pour notre bien".
LIBERTE : Terme archaïque qui fût relativement en vogue chez certains de nos crétins d'ancêtres mais dont le sens véritable s'est aujourd'hui perdu, semble t'il. Pourtant notre époque divine continue de vociférer ce mot dans un sens apparemment très restreint par rapport à sa signification d'origine. En effet il semble que les citoyens de Cochon sur Terre s'estiment parfaitement libres du moment qu'on leur laisse la capacité de choisir entre deux produits de consommation aux noms différents mais au contenu identique.
MAEDLF où Ministre des Affaires Etrangères De La France. Titre officiel de Mr Laurent Fabius, membre du gouvernent français sous le règne de Normalo 1er. Mr Laurent Fabius a le droit d'ajouter à tous ses titres les trois mots "de la France" depuis le fameux débat qui l'opposa à Jacques Chirac en 1984 alors qu'il était Premier Ministre De La France. Il est question qu'il change son état civil pour "Mr Laurent Fabius de la France" mais, à notre connaissance, cela n'a pas encore été annoncé au journal officiel.
NORMALO 1er où dénomination du sieur François Hollande, élu Président de la Répoublique française en Mai 2012. Au moment de monter sur le trône ce dernier, dans un souci immodéré de modestie, a promis qu'il se comporterait en homme "normal" alors, précisément, que la situation du pays requierait un homme exceptionnel. Nous en subirons donc tous les conséquences.
PRESSTITUTE : Terme issu de l'anglais généralement utilisé pour désigner l'ensemble des médias de Cochon sur Terre.
PROGRESSISTE : Individu dont l'activité dîte cérébrale se limite à croire que le futur sera nécéssairement meilleur que le passé. A mettre en parallèle au réactionnaire.
RBT : Représentant du Bien sur Terre - Terme généralement utilisé pour désigner un où des membres de l'oligarchie de Cochon sur Terre ; à ce titre émissaire naturel du Bien sur Terre.
REACTIONNAIRE : Individu dont l'activité dîte cérébrale se limite à croire que le passé est nécéssairement meilleur que le futur. A mettre en parallèle au Progressiste.
RPT : Représentant de la Probité sur Terre - Terme généralement utilisé pour désigner un où des membres du Congrès US
SIN : Secte des Indignés de Naissance - Synonyme de la SPIN
SPIN : Secte Pullulante des Indignés de Naissance - Terme généralement utilisé pour désigner cette partie de la société de Cochon sur Terre qui n'a d'autre possibilité de réagir à tout événement non conforme à leurs superstitions du jour, élevées en dogmes indiscutables, que par des démonstrations d'indignation, feintes où réelles. A noter également que l'indignation leur tient lieu de pensée, politique où autre. Précisons également que la SPIN n'a rien en commun avec les "indignados".
SSS : Sacro Sainte Sécurité - Terme généralement utilisé pour décrire l'idéal indépassable de tout citoyen de Cochon sur Terre digne de ce nom.
TELEPHONE PORTABLE : attribut indispensable à tout citoyen de Cochon sur Terre en quête de respectabilité auprès de ses congénères. Instrument fort utile également pour nos états bien aimés afin d'assurer la SSS de chacun de leurs sujets en toute circonstance.