Voilà, c'est officiel, le Président de la Fédération de Russie, M. Vladimir Poutine, vient d'accorder la nationalité russe à l'acteur Gérard Depardieu, ex-français ayant renoncé à sa nationalité pour cause de persécution économique, voire discrimination fiscale...
Quel symbole, chers lecteurs !
Certes, nous n'avons pas beaucoup de sympathie ni d'antipathie pour M. Depardieu, mais nous ne pouvons pas ne pas le soutenir contre un gouvernement de plus en plus avare de la liberté de ses sujets, nommé dans le langage orwellien et quotidien français : "citoyens".
Donc, le citoyen Depardieu s'est fait la malle, où plutôt les malles dans son cas, afin d'échapper à la confiscation de ses revenus et de son patrimoine par un gouvernement de kleptocrates incapables de réguler leur propre budget et encore moins de freiner leurs propres dépenses. Ce qui, tout compte fait, est parfaitement normal dans un système politique où on ne peut être élu qu'en faisant des promesses vouées à la surenchère la plus absurde et la plus indécente menant irrésistiblement à la démagogie la plus effrénée ; elle même ne pouvant aboutir qu'à la recherche des boucs émissaires les moins nombreux afin de dédouaner les politiciens de leur politique aux yeux de leurs propres électeurs.
Mais cela ne dure, la persécution des bouc émissaires, que jusqu'à la faillite générale qui s'en suit automatiquement, bien que le délai ne puisse pas être défini à l'avance. Cela dit, nous pouvons néanmoins avancer sans trop de crainte que cette faillite approche désormais à grands pas. Et nous pouvons également soutenir que nous en sommes au stade terminal du naufrage du système ; l'iceberg a été percuté il y a déjà trois décennies et nous avons écopé comme des fous à grands coups de dettes pour faire comme si nous ne prenions pas l'eau. Mais rien n'a été fait pour renflouer le Titanic. Le trou s'est élargi continuellement sous le poids de la dette et aujourd'hui nous sommes sur le point de sombrer corps et biens.
Il est donc bien possible que 2013 et 2014 soient les années du dur réveil à la réalité pour la France, entre autre. Il suffit de regarder l'évolution des taux d'emprunts d'état qui semblent remonter.
Mais revenons-en à cette histoire de M. Depardieu.
Il est tout de même extraordinaire qu'on puisse nous jeter en pâture comme boucs-émissaire à tous les problèmes du pays des chefs d'entreprise, des gens qui travaillent et qui en ont marre de payer 75 % d'impôts (voire moins que çà), des gens qui en emploient d'autres et qui risquent leurs propres capitaux, alors que ceux qui les insultent et critiquent le soit disant manque de patriotisme de ceux qui s'exilent pour ne pas être exploiter par des politiciens kleptocrates et sans scrupules, sont ceux qui ont tout fait pour détruire toute idée de patriotisme pendant des décennies. Sans compter que ce sont ceux là également qui étaient jusqu'à avant hier les plus chauds partisans de la globalisation et des "libertés" qui, soit disant, allaient automatiquement avec, notamment celle de s'installer où l'on veut puisqu'il ne devait plus y avoir de nations ni de frontières.
Mais n'oublions pas les raisons pour lesquelles il y a des Français qui s’exilent pour éviter la confiscation pure et simple de leurs biens et de leurs revenus ; la raison véritable est que le gouvernement actuel, comme le précédent, a pris à sa charge les dettes des banksters, dans un élan de collectivisme irraisonné et déraisonnable, voire suicidaire. C'est également pour cette raison que ceux qui ont mis leurs économies en assurance-vie où en livrets d'épargne verront ces dernières disparaitre dans le trou sans fond de la dette toujours plus grande de l'Etat Français en faillite.
En France, aujourd'hui, on critique et on pourchasse ceux qui veulent éviter la confiscation de leurs biens afin de pouvoir payer les dettes de ceux qui ont fait des folies avec votre argent. Mais c'est encore vous à qu'on va faire payer pour sauver les banksters dans un avenir proche
Pourquoi l'accepter ?
Dans une vraie économie capitaliste, on aurait laissé tomber les banques en protégeant les dépôts des épargnants. Mais les socialistes, comme leurs prédécesseurs, ont préféré socialiser les dettes et privatiser les bénéfices. Ils veulent nous faire payer collectivement les folies prises individuellement par certains de leurs petits copains de salon.
On comprend que certains ne veulent pas se prêter à ce manège là.
Comme M. Depardieu et beaucoup d'autres.
Désormais la France est devenue une terre que l'on quitte car il n'y fait plus bon vivre.
En la Russie est devenue une terre d'accueil.
Le monde change.
Et ce n'est qu'un début.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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