Après avoir solennellement averti que la France n’interviendrait jamais au Mali, le Président Normalo 1er a ordonné à l’armée française d’intervenir.
Au Mali, bien évidemment.
Non seulement l’armée française intervient dans les airs à coup de bombardements, mais au sol également puisque notre Président bien aimé a ordonné à 500 soldats de se dépêcher de se rendre au Mali où l’on ne devait intervenir sous aucun prétexte.
Au Mali, bien évidemment.
Non seulement l’armée française intervient dans les airs à coup de bombardements, mais au sol également puisque notre Président bien aimé a ordonné à 500 soldats de se dépêcher de se rendre au Mali où l’on ne devait intervenir sous aucun prétexte.
Car figurez-vous, estimés lecteurs, que l’on vient de se rendre compte que le Mali était devenu une fourmilière à « islamistes » de la pire espèce : celle qui est contre nos intérêts. Car soyez convaincus qu’il y a deux espèces d’islamistes : les « islamistes » et les « islamistes ». Vous ne voyez pas la différence ? Cela saute pourtant aux yeux, car en dépit des apparences que pourraient nous donner l’orthographe, ce ne sont pas du tout les mêmes. En effet, notre politique étrangère d’une subtilité à l’image de nos gouvernants bien-aimés, pratiquée avec la virtuosité que l’on sait par « les meilleurs d’entre nous », notre politique des affaires étrangères, donc, dirigée par notre illustre Ministre des Affaires Etrangères de(s USA) la France sait, elle, fort bien distinguer les « islamistes » des « islamistes ». Et quand bien même nous, c’est à dire ceux qui ne faisons pas partie des « meilleurs d’entre nous », n’y verrions que du feu, eh bien croyez bien que ce n’est pas du tout la même chose : un « islamiste » n’a rien à voir avec un « islamiste » !
Il y a, par exemple, les « islamistes » qui sont nos alliés et que nous soutenions mordicus en Libye pour détruire le régime anti-islamiste de notre ex-allié le colonel Khadafi ; il y a les « islamistes », nos alliés chéris que nous convoyons à grands frais de Libye, du Pakistan, d’Irak où autre Yemen, pour aider à établir un état salafiste en Syrie en détruisant sauvagement un régime qui, malgré ses imperfections, protégeaient les minorités, notamment chrétiennes, druze où autres, de la folie de nos alliés « islamistes » wahhabites ; sans parler qu’il nous aidait à déjouer les projets d’attentats à Paris (lisez cet article très intéressant à ce propos ici) entrepris par les ... « islamistes », précisément, ceux-là même que nous aidons en ce moment en Syrie contre le régime qui nous aidait naguère contre ceux que nous aidons aujourd’hui...
Vous y retrouvez-vous, chers lecteurs ?
Non ? A la bonne heure, c’est tout à fait... « Normal »... car sachez que lui non plus ne s’y retrouve pas.
Ah, ah , ah, qu’est ce qu’on rigole dans la France « normalisée » !
Pour faire simple, selon « les meilleurs d’entre nous », il y a donc deux types d’islamistes : ceux qui correspondent à nos intérêts du moment, où ce que l’on croit être nos intérêts ; et ceux qui s’y opposent de la façon la plus incompréhensible qui soit pour des esprits aussi évolués que progressistes.
En effet, comment peut-on ne pas être progressiste, nous vous le demandons !
Comment peut-il encore exister des groupes d’individus, voir des populations entières qui ne soient pas enthousiasmées par les réalisations bouleversantes de notre « modèle » auto-proclamé de société mirifique. Songez donc, estimés lecteurs, aux « progrès » zéconomiques ébouriffants dans lesquels nous a plongé notre illustre société de la consommation ; où encore pensez deux secondes, pas plus surtout, aux « avancées » sociétales d’une portée rien moins que cosmiques que notre cher gouvernement tente de nous imposer en ce moment même.
Cela devrait pourtant paraitre « normal » à tous...
Eh bien, malheureusement, non, ce n’est pas le cas.
Car les « islamistes » que nous avons envoyés, armés et soutenus pour renverser le régime de notre récent ex allié, le colonel Khadhafi, ces mêmes « islamistes », donc, sont désormais ceux contre qui nous devons intervenir au Mali. Les amis d’hier et les ennemis d’avant hier sont devenus des terroristes à abattre de toute urgence aujourd’hui, au Mali, comme ailleurs demain et après demain lorsque nos alliés islamistes de Syrie que nous aidons autant que nous le pouvons contre un régime laïc et multiconfessionnel, chercheront à établir un Califat dans tout le Moyen-Orient en faisant tomber tous les régimes qui sont nos alliés d’aujourd’hui et qui seront os énnemis demain lorsqu’ils seront aux mains de nos alliés d’aujourd’hui (vous suivez ?) : la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les émirats, sans parler de notre chouchous entre tous, le Qatar. Ce jour-là, on va pouvoir rigoler encore un peu plus, surtout lorsque le baril de pétrole aura atteint les $ 150 voire les $ 200, où même les $ 300 comme le prédisent certains experts ( ce qui nous laisse logiquement l’espoir que cela n’arrivera pas ). Ce jour là, donc, nos alliés d’aujourd’hui se seront transformés en « ennemis de l’humanité ».
Mais, pour l’instant, nous partons en guerre dans un pays où il était hors de question de mettre un pied il y a quinze jours. Et nous allons combattre les « islamistes » qui étaient pourtant nos alliés islamistes il y a un an en Libye. D’ailleurs, nous sommes étonnés que le Ministre de la défense Français ait été surpris que les dits « islamistes », ceux que nous sommes désormais chargés de combattre au Mali, possèdent de très bons armements et en grande quantité... Cela nous parait extraordinaire ! Comment pouvons-nous être surpris étant donné que c’est nous qui, non seulement leur avons fourni ces dits armements avec lesquels ils nous combattent aujourd’hui, mais qu’en plus de tout nous les avons entrainé ? Quand aux armes que nous ne leur avons pas fournis, ce sont celles qu’ils ont pillés dans les arsenaux de notre ex allié Khadafi qui, lui, s’était fourni chez nous où nos alliés, voir les Russes. Cela nous parait donc vident que nos ex alliés « islamistes » soient bien armés. Cela tombe sous le sens puisque une partie au moins de leur armement vient directement de chez nous.
Heureusement, en dépit de ces désagréments somme toute mineurs, tout cela est excellent pour notre économie bien-aimée - Amen.
Pour ne pas vous dépayser, chers lecteurs, il se produira donc exactement la même chose lorsque nos alliés « islamistes » d’aujourd’hui, ceux qui combattent en Syrie, se transformeront soudain par un coup de baguette magique en des ennemis à éliminer, demain où après demain, lorsqu’ils s’attaqueront à l’Arabie Saoudite où à la Jordanie, sans parler du Qatar, notre petit dernier, après avoir fait de la Syrie la base de départ pour leur conquête du Moyen-Orient, et du monde musulman en général, comme un de leurs leaders vient de le déclarer à un journal saoudien : la Syrie n’est qu’un début.
Nous ne doutons donc pas que les « meilleurs d’entre nous » seront à nouveau très surpris, comme aujourd’hui, de la qualité et du nombre des armements de nos ennemis ex alliés ; C’est vrai que nous n’avons pas mégoté, sans parler des Qataris qui dépensent sans compter grâce au gaz que nous leur achetons à crédit !
Car, nous ne sommes pas des rats, nous sommes bons et généreux... Avec nos ennemis en tout cas ; avec nos alliés c’est une autre histoire.
Il faudrait demander à khadafi ce qu’il en pense...
A Bachar Al-Assad aussi d’ailleurs, il a certainement une idée sur la question. Quant à savoir s’il nous préviendra dans un avenir proche des projets des terroristes à Paris, comme il l’a fait la dernière fois en 2008, très raisonnablement, nous pouvons avoir un très léger doute.
Bref, le problème que les « meilleurs d’entre nous » n’ont pas encore compris, c’est que les « islamistes » et les « islamistes », les « bons » où les « mauvais », la vérité est que ce sont les mêmes... C’est juste une question de « circonstance » c’est tout, car leur projet ne change pas quoi qu’il arrive.
Car, contrairement à ce que pensent «les meilleurs d’entre nous », il n’y a qu’une sorte d’islamiste : celui qui veut établir la sharia et le sunnisme dans tous les pays musulmans pour recréer l’hypothétique califat.
Il n’y a pas de bons où mauvais islamistes, il n’y a que des islamistes, point barre. De même qu’il n’y a pas de « bons » où de « mauvais » terroristes : il n’y a que des terroristes. Et nous ne pouvons en aucun cas soutenir ni les uns ni les autres, quelles que soient les justifications humanitaristes et bla bla bla susurrées par « qui vous savez »... Car, eux, les terroristes et autres islamistes, ont un projet en tête, et nous n’en faisons pas partie.
Car si c’était le cas, nous ne serions pas obligés d’envoyer l’armée au Mali.
Pendant ce temps là, tout le monde est toujours content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Il y a, par exemple, les « islamistes » qui sont nos alliés et que nous soutenions mordicus en Libye pour détruire le régime anti-islamiste de notre ex-allié le colonel Khadafi ; il y a les « islamistes », nos alliés chéris que nous convoyons à grands frais de Libye, du Pakistan, d’Irak où autre Yemen, pour aider à établir un état salafiste en Syrie en détruisant sauvagement un régime qui, malgré ses imperfections, protégeaient les minorités, notamment chrétiennes, druze où autres, de la folie de nos alliés « islamistes » wahhabites ; sans parler qu’il nous aidait à déjouer les projets d’attentats à Paris (lisez cet article très intéressant à ce propos ici) entrepris par les ... « islamistes », précisément, ceux-là même que nous aidons en ce moment en Syrie contre le régime qui nous aidait naguère contre ceux que nous aidons aujourd’hui...
Vous y retrouvez-vous, chers lecteurs ?
Non ? A la bonne heure, c’est tout à fait... « Normal »... car sachez que lui non plus ne s’y retrouve pas.
Ah, ah , ah, qu’est ce qu’on rigole dans la France « normalisée » !
Pour faire simple, selon « les meilleurs d’entre nous », il y a donc deux types d’islamistes : ceux qui correspondent à nos intérêts du moment, où ce que l’on croit être nos intérêts ; et ceux qui s’y opposent de la façon la plus incompréhensible qui soit pour des esprits aussi évolués que progressistes.
En effet, comment peut-on ne pas être progressiste, nous vous le demandons !
Comment peut-il encore exister des groupes d’individus, voir des populations entières qui ne soient pas enthousiasmées par les réalisations bouleversantes de notre « modèle » auto-proclamé de société mirifique. Songez donc, estimés lecteurs, aux « progrès » zéconomiques ébouriffants dans lesquels nous a plongé notre illustre société de la consommation ; où encore pensez deux secondes, pas plus surtout, aux « avancées » sociétales d’une portée rien moins que cosmiques que notre cher gouvernement tente de nous imposer en ce moment même.
Cela devrait pourtant paraitre « normal » à tous...
Eh bien, malheureusement, non, ce n’est pas le cas.
Car les « islamistes » que nous avons envoyés, armés et soutenus pour renverser le régime de notre récent ex allié, le colonel Khadhafi, ces mêmes « islamistes », donc, sont désormais ceux contre qui nous devons intervenir au Mali. Les amis d’hier et les ennemis d’avant hier sont devenus des terroristes à abattre de toute urgence aujourd’hui, au Mali, comme ailleurs demain et après demain lorsque nos alliés islamistes de Syrie que nous aidons autant que nous le pouvons contre un régime laïc et multiconfessionnel, chercheront à établir un Califat dans tout le Moyen-Orient en faisant tomber tous les régimes qui sont nos alliés d’aujourd’hui et qui seront os énnemis demain lorsqu’ils seront aux mains de nos alliés d’aujourd’hui (vous suivez ?) : la Jordanie, l’Arabie Saoudite, les émirats, sans parler de notre chouchous entre tous, le Qatar. Ce jour-là, on va pouvoir rigoler encore un peu plus, surtout lorsque le baril de pétrole aura atteint les $ 150 voire les $ 200, où même les $ 300 comme le prédisent certains experts ( ce qui nous laisse logiquement l’espoir que cela n’arrivera pas ). Ce jour là, donc, nos alliés d’aujourd’hui se seront transformés en « ennemis de l’humanité ».
Mais, pour l’instant, nous partons en guerre dans un pays où il était hors de question de mettre un pied il y a quinze jours. Et nous allons combattre les « islamistes » qui étaient pourtant nos alliés islamistes il y a un an en Libye. D’ailleurs, nous sommes étonnés que le Ministre de la défense Français ait été surpris que les dits « islamistes », ceux que nous sommes désormais chargés de combattre au Mali, possèdent de très bons armements et en grande quantité... Cela nous parait extraordinaire ! Comment pouvons-nous être surpris étant donné que c’est nous qui, non seulement leur avons fourni ces dits armements avec lesquels ils nous combattent aujourd’hui, mais qu’en plus de tout nous les avons entrainé ? Quand aux armes que nous ne leur avons pas fournis, ce sont celles qu’ils ont pillés dans les arsenaux de notre ex allié Khadafi qui, lui, s’était fourni chez nous où nos alliés, voir les Russes. Cela nous parait donc vident que nos ex alliés « islamistes » soient bien armés. Cela tombe sous le sens puisque une partie au moins de leur armement vient directement de chez nous.
Heureusement, en dépit de ces désagréments somme toute mineurs, tout cela est excellent pour notre économie bien-aimée - Amen.
Pour ne pas vous dépayser, chers lecteurs, il se produira donc exactement la même chose lorsque nos alliés « islamistes » d’aujourd’hui, ceux qui combattent en Syrie, se transformeront soudain par un coup de baguette magique en des ennemis à éliminer, demain où après demain, lorsqu’ils s’attaqueront à l’Arabie Saoudite où à la Jordanie, sans parler du Qatar, notre petit dernier, après avoir fait de la Syrie la base de départ pour leur conquête du Moyen-Orient, et du monde musulman en général, comme un de leurs leaders vient de le déclarer à un journal saoudien : la Syrie n’est qu’un début.
Nous ne doutons donc pas que les « meilleurs d’entre nous » seront à nouveau très surpris, comme aujourd’hui, de la qualité et du nombre des armements de nos ennemis ex alliés ; C’est vrai que nous n’avons pas mégoté, sans parler des Qataris qui dépensent sans compter grâce au gaz que nous leur achetons à crédit !
Car, nous ne sommes pas des rats, nous sommes bons et généreux... Avec nos ennemis en tout cas ; avec nos alliés c’est une autre histoire.
Il faudrait demander à khadafi ce qu’il en pense...
A Bachar Al-Assad aussi d’ailleurs, il a certainement une idée sur la question. Quant à savoir s’il nous préviendra dans un avenir proche des projets des terroristes à Paris, comme il l’a fait la dernière fois en 2008, très raisonnablement, nous pouvons avoir un très léger doute.
Bref, le problème que les « meilleurs d’entre nous » n’ont pas encore compris, c’est que les « islamistes » et les « islamistes », les « bons » où les « mauvais », la vérité est que ce sont les mêmes... C’est juste une question de « circonstance » c’est tout, car leur projet ne change pas quoi qu’il arrive.
Car, contrairement à ce que pensent «les meilleurs d’entre nous », il n’y a qu’une sorte d’islamiste : celui qui veut établir la sharia et le sunnisme dans tous les pays musulmans pour recréer l’hypothétique califat.
Il n’y a pas de bons où mauvais islamistes, il n’y a que des islamistes, point barre. De même qu’il n’y a pas de « bons » où de « mauvais » terroristes : il n’y a que des terroristes. Et nous ne pouvons en aucun cas soutenir ni les uns ni les autres, quelles que soient les justifications humanitaristes et bla bla bla susurrées par « qui vous savez »... Car, eux, les terroristes et autres islamistes, ont un projet en tête, et nous n’en faisons pas partie.
Car si c’était le cas, nous ne serions pas obligés d’envoyer l’armée au Mali.
Pendant ce temps là, tout le monde est toujours content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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