samedi 5 décembre 2009

Suisse et minarets: de la vertu des gouvernants et des salauds de peuples.

Quel tapage ! La cochonnerie instituée s’est déchaînée à l’occasion de l’affaire des minarets et du vote du peuple suisse à ce propos. Et comme on sait ce dernier a voté POUR. POUR vous rendez-vous compte ! C’est à dire contre la bien-pensance organisée, contre les pressions en tous genres tout à fait inhabituelles exercées par le Conseil Fédéral (gouvernement) et l’Assemblée Fédérale (Parlement) pour l’influencer à voter contre l’interdiction des minarets; c’est donc un résultat ignorant souverainement leurs gouvernants bien-aimés qui n’ont pas cessés d’insister lourdement afin de guider ce bon peuple dont ils sont si friands lorsque ce dernier vote comme ils le veulent et qu’ils rejettent avec mépris et arrogance lorsque ce n’est pas le cas.


Pour remettre les choses dans leur contexte il faut savoir que la Suisse compte 7,6 millions d’habitants, 400.000 musulmans dont 14% de pratiquants. Il y a 150 mosquées en Suisse dont 4 seulement possèdent un minaret.



Peuple et populisme.


Eh bien rien n’y a fait, ces salauds ont voté à 57,7% contre les minarets, c’est à dire en faveur de l’initiative de référendum populaire. C’est-y pas monstrueux qu’un référendum aboutisse à un résultat non-conforme aux exigences de nos gouvernants bien-aimés ?

Cela n’incite t’il pas à se poser de sérieuses questions ? Certes, mais de quel genre ? Sur quoi se poser des questions ? Eh bien sur l’utilité du référendum par exemple; où bien encore sur la fiabilité du peuple; où peut-être même sur la définition du peuple tant qu’on y est. Car finalement, à entendre notre nomenklatura glapissante et bien-aimée, c’est un peu ce qui transparaît des commentaires larmoyants issus de leurs cervelas spongieux et déstructurés, particulièrement français, bobos et parisiens. Il semblerait que nos dirigeants donc aient compris qu’il y avait eu un malentendu; en effet nos illustres Styx de la pensée ont réalisé qu’en réalité ce n’était pas le peuple qui avait voté contre les minarets. De même ce n’était pas les peuples français où hollandais non plus qui avaient voté contre le projet de constitution européen. Non, c’était le populo. D’ailleurs les référendums irlandais ont bien démontré à quel point cette théorie pouvait-être valable: lors du premier référendum le peuple s’était abstenu, laissant la voie libre aux horribles populistes (populo) néonazis-fascisant-franquistes-adeptes du Klu Klux Klan-racistes-antimondialistesetglobalisant-recroquevillés-peureux-moisis-rances-racistes-antitolérants et j’en passe... Tandis que lors du second référendum organisé pour corriger le premier, c’est le peuple qui a voté, le vrai peuple, celui que nos dirigeants bien-aimés aiment de tout leur coeur d'artichaut. Mais comment distinguer les populistes (le populo) du peuple? C’est très simple lisez attentivement ce qui suit car cela vous guidera pour le reste de vos jours afin de bien faire la différence par vous-mêmes entre la voie du peuple et celle des populistes nazis-fascistes-racistes etc...


Dîtes-vous bien que le peuple ne vote qu’en accord avec les consignes de nos gouvernants bien-aimés, tandis que les populistes se reconnaissent inéluctablement en ce qu’ils votent contre les recommandations de nos gouvernants bien-aimés.


N’est-ce pas atrocement simple ? Fort de cette distinction chers lecteurs, vous êtes désormais armés pour tout comprendre de la vie politique des prochaines années qui semblent se diriger vers une résurgence de ces soit disant courants populistes.


Alors face à ce courant populistes monstrueux, à ne pas confondre avec populaire svp, toute la nomenklatura moderniste s’est indignée, lamentée, apitoyée, inquiétée bien entendu etc... Bref elle nous a rejoué l’air habituel mais, là encore, cela sonne un peu faux, comme lorsqu’un instrument de musique rend un son inhabituel en raison d’un fêle dans la caisse de résonance. Et là ce n’est pas un fêle mais une crevasse.


La nomenklatura indignée et inquiète comme il se doit.


Examinons quelques exemples de réactions apitoyées de nos gouvernants bien-aimés. en commençant par le leader de nos Styx de la pensée c’est à dire, comme toujours, notre inénarrable ministre des Affaires Etrangères.

Le pauvre chou s’est déclaré:


« un peu scandalisé » par l’issue du scrutin interdisant les minarets, y voyant « une expression d’intolérance ». « Si l’on ne peut pas construire des minarets, cela veut dire qu’on opprime une religion », espérant que « les Suisses reviendront sur cette décision assez vite ». « C’est une expression d’intolérance et je déteste l’intolérance ». (Sources: Libération - 30.11.09)


Bernard Kouchner cherchait les mots « radiophoniquement corrects » pour exprimer sa pensée. « "Je suis un peu scandalisé par cette décision, explique le ministre sur l’antenne de RTL ce matin. Je n’ai pas à qualifier cette votation (...)Je pense qu’elle est négative (...]. C’est aussi le danger des votations populaires".

Notez je vous prie que notre Styx en chef de la pensée n’est pas scandalisé; c’est plus subtil car il est juste « un peu scandalisé », ce qui est somme toute normal venant du chef de la diplomatie française. Malheureusement le reste de la déclaration l’est moins. En effet il n’a apparemment pas saisi que la Confédération Helvétique est le pays au monde qui se rapproche le plus d’une démocratie puisque, entre autre, toute initiative populaire pour organiser un référendum ne doit recueillir que 50.000 voix pour être mise sur pied afin de modifier où ajouter un article à la Constitution. Lorsque notre Styx de la pensée déclare qu’il espère que les Suisses reviendront sur ce vote c’est ne rien comprendre au processus par lequel fonctionne la Confédération. Et puis c’est faire fi de la souveraineté populaire tant prisée par nos gouvernants lorsqu’elle rejoint leurs volontés; mais comme l’univers entier le sait depuis longtemps l’Europe n’a de leçons à recevoir de personne en ce qui concerne le respect de la souveraineté populaire et les joies de la démocratie.

Autre part, notez le « Radiophoniquement correct » que l’on aurait pu remplacer aisément par « stupidement correct », il commence par expliquer qu’il ne peut «qualifier cette votation » (parce qu’elle est inqualifiable, probablement parce-qu’elle s’éloigne trop de la doxa officielle); mais il ajoute un peu plus loin dans la même phrase qu’elle est « négative ». Il ignore apparemment que ce terme est un qualificatif. Pardonnons-lui.


Nous avons relevé un autre commentaire d’un de nos illustre Ministre, Hervé Morin, qui laissera lui aussi sans aucun doute une trace scintillante dans l’histoire de la pensée humaine au comble de sa subtilité:


Hervé Morin, président du Nouveau centre - allié à Sarkozy - et ministre de la Défense a trouvé «gênant» que le référendum devienne «un facteur de populisme». «Il y a d’abord un problème de forme parce que ce sont des questions compliquées qui n’appellent pas une réponse simple», prévient Morin sur France Inter, ajoutant que «les musulmans ont le droit à des lieux de culte décents. Cela doit se faire dans le respect de la culture et sans que cela ne soit vécu comme une marque d’hostilité à l’égard des autres.» C’est-à-dire avec une architecture «compatible avec celle des collectivités». (Sources:Libération 30.11.09)


A lire la déclaration de cet illustre personnage on a l’impression que la Suisse a interdit la pratique du culte musulman, obligeant les musulmans vivant sur son sol à pratiquer leur foi dans des caves de manière clandestine, avec des Imams se faisant passer pour des psychologues; pratiques étant la norme en Arabie-Saoudite pour les Chrétiens et les prêtres, interdits de territoire, puisque toute religion autre que l’Islam est interdite dans le Royaume wahabbite.

De plus admirons le vague spongieux du reste de cette brillante intervention mêlant de manière pavlovienne « respect de la culture » (laquelle, celle du pays d’accueil ?) « sans que cela soit vécu comme une marque d’hostilité à l’égard des autres » (de qui parle t’on, des populations autochtones peut-être ?). Le clou final est « l’architecture compatible à celle des collectivités », phrase qui ne signifie rien puisqu’elle n’a aucun sens. Les collectivités ont désormais une architecture, sachez-le. Peut-être parlait-il d’une architecture bureaucratique...


Un autre de nos mirifiques oligarques, celui qui s’est illustré notamment contre Frédéric Mitterand, y est allé de sa larme et du conformisme cérébral de mammouth néanderthalien propre à son parti. Il nous a donné lui aussi une large panoplie de tous les clichés les plus éculés propres aux néo-globalisants les plus moisis :


Le porte-parole du PS, Benoît Hamon, a qualifié le vote suisse de «décision inquiétante» et semant, selon lui, «beaucoup de consternation». Un vote «assez significatif de cette tentation à se recroqueviller, à se replier sur soi et à faire de l’étranger, en l’occurrence le musulman, le bouc-émissaire de tous les maux des sociétés occidentales», a-t-il déploré sur RFI. (Sources: Libération 30.11.09)


Là encore on a droit à l’humanitarisme larmoyant et stalinien habituel, surtout lorsqu’il s’agit de réduire à néant les restes de toute spécificité propre à la culture occidentale au profit de n’importe quelle autre culture pourvu qu’elle ne soit pas d’origine européenne, le tout camouflée sous les oripeaux de la diversité, du globalisme et de toute ce brouet infâme que l’on nous sert quotidiennement depuis des années. On ne pouvait guère s’attendre à autre chose de la part du représentant du parti recroquevillé par excellence sur ses fantasmes d’un monde meilleur. Où plutôt du meilleur des mondes.


Nous avons eu droit également à une déclaration du « machin », ainsi que l’avait surnommé le Général de Gaulle, c’est à dire l’ONU:


La Rapporteur spéciale de l'ONU pour la liberté de religion s'est montrée "profondément inquiète" :

"J'ai de profondes inquiétudes quant aux conséquences négatives du résultat de cette votation sur la liberté de religion ou de conviction des membres de la communauté musulmane en Suisse", a déclaré Asma Jahangir dans un communiqué.

Cette interdiction dans un pays qui compte environ 400.000 musulmans "revient à une restriction injustifiée de la liberté de manifester sa religion et constitue une discrimination évidente à l'encontre des membres de la communauté musulmane en Suisse", a-t-elle ajouté.

Au lendemain de ce vote --soutenu par le parti de droite populiste UDC, première formation au parlement fédéral--, la Rapporteur spéciale de l'ONU a souligné que cette interdiction "nous rappelle qu'aucune société n'est à l'abri de l'intolérance religieuse".

Elle a par ailleurs insisté sur le fait que le Comité des droits de l'homme a récemment prévenu la Suisse qu'une telle décision est contraire aux obligations de la Suisse en vertu du droit international dans le domaine des droits de l'homme.

"Je demande donc instamment aux autorités suisses (...) de prendre les mesures nécessaires pour protéger pleinement le droit à la liberté de religion ou de conviction des membres de la communauté musulmane", a-t-elle poursuivi, regrettant que les "craintes irrationnelles à l'égard des musulmans" aient été "largement exploitées en Suisse à des fins politiques". (Sources: Nouvel Obs - 01.12.09)


De la tolérance exemplaire du Qatar, de l’Arabie-Saoudite et des autres.


Quel dommage que « le machin » ne manifeste pas autant de « profondes inquiétudes » pour les millions de chrétiens vivant dans le Golfe Persique, dont nombre d’entre eux, sans compter les Hindoux où les Musulmans Palestiniens par exemple, sont soumis à des conditions de survie terribles, entre autre à Dubaï, où la pratique d’une religion autre que celle du Coran est interdite le plus souvent, où dans tous les cas soumise à des conditions très sévères et restrictives.

A Doha par exemple, capitale du Qatar, il y a une population de 900.000 personnes sur lesquelles 700.000 sont étrangères, généralement des travailleurs immigrés en provenance d’Asie du SE où des Philippines, dont 100.000 au minimum sont des chrétiens pratiquants. Depuis l’accession sur le trône de l’Emir actuel une église a pu être construite il y a peu avec sa bénédiction, à 15 minutes de la ville, en plein désert. Une église sans clocher, sans cloche et sans croix pour ne pas offenser les autochtones.


«Une croix ne doit pas être élevée dans le ciel du Qatar, et des cloches ne doivent pas sonner à Doha», a écrit Lahdan ben Issa al-Muhanada, un chroniqueur chef de file du journal Al-Arab de Doha.


En Arabie-Saoudite, royaume de la tolérance comme l’aiment tant notre Ministre des Affaires Etrangères et, semble t’il, la représentante du « machin » sus nommé, toute religion autre que la religion musulmane est interdite purement et simplement, sans parler de la pratique bien évidemment qui doit se faire de manière clandestine. A propos de la construction d’une église dans ce pays de cocagne, voici ce qu’a déclaré l’année dernière Anwar Ashiqi, président du Centre saoudien pour les études stratégiques du Moyen-Orient, dans une interview en Mars 2008 sur le site de la chaîne de télévision par satellite arabe, Al-Arabiya:


« J’ai pris part à plusieurs réunions relatives au dialogue islamo-chrétien et il y a eu des négociations sur cette question », a-t-il dit.

« Il sera possible de lancer des négociations officielles en vue de construire une église en Arabie saoudite seulement après que le Pape et toutes les églises chrétiennes auront reconnu le prophète Mahomet ».

« S'ils ne le reconnaissent pas comme un prophète, comment pouvons-nous avoir une église dans le royaume saoudien ? »


Pour le moment donc le royaume wahabbite ne connaît qu’une seule religion et n’en n’autorise qu’une seule: l’Islam.

Un peu comme en Suisse donc, si l’on en croit les déclarations de la nomenklatura internationaliste et globalisante qui est censée nous gouverner et protéger les intérêts des nations à la tête desquelles elles se trouvent. Malheureusement « le machin » n’a jamais jugé bon de soutenir les demandes de constructions d’églises en Arabie Saoudite au profit des 4 où 5 millions de travailleurs immigrés chrétiens qui s’y trouvent et qui n’ont pas le droit de pratiquer leur foi.

De même nous attendons toujours des indignations au moins aussi virulentes de la part de nos gouvernants bien-aimés lorsque les coptes égyptiens sont assassinés où lorsque les chrétiens somaliens sont persécutés et tués par les musulmans. Les Palestiniens, eux, ont droit à un peu plus d’attention, à juste titre, mais malheureusement sans aucun effet.


Au vu et au su de tout ce qui précède la déclaration du recteur de la grande mosquée de Lyon apparaît franchement provocatrice:


"Il s'agit d'un vote d'intolérance, tournant le dos aux bases juridiques les plus constantes qui, à travers le monde, garantissent la liberté de religion", a fait savoir dans un communiqué Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de Lyon. "J'appelle à une réaction de tous les musulmans, des fidèles de toutes les

religions, et de tous les démocrates, au niveau européen, pour s'opposer à ce que ce vote, contraire aux fondements du droit, devienne une loi", a-t-il ajouté.


On aimerait bien qu’il fasse des déclarations aussi convaincues au sujet des conditions d’exercice des religions autre que musulmane dans les pays du Golfe par exemple, surtout lorsqu’il parle des « bases juridiques les plus constantes qui, à travers le monde, garantissent la liberté de religion ». Comme en Arabie-Saoudite par exemple où au Pakistan et ailleurs.

Il va falloir appeler la Suisse à prendre exemple sur eux de toute urgence afin que ce pays comprenne enfin ce qu’est la véritable liberté de religion, c’est évident.


De la déconnection grandissante des gouvernants et des peuples.


Enfin, pour terminer en beauté avec les réactions de nos gouvernants bien-aimés, voici celle de la présidence suédoise de l’Union Européenne:


La présidence suédoise de l'UE a jugé "surprenant" de soumettre un tel sujet à référendum. "Les Suisses ont un excellent système de consultation populaire, mais parfois il peut être utilisé d'une mauvaise manière, comme dans ce cas précis", a jugé la ministre suédoise chargée de l'Intégration Nyamko Sabumi. (Sources: Nouvel Obs - 01.12.09)


C’est clair, non ? Quel merveilleux résumé de la manière dont on envisage la démocratie dans nos contrées, celle que l’on prône comme exemple à la planète entière, cette souveraineté populaire dont on fait si grand cas ! Sachez donc, cher lecteur, que le référendum est considéré par nos gouvernants européens comme « un excellent système de consultation populaire » mais à condition seulement que le résultat soit conforme au souhait des dirigeants.

Par conséquent, et en application de la théorie du risque zéro importée de la grande et ô combien vertueuse démocratie américaine où le référendum n’existe pas, il vaut mieux ne pas l’utiliser du tout. C’est beaucoup plus simple.


Le problème est que la Suisse l’emploie quasiment chaque semaine, à tel point que certains de ses citoyens se plaignent de la fréquence trop grande à laquelle on leur demande leur avis sur toute sorte de questions ne les passionnant pas forcément. C’est pourquoi, on ne le comprend que trop bien, pour nos dirigeants bien-aimés la Suisse pose un vrai problème car c’est la seule démocratie existant encore en Europe, voire dans le monde. Cela la fiche vraiment mal vis à vis des autres contrées de la planète d’avoir ce véritable mouton noir parmi nous en Europe. Et c’est pour cette raison que l’Europe finira peut-être par suivre le conseil de Khadafi: démanteler ce pays infréquentable en trois parties en fonction des trois idiomes y sévissant et les donner à la France, à l’Allemagne et à l’Italie. On serait enfin débarrassé de ce contre-exemple si gênant d’un peuple se rendant aux urnes avec la possibilité de dire ce qu’il pense sans prendre en compte les injonctions de ses dirigeants bien-aimés...


Bref cette histoire de votation contre les minarets démontre une fois de plus à quel point les dirigeants bien-aimés de nos belles et pures démocraties sont de plus en plus déconnectés des peuples qu’ils représentent, sclérosés dans leurs croyances d’une autre époque qu’ils continuent à vouloir imposer à tout prix sans se rendre compte qu’ils ne sont plus du tout en phase avec la situation nouvelle qui se développe de plus en plus vite, c’est à dire la fin du globalisme, que les populations ressentent avec beaucoup plus d’intensité et de manière de plus en plus divergente d’eux puisqu’elles y aspirent ouvertement à chaque fois qu’il leur est donné de le manifester.

Seules les déclarations d’un responsable politique allemand ont montré une sensibilité plus grande, une attitude plus responsable et surtout moins méprisante et arrogante vis à vis des citoyens:


Wolfgang Bosbach, responsable de la commission des affaires intérieures du Parlement, affirme : « cela fait des années que je constate un grand écart entre l’opinion publique et les autorités" à ce sujet, a-t-il expliqué, rappelant les "vives oppositions" que quelques projets de construction de grandes mosquées, notamment dans la Ruhr ont rencontré » (Sources: Hamburger Abenblatt).


Le même responsable explique que « critiquer la décision suisse serait contre-productif. Ce résultat traduit la peur d’une islamisation de la société, et "cette crainte doit être prise au sérieux" ». (Sources: Berliner Zeitung).


Effectivement cette crainte doit être prise au sérieux et il est tout à fait contre-productif de critiquer et de traiter les électeurs en parias. Cela ne fera qu’accentuer leur attitude de rejet du système et accroître le fossé déjà existant entre les populations et les gouvernants, augmentant encore un peu plus l’impression d’illégitimité des gouvernants et de tout le processus amenant ces derniers au pouvoir. Cela signifie également que c’est bel et bien l’attitude irresponsable des dirigeants qui sera la cause première d’une radicalisation des populations en raison de l’obstinations des gouvernants à ne pas vouloir prendre en considération les inquiétudes de leurs populations au profit des chimères internationalistes et globalisantes dont les effets pervers et destructeurs ne sont plus à démontrer.


A court terme c’est en France que le problème semble le plus délicat en raison du débat lancé par le gouvernement sur l’identité nationale. Le plus gênant mais le plus comique en raison des résultats qui risquent de ne pas correspondre du tout aux voeux de ceux qui ont déclenché le processus. Car il est certain que le vote des Suisses n’est qu’un reflet de ce qui pourrait arriver en France, en Allemagne, en Espagne où partout ailleurs en Europe si on organisait un référendum sur les mêmes sujets. Nous pouvons donc nous attendre, si le débat n’est pas escamoté par le gouvernement français, horrifié de ce qui pourrait sortir de cette boite de Pandore ouverte inconsidérément, à de belles surprises et à une franche rigolade. Car il serait tout à fait envisageable que sortent de là ces vérités et ces réalités très déplaisantes que nos gouvernants bien aimés font tout ce qu’ils peuvent pour ne pas voir. Mais un jour ces dernières risquent bien de leur exploser à la figure s’ils s’obstinent à les ignorer et à laisser la pression s'accroître dans une marmite maintenue hermétiquement scellée par la police de la pensée si puissante, en France notamment.

Et si elle vient cette réaction risque d’être moins beaucoup moins policée que celle de nos amis Suisse.


En attendant tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes

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