mercredi 14 décembre 2011

Défaite historique des USA aux legislatives russes.

Quel pays merveilleux !

Un pays où les électeurs n’ont le choix qu’entre deux branches du même parti depuis plus de cent ans ; un pays où le Président n’est pas élu au suffrage universel ; un pays où les citoyens peuvent être arrêtés par l’armée sans être déféré à un tribunal jusqu’à la fin de leur vie ; un pays dont le Président peut ordonner l’assassinat officiel de ses propres citoyens sans avoir à fournir de justification ; un pays où la ploutocratie qui tient le gouvernement dans sa main échappe à toute justice tout en ruinant la population par ces actes financiers criminels ; un pays qui tient ses propres citoyens dans les mailles d’un réseau de surveillance inégalé etc... Bref un pays qui représente la lumière de l’univers, la perfection achevée en matière de justice sociale : 45 millions de ces habitants survivent uniquement grâce à des bonds d’alimentation. Une démokratie comme on les aime tant, si généreuse qu’elle n’hésite pas à réduire en cendre toute nation qui ne rentrerait pas strictement dans ce cadre scintillant à seule fin de leur imposer ce modèle immaculé qui fait la fierté de Cochon sur Terre, permettant ainsi aux habitants qui n’ont pas été massacré par ces « guerres de libération » d’en profiter joyeusement dans une indigence inconnue d’eux jusqu’alors.

Quel est ce pays, chers lecteurs ?

Nous vous laissons deviner pour émigrer au plus vite vers ces rivages de rêve.

Tata Hillary est une voyante extraordinaire !

En attendant la Clique des Vertueux Innocents (CVI : voir la définition), c’est à dire le gouvernement du pays dont nous parlions plus haut, a fait entendre de la voix ces derniers jours par l’intermédiaire de sa très digne représentante : sonnez tromblons, nous avons nommé l’inéffable Tata Hilary. En effet cette très digne Représentante du Bien sur Terre (RBT) a fait part de ses sentiments sur l’issue des élections législatives russes. Ceci dit nous invitons nos chers lecteurs à noter avec ravissement au passage que Tata Hillary est dotée d’un don que nous ne lui connaissions pas encore, parmi tous les autres bien entendu ; Tata Hillary a révélé au monde entier lundi dernier à Bonn qu’elle était dotée d’un don de voyance extraordinaire.

Elle annonça qu’elle était : "worried" about the conduct of the ballot and "Russian people, like people everywhere deserve the right to have their voices heard and their votes counted"

C’était donc Lundi. Or ce jour là elle était la seule au monde à connaitre à l’avance les résultats des élections législatives russes puisque les résultats officiels ne furent pas dévoilés avant le Mercredi suivant.

Quelle chance ils ont ces américains tout de même d’être dirigés par des êtres si extraordinaires !

Et ce d’autant plus que le lendemain, à Vilnius cette fois, elle en remit une tartine en faisant à nouveau part de ses inquiétudes sur le déroulement des législatives russes alors que le Kremlin lui-même ne fût pas au courant des résultats complets et définitifs avant le lendemain. Mais Tata Hillary converse avec les dieux chaque nuit ce qui n’est pas le cas de Vladimir Putin. D’ailleurs ce dernier, à en juger par les attaques incessantes et immondes dont il fit l’objet ces dernières semaines de la part de la presstitute aux ordres de Washington (particulièrement Radio Free Europe), devrait plutôt être rangé dans la catégorie de ces êtres sataniques dont les RBT se sont chargés de nous défendre sans qu’on nous ait demandé notre avis.

Le résultat des élections.

Le résultat des élections fut donc connus Mercredi, c’est à dire après que Tata Hilary ne fassse part de ses « inquiètudes » sur les dits résultats et la manière dont ils furent obtenus.

Quels furent ces résultats ?

- Russie-Unie, le parti au pouvoir a obtenu 49,3 % des voix contre 64 % en 2007

- Le Parti Communiste a obtenu 19,2 % contre 11,5% en 2007

- Le Parti Russie Juste (Gauche, nationaliste et étatiste) a obtenu 13% contre 7,8% en 2007

- Le Parti Ultranationaliste Libéral-démocrate a obtenu 7,8% comme en 2007 à peu près

- L’opposition « de droite et libérale » ; Iabloko 3,9% et Juste Cause 0,59%.

La première chose qui nous saute à la figure c’est que le parti au pouvoir a perdu des voix. Non seulement il a perdu des voix mais il en a perdu beaucoup passant de 64 % à 49,3 %. Entre parenthèse cela remet légèrement en cause les accusations US sur la nature du régime russe, soit disant un régime sans liberté, un régime autoritaire type Union Sovietique et bla bla bla... Dans un régime de ce genre, à notre connaissance, le pouvoir en place ne perd JAMAIS les élections ; bien au contraire il a plutôt l’habitude de les gagner avec 95 % des voix.

Un peu comme le Sénat US vota la semaine dernière la suppression du droit d’habeas corpus avec 97 voix contre 3. Où bien comme ce grand allié des USA, aux moeurs si démokratiques et plaisantes, nous voulons nommer l’Arabie Saoudite où il n’y a même pas besoin d’élections puisque le support populaire est assuré à 120 % des voix au moins en permanence par la police politique où religieuse, au choix. Où encore comme en Egypte lorsque l’ex « presque membre de la famille » de Tata Hillary (comme elle le déclara lors d’une visite d’état du Président Moubarak aux USA) était au pouvoir en Egypte où il gagnait démokratiquement les élections avec 90 % des voix où peu s’en faut.

Il est très étonnant que nous n’ayons jamais entendu le quart du tiers des inquiétudes de Tata Hillary « about the conduct of the ballot » dans tous ces régimes alliés et respectant avec tant de passion notre fameuse démokraties.

Bref passons.

En attendant les Russes rejettent le modèle occidental.

Donc en Russie, où sévit une dictature atroce, sans aucune liberté, le parti au pouvoir a quasiment perdu la majorité tandis que les partis d’opposition ont gagné à mesure, principalement les communistes et Russie Juste qui à eux deux ont 43 % des voix.

En revanche les partis dits de « droite libérale » se sont pris une claque monumentale. Ce qui est fort distrayant c’est que ce sont précisément ces partis que les Américains esperaient voir prendre de l’importance dans la vie politique du pays. Des partis qui pronaient le modèle de « développement » occidental, où plutôt US pour être plus précis. C’est à dire ce modèle qui fût précisément celui que les hordes de conseillers US « libéraux » de Eltsine tentèrent d’imposer à la Russie dans les années 90 et qui faillit non seulement détruire le pays mais aussi à le destabiliser suffisamment, voire le morceler, pour l’épuiser à jamais et le mettre complètement sous la coupe des anglo-saxons ce qui leur aurait permis de mettre la main sur ses réserves minières. C’était sans compter sur Vladimir Poutine. C’est lui qui parvint à mettre fin à tout cela ; c’est lui remit au pas les oligarques ; c’est lui qui réimposa la prééminence de l’Etat ; bref c’est lui qui sauva la Russie. Ce faisant il s’attira la haine des Anglo-Saxons.

Pourtant l’ironie des élections russes c’est bien qu’elles montrent un rejet virulent du soit disant modèle occidental, où plus précisément US et libéral. Les russes ont de la mémoire et se souviennent de ce qu’ils ont enduré au cours de la décennie des années 1990. Ce qui signifie que les espoirs US de circonvenir le pays à travers ces partis dits de droite libérale ont totalement échoué malgré leur soutien « moral » et financier : 4,5 % des voix., quel succès ! Il faut préciser que les USA ne pensaient probablement pas que ces partis parviendraient au pouvoir mais se renforceraient suffisamment pour gêner Poutine et limiter sa conduite des affaires en créant des divisions importantes dans la société russe. D’où également le rôle de ces ONG qui sont financées par le Département d’Etat et affiliés et qui ont pour but de semer des ferments de discorde dans le pays afin d’affaiblir la position de ce dernier sur la scène international. Le récent scandale de 60 megabytes de correspondance via email de l’ONG Golos publié Vendredi dernier par Life News met en lumière le rôle des USA dans le financement de cette ONG, supposée indépendante, en vue d’atteindre des objectifs on ne peut plus précis (Ici).

Le problème n’est pas les élections mais Poutine.

Le véritable problème ce ne sont pas les élections et leur résultat mais bel et bien Poutine, où plutôt sa réélection en Mars prochain, raison pour laquelle les USA font tout pour le déconsidérer et affaiblir ses chances de se faire réélire.

Stratégie non seulement stupide mais suicidaire puisqu’il ne fait pratiquement aucun doute que Poutine sera réélu haut la main en Mars étant donné sa popularité face à laquelle n’importe quel politicien occidental pourrait baver d’envie. Et ce d’autant plus si l’on considère que Poutine est aux commandes du pays depuis 1999 sans interruption, que ce soit en tant que Président où Premier Ministre.

Où en sont Obama, Sarkozy et compagnie au bout de leur premier mandat ?

Les Américains craignent une réélection de Poutine. Ils redoutent ses projets de politique étrangère qui tendent tous à contrer les fantasmes US de domination en Asie Centrale à travers leur projet « new silk road », sans compter leur tentative de remodelage du Moyen-Orien à leur profit.

Ils savent qu’avec Poutine ils auront en face d’eux un homme aux idées claires et bien arrêtées dotée d’une vision stratégique à long terme (on n’est pas joueur d’échec pour rien). C’est ainsi que la politique de Poutine d’alliance stratégique avec la Chine, passant par un renforcement des liens économiques entre les deux pays ainsi que la haute estime que les dirigeants chinois ont pour lui alimentent la paranoïa aigüe et la crainte de l’oligarchie US de voir se former une alliance solide entre les deux pays, ce qui signerait l’arrêt de mort de leurs projets megalomaniaques. Récemment s’est ajouté à cela, comme pour démontrer les fondements des craintes US, la récente opposition déterminée et conjointe des Russes et des Chinois à toute opération militaire étrangère en Syrie de style Libye, comme le montre l’envoi du porte-avion Amiral Kouznetzow en Syrie ainsi que la livraison à ce dernier pays de batterie côtière anti-misssile. La cerise sur le gâteau fût l’annonce des consultations que Poutine a annoncé entre la Russie, la Chine et l’Iran en Janvier 2012 sur l’affaire du fameux bouclier anti-missile. tout cela n’est pas fait pour plaire à l’Empire et à ses dirigeants.

Car les Empires n’aiment pas qu’on leur résiste même lorsque cela se fait démokratiquement.

Manifestations

Depuis quelques jours nos médias de désinformation ne cessent de se réjouir des manifestations « monstres » (25.000 participants à Moscou et 7.000 à Saint Petersbourg) qui ont eu lieu en Russie, en réalité éssentiellement à Moscou et Saint Petersbourg. On nous désinforme, apparemment avec gourmandise, en nous annonçant la fin de Poutine et de son gouvernement dictatorial et bal bla bla, sans parler des équivalence avec Tahrir Square bien évidemment.

Toute cette mélasse médiatique occulte le fait que les principaux partis d’opposition, les Communistes et Russie Juste qui ont obtenu 43 % des voix à eux deux, n’ont absolument pas remis en cause les résultats des élections et n’ont même pas participé aux manifestations à l’exception de quelques membres de Russie Juste. Ces deux là se sont dit prêts à renoncer à leur siège si d’autres élections avaient lieu, ce qui ne leur fait courir aucun risque puisque tout le monde sait que cela ne peut pas arriver.

Curieuse coïncidence : c’est le parti « Iabloko » qui s’est fait le plus remarquer dans ces manifestations, brandissant drapeaux et slogans, probablement pour prouver au monde qu’il existe, ce que les élections ont démenti cruellement puisqu’il n’a obtenu que 3,9 % des voix et aucun élu à la Douma. Ce qui est plus amusant c’est que c’est ce même parti que le Departement d’Etat US avait « aidé », « favorisé » etc, y compris financièrement. Mais comme nous l’avons souligné les Russes ont rejeté le modèle occidental et avec celui-ci ses représentants russes, c’est à dire le Parti Iakoblo, anéanti aux élections.

Le plus ironique de l’histoire c’est que de nombreux observateurs, y compris étrangers mais sans être à la solde des USA, pensent que ces évenenments seront tout à l’avantage de Poutine :

Par ailleurs, les manifestations de samedi dernier qui se sont tenues dans un grand nombre de villes en Russie, profiteront principalement à Vladimir Poutine, estime Alexeï Moukhine.

"Le premier ministre Poutine a été le principal bénéficiaire, estime l’expert. D’une part, il a pris ses distances par rapport à Russie Unie aux élections, et d’autre part il a salué la forme civilisée de l’expression de la protestation. Cela devrait avoir un impact positif pour sa campagne présidentielle".

(Sources : RIA Novosti – 13.12.2011 – Alexei Moukhine)

L’ambassadeur Bhadrakumar résume bien toute l’affaire :

Today’s demo in Russia turned out to be disappointing for the western media. The Guardian’s Live Update shows it. Moscow had the biggest rally - 25000 protestors, followed by St. Petersburg with 7000. In the provinces, there were minor protests in few dozens or hundreds. The establishment did well allowing free play. No ‘authoritarian tendencies’.

In sum, there ain’t going to be a revolution in Russia. The ‘protest votes’ have gone to the communist party and good communists don’t take to barricades via Facebook. As someone put it, revolution in Russia already took place 20 years ago and no one wants to bring down the house they built painstakingly since then with much suffering and fortitude.

The protest is all about ‘course correction’. The biggest outcome is that Russian leaders have become ‘cool’ about noisy democracy; as president Dmitry Medvedev put it, protests are after all a ‘manifestation of democracy’. Now, fasten seat belts, as Putin hits the campaign trail.

(Sources : Amb. Bhadrakumar – 10.12.2011)

« Now fasten seat belts, as Putin hits the campaign trail ». Cela rejoint l’idée émise par Alexeï Moukhine. Et nous pensons que Poutine va surfer sur cette vague de rejet de l’Occident au cours de sa campagne ce qui lui permettra de faire d’une pierre deux coups : faire mouche sur le plan intérieur en mettant en exergue les valeurs nationales russes, renforcer ainsi l'unité du pays (c'est à dire l'exact opposé de ce que veulent les USA) et permettant de ce fait une politique étrangère forte et cohérente permettant ainsi une opposition ferme et structurée aux agissements mégalomaniaques des USA qui mettent en danger la paix du monde.

Et l’on peut être assuré que ce message sera reçu cinq sur cinq non seulement par les Russes mais par les autres gouvernements d’Asie Centrale.

Car la résistance grandit.

Il nous semble en effet que la résistance à l’Empire et à ses fantasmes de remodelage du Moyen-Orient et de domination en Asie Centrale, il nous semble donc que l’opposition à ce projet US grandit sur tous les fronts.

L’affaire libyenne a servi de « wake up call » brutal pour un grand nombre d’acteurs majeurs sur la scène internationale qui se sentent désormais menacés par la folie agressive des Occidentaux. Ils ont surtout compris que ce n’étaient pas des partenaires en qui on pouvait faire confiance :

- les Russes ont le sentiment, juste, de s’être fait « avoir » dans l’affaire libyenne au cours de laquelle les Occidentaux ont tranquillement renié tous leurs engagements internationaux sans se rendre compte que ce faisant ils sapaient définitivement leur crédibilité et leur parole aux yeux des autres ;

- la Chine bien sûr, surtout après la tournée de l’ex sauveur de l’humanité dans le Pacifique qui avait pour but avoué de l’encercler et de l’isoler ;

- le Pakistan qui semble avoir enfin compris combien ses intérêts sont en opposition à ceux de l’Empire en Aise Centrale et particulièrement en Afghanistan ; combien aussi l’Empire fait peu de cas de ces « alliés » lorsque ces derniers perdent tout intérêt stratégique pour lui ;

- l’Iran bien entendu qui est menacée d’anéantissement à peu près chaque jour de la semaine ;

- l’Inde à son tour semble réaliser que la présence indéfinie des troupes US en Afghanistan pourrait ne pas lui être si bénéfique que cela après tout ; évolution à suivre attentivement.

- la Ligue Arabe a une attitude soudain plus mesurée depuis quelques jours vis à vis d’une intervention occidentale en Syrie où l’anarchie et la guerre civile menacent avant même une hypothétique intervention de l’Otan ; en effet les différente factions de l’opposition, armées et entrainées par les occidentaux, les turcs et les saoudiens ne sont même pas capables de s’entendre entre elles sur leurs objectifs.

Bref nous pourrions citer encore d’autres exemples mais l’essentiel est de montrer que l’opposition à l’expansion de l’anarchie crée par les interventions sauvages et unilateralistes de l’Occident existe et se renforce mais qu’elle manque encore de structure.

Or les projets russes, notamment sous l’impulsion de Poutine, tendent à combler ce manque d’opposition coordonnée et structurée à expansionnisme belligérant US en Asie Centrale, que ce soit à travers l’OCS où encore avec le projet poutinien d’Union Eurasienne. A noter que la Russie et la Chine ont décidé d’accélérer le processus d’intégration du Pakistan et de l’Inde dans l’OSC lors du dernier sommet de cette organisation à Saint Petersbourg en Novembre dernier afin que ces derniers en deviennent membres à part entière dés le prochain sommet de l’OSC dont l’hôte sera la Chine. Ces initiatives ont pour but de faire pièce au projet US « New silk road » qui a pour objectif d’assurer l’hégémonie occidentale sur l’Asie Centrale et ses richesses minières, projet dans lequel l’Afghanistan est une pièce essentielle. D’où la volonté US d’y maintenir des troupes en dépit des protestations d’Obama et compagnie. Mais cette présence US en Afghanistan devient de plus en plus compromise, notamment en raison de la détérioration extrême et rapide des relations USA-Pakistan.

Là aussi affaire à suivre attentivement.

Les grands perdants des législatives sont les USA.

Pour conclure les élections legislatives russes ne furent pas perdues pour Poutine ni pour Russie Unie. Car il faut les remettre en perspêctive. En effet Vladimir Poutine est au pouvoir depuis 1999 sans interruption, soit en tant que Premier Ministre soit en tant que Président.

Le parti Russie Unie détient la majorité à la Douma depuis 2003.

Or cette année là il obtint 37,1 % des voix.

En 2007, année exceptionnelle, il obtint 64 % voix.

Aujourd’hui il « retombe » à 49,3 %.

Au bout de pratiquement dix ans de pouvoir et une crise sur les bras ce n’est pas si mal.

Alors on oui dira que ces élections furent entachées de malversations...

Mais jusqu’à quel point ?

Un sondage réalisé les 19 et 20 Novembre dernier donna les résultats suivants (ici) :

Russie Unie : 48,27 %

Communistes : 20,3 %

Russie Juste : 12 %

Libéraux-Démocrates : 15 %

Si on les compare avec les résultats des élections on peut voir qu’ils sont extrêmement proches et que les malversations qui eurent lieu au cours de ce scrutin ne furent certainement pas en mesure d’influencer de façon décisive l’issue de ces élections. De plus notons que les quatre partis cités plus haut et qui représentent plus de 90 % des voix ne participèrent pas aux manifestations et ne remettent pas en cause ces résultats. Seuls le petit parti Iaklobo, soutenu par les USA et affiliés, et qui ne fût gratifié que de 3,9 % des voix défila Samedi dernier avec banderoles et compagnie.

Pour se prouver son existence probablement. Et pour justifier des fonds reçus auprès de ses maîtres étrangers.

En attendant nous pouvons parier que les résultats de ces élections legislatives n’auront aucune incidence sur l’issue de la présidentielle de Mars 2012 qui enverra Poutine à la Présidence de la Fédération de Russie.

Et c’est pour cette raison que les grands perdants des élections sont les USA.

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