Ah, si la Grèce sort de l’Euroland ce sera l’apocalypse ; ah, si l’Euro baisse ce sera la fin de l’UE ; ah, si les poules ont des dents nous n’y survivront pas, et bla bla bla...
Ah, la Chine ralentit ; ah, le Brésil ralentit car la Chine ralentit ; ah, la « croissance » fantomatique des USA est en train de s’évanouir ; ah, il y a une crise immobilière en Australie et au Canada, et bla bla bla...
Décidément rien ne va.
Que ne faut-il pas entendre ces jours-ci, chers lecteurs !
Il faut convenir, malgré tout ce que votre chroniqueur trouve à y redire, que notre époque est des plus distrayante, il n’y a pas à dire. Chaque jour nous apporte un lot de fadaises auquel personne n’aurait pensé la semaine précédente, qui font place à leur tour à d’autres lots de plus en plus lourds d’idioties teintées de fortes inepties.
Mais n’est ce pas normal, chers lecteurs, qu’à notre époque divine où l’important n’est pas de réfléchir à ce que l’on dit, mais de se faire voir, dans tous les sens du terme, pour avoir le sentiment, assez mesquin tout de même, d’EXISTER, n'est ce pas normal donc de raconter n’importe quoi en prenant ces airs pénétrés et graves que nos politiciens bien aimés, nos zéconomistes fulgurants et tous ceux qui croient nous gouverner pensent devoir prendre afin de faire croire qu’ils maitrisent la situation dont ils ne connaissent ni les tenants ni les aboutissants ! Alors tout le monde jacasse à tord et à travers, qui dans les journaux, qui à la radio, qui à la télévision (heureusement qu’elle existe celle là !) ; sur la crise qui était pourtant bien terminé depuis un voire deux ans mais qui nous a tout l’air d’être revenu en force (ce qui est normal puisqu’elle n’est jamais parti) ; sur la croissance (qui n’existe nulle part sauf dans les cervelas déconnectés de nos politiciens bien-aimés) ; bref ils nous abreuvent de leurs avis sur la situation « zéconomique gravissime » dans laquelle notre espèce scintillante semble se trouver au moment où nous vous écrivons ces modestes lignes, chers lecteurs. Situation « zéconomique gravissime » due pour grande part à notre merveilleux niveau de vie dont nous avons profité à grands coups de dettes de plus en plus monumentales en faisant semblant de croire que nous pourrions toujours emprunter sans jamais rembourser quoi que ce soit ; bref que nos extravagances financières ne nous couteraient jamais rien, ce que nos amis américains expriment par une image très expressive : "to have a free lunch".
Ah, la Chine ralentit ; ah, le Brésil ralentit car la Chine ralentit ; ah, la « croissance » fantomatique des USA est en train de s’évanouir ; ah, il y a une crise immobilière en Australie et au Canada, et bla bla bla...
Décidément rien ne va.
Que ne faut-il pas entendre ces jours-ci, chers lecteurs !
Il faut convenir, malgré tout ce que votre chroniqueur trouve à y redire, que notre époque est des plus distrayante, il n’y a pas à dire. Chaque jour nous apporte un lot de fadaises auquel personne n’aurait pensé la semaine précédente, qui font place à leur tour à d’autres lots de plus en plus lourds d’idioties teintées de fortes inepties.
Mais n’est ce pas normal, chers lecteurs, qu’à notre époque divine où l’important n’est pas de réfléchir à ce que l’on dit, mais de se faire voir, dans tous les sens du terme, pour avoir le sentiment, assez mesquin tout de même, d’EXISTER, n'est ce pas normal donc de raconter n’importe quoi en prenant ces airs pénétrés et graves que nos politiciens bien aimés, nos zéconomistes fulgurants et tous ceux qui croient nous gouverner pensent devoir prendre afin de faire croire qu’ils maitrisent la situation dont ils ne connaissent ni les tenants ni les aboutissants ! Alors tout le monde jacasse à tord et à travers, qui dans les journaux, qui à la radio, qui à la télévision (heureusement qu’elle existe celle là !) ; sur la crise qui était pourtant bien terminé depuis un voire deux ans mais qui nous a tout l’air d’être revenu en force (ce qui est normal puisqu’elle n’est jamais parti) ; sur la croissance (qui n’existe nulle part sauf dans les cervelas déconnectés de nos politiciens bien-aimés) ; bref ils nous abreuvent de leurs avis sur la situation « zéconomique gravissime » dans laquelle notre espèce scintillante semble se trouver au moment où nous vous écrivons ces modestes lignes, chers lecteurs. Situation « zéconomique gravissime » due pour grande part à notre merveilleux niveau de vie dont nous avons profité à grands coups de dettes de plus en plus monumentales en faisant semblant de croire que nous pourrions toujours emprunter sans jamais rembourser quoi que ce soit ; bref que nos extravagances financières ne nous couteraient jamais rien, ce que nos amis américains expriment par une image très expressive : "to have a free lunch".
Bref nous faisions semblant de croire que les arbres monteraient jusqu’au ciel.
Eh bien, chers lecteurs, nous sommes en train de découvrir avec stupeur que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
Et non.
Et non seulement ils ne montent pas jusqu’au ciel mais il arrive parfois qu’ils se retrouvent déracinés par les tempêtes, voire les ouragans où les tornades qui viennent nous rendre visite de temps à autre.
Il n’y a pas de doute, chers lecteurs, nous y sommes en ce moment même. A notre humble avis, non seulement nous ne sommes jamais sortis de crise mais nous étions simplement entrés pour un temps très bref dans cet oeil du cyclone que nos zéconomistes bien aimés avaient confondus avec la fin de la crise (les "green shoots" etc) ; nous sommes désormais en train d'en sortir et cela va secouer très fortement. Enfants gâtés s'abstenir.
Eh bien, chers lecteurs, nous sommes en train de découvrir avec stupeur que les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
Et non.
Et non seulement ils ne montent pas jusqu’au ciel mais il arrive parfois qu’ils se retrouvent déracinés par les tempêtes, voire les ouragans où les tornades qui viennent nous rendre visite de temps à autre.
Il n’y a pas de doute, chers lecteurs, nous y sommes en ce moment même. A notre humble avis, non seulement nous ne sommes jamais sortis de crise mais nous étions simplement entrés pour un temps très bref dans cet oeil du cyclone que nos zéconomistes bien aimés avaient confondus avec la fin de la crise (les "green shoots" etc) ; nous sommes désormais en train d'en sortir et cela va secouer très fortement. Enfants gâtés s'abstenir.
Mais nous tenons à vous rassurer, chers lecteurs :
- Oui, peut-être l’euro disparaitra t’il ;
- Oui, peut-être la Grèce sortira t’elle de l’euroland ;
- Oui, l’Europe va traverser une grave crise ;
- Oui, les USA également ;
- Oui, la Chine aussi probablement ;
- Oui, peut-être la Grèce sortira t’elle de l’euroland ;
- Oui, l’Europe va traverser une grave crise ;
- Oui, les USA également ;
- Oui, la Chine aussi probablement ;
- Oui, la planète entière tant qu’on y est ;
- Non, il est probable que les poules n'auront pas de dents ;
- Non, il est probable que les poules n'auront pas de dents ;
- Non, le ciel ne nous tombera pas sur la tête, puisque c'est nous qui sommes tombés sur la nôtre il y a déjà bien longtemps, ce qui explique parfaitement pourquoi nous en sommes là aujourd'hui. C'est une longue histoire que nous avons déjà raconté ailleurs nous ne recommencerons donc pas.
Bien.
Alors maintenant que nous savons tout cela, maintenant que nous sommes bien convaincus que nous n’allons pas rigoler et que notre merveilleux « niveau de vie » est menacé, voire condamné ; maintenant que nous vous avons avoué que cette société de consommation que nous avons tant aimé est en train de vivre ses derniers instants ; maintenant que vous êtes enfin convaincus que l’immense mur de dettes que nous avons édifié pendant plus de trente ans allait bientôt nous tomber sur la tronche d’ici très peu de temps, sans nous préoccuper une seule seconde de savoir si cela pouvait durer toujours, suroccupés que nous étions à consommer toujours plus ; maintenant que vous savez que plus rien ne sera plus jamais comme « avant » et bla bla bla.
Bref, eh bien maintenant nous vous invitons à cliquer sur le lien ci-joint afin de relativiser un peu. Car s'il est probable que nous en voyions prochainement de toutes les couleurs, nous en avons vu d’autres depuis mille ans.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.