Quoi « pour de bon » ?
Eh bien la REVOLUTION ! Le grand soir si vous préférez...
Tunisie, Egypte, Yemen, Jordanie, peut-être même Syrie et j’en passe, sans compter tous ceux qui risquent de suivre.
A voir.
Quelle excitation n’est-ce pas ! Voir tous ces gens dans la rue criant et lançant des pierres aux flics où faisant face aux chars avec leurs poings. Eh bien oui il faut l’avouer cela fait des effets peu avouables à tous nos braves bobos et intellos de service parisiens. Bien évidemment on ne voudrait pas de ces désordres chez nous, on ne voudrait pas que notre confort moraaaaal et physique ne soit perturbé le moins du monde par les désordres que l’on célèbre chez les autres au nom de nos superstitions politico-moralo-idéologiques enduites dans la naphtaline depuis deux cent ans.
Alors on pleure de joie, on piaille, on piaffe et on sautille pour manifester sa «solidarité », sa «haine» du tyran de service, son amour des «populations locales» et bla bla bla... Bref on projette ses fantasmes à pleines brouettées sur les motifs réels de ces révoltes et de la colère des populations dont on se sent si proche et solidaire grâce à dame TV où Internet.
C’est un peu comme le sexe virtuel ; on y est sans y être ; on croit en avoir les sensations sans aucun danger d’attraper la schtouille, sans aucune possibilité que cela tourne à l’échec, sans craindre que l'érection ne vienne pas... Et puis on ne risque pas de se prendre une gifle...
C’est toute la beauté de la virtualité et de la manie de l’abstraction généralisée qui a gagné les cervelas depuis les grandes idéologies qui sont nées au XIXeme et qui ont provoquées les ravages que l’on sait au cours du siècle suivant.
Aujourd’hui pourtant on continue dans cette lignée en ayant oublié de manière très utile que toutes les soit-disant révolutions grandioses avec lesquelles on nous a bassiné tout au long du siècle dernier se sont invariablement terminées dans des bains de sang en provoquant des catastrophes inimaginables.
La question à se poser aujourd’hui serait plutôt de se demander avec quelques craintes : et après ?
Que se passera t’il lorsque tout le Moyen-Orient sombrera dans la révolution tant souhaitée par nos intellos et que le baril de pétrole sera à $ 200 ?
Eh bien nous réapprendrons à faire du vélo et à utiliser nos jambes.
Et puis nous recommencerons à nous prendre des gifles...
A voir.
Quelle excitation n’est-ce pas ! Voir tous ces gens dans la rue criant et lançant des pierres aux flics où faisant face aux chars avec leurs poings. Eh bien oui il faut l’avouer cela fait des effets peu avouables à tous nos braves bobos et intellos de service parisiens. Bien évidemment on ne voudrait pas de ces désordres chez nous, on ne voudrait pas que notre confort moraaaaal et physique ne soit perturbé le moins du monde par les désordres que l’on célèbre chez les autres au nom de nos superstitions politico-moralo-idéologiques enduites dans la naphtaline depuis deux cent ans.
Alors on pleure de joie, on piaille, on piaffe et on sautille pour manifester sa «solidarité », sa «haine» du tyran de service, son amour des «populations locales» et bla bla bla... Bref on projette ses fantasmes à pleines brouettées sur les motifs réels de ces révoltes et de la colère des populations dont on se sent si proche et solidaire grâce à dame TV où Internet.
C’est un peu comme le sexe virtuel ; on y est sans y être ; on croit en avoir les sensations sans aucun danger d’attraper la schtouille, sans aucune possibilité que cela tourne à l’échec, sans craindre que l'érection ne vienne pas... Et puis on ne risque pas de se prendre une gifle...
C’est toute la beauté de la virtualité et de la manie de l’abstraction généralisée qui a gagné les cervelas depuis les grandes idéologies qui sont nées au XIXeme et qui ont provoquées les ravages que l’on sait au cours du siècle suivant.
Aujourd’hui pourtant on continue dans cette lignée en ayant oublié de manière très utile que toutes les soit-disant révolutions grandioses avec lesquelles on nous a bassiné tout au long du siècle dernier se sont invariablement terminées dans des bains de sang en provoquant des catastrophes inimaginables.
La question à se poser aujourd’hui serait plutôt de se demander avec quelques craintes : et après ?
Que se passera t’il lorsque tout le Moyen-Orient sombrera dans la révolution tant souhaitée par nos intellos et que le baril de pétrole sera à $ 200 ?
Eh bien nous réapprendrons à faire du vélo et à utiliser nos jambes.
Et puis nous recommencerons à nous prendre des gifles...
2 commentaires:
Cher monsieur, je vous trouve réaliste et pessimiste. Les peuples d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient n'auraient-ils donc pas le droit de connaître la démocratie ? Vous qui défendez les peuples, pourquoi ne vous réjouissez-vous pas, comme vous l'avez fait pour la révolte Wikileaks ? Ces peuples sont-ils condamnés à l'autoritarisme au mieux, la dictature au pire, ad vitam eternam ? Qu'en pensez-vous ? Amicalement, Un fidèle lecteur
Cher Monsieur, je vous rermercie de votre commentaire.
Je m'apprête à publier un nouveau texte sur l'affaire Egyptienne qui me semble très loin d'être terminée malgré le probable régime de transition dirigé par les militaires vers lequel on s'acheminerait avec la bénédiction US (d'après les plus récents bruits d'arrière cour).
Je pense que ce texte à venir très prochainement (ce we) vous précisera la perspective dans laquelle je me place sur cette question.
N'hésitez donc pas à laisser un commentaire après l'avoir lu je serai ravi de vous répondre.
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