Voilà chers lecteurs, nous en avons terminé avec les élections US de mi-mandat qui ont eut lieu cette semaine. Vous pourrez toujours nous dire que nous sommes un peu lents à la détente ici, à la Chronique de Cochon sur Terre, puisque nos commentaires sur cet événement arrivent quelques jours après ceux de tout le monde...
Hum, c’est que nous les avions prévus plusieurs semaines avant tout le monde et qu’en conséquence nos lecteurs fidèles n’ont pas dû être vraiment surpris par les résultats...
De toute manière nous n’avions guère de mérite puisque même les instituts de sondage ne se sont pas trompés, c’est dire ! Mais cela ne saurait nous empêcher d’ajouter notre grain de sel aux tombereaux de commentaires dont vous avez sûrement été inondés depuis quelques jours à ce propos.
Comme prévu donc, les démocrates menés par l’ex-sauveur de l’humanité modernisante se sont pris une raclée maison par ces républicains que tous les distingués « spécialistes » et autres « analystes » pour plateaux de tv et arènes de cirque en tous genres tenaient pour définitivement enterrés il y a deux ans de cela. Non seulement ils ont perdu la majorité à la chambre des représentants mais ils sont sur la corde raide au Sénat. A noter d’ailleurs que s’il avait fallu renouveler le dit Sénat en totalité les démocrates auraient largement perdu leur majorité tout comme ils ont perdu la majorité des sièges de gouverneurs, ce qui risque d’avoir des implications importantes lors des prochaines élections présidentielles de 2012.
Bref nous n’allons pas revenir pour la n’ième fois sur le nombre de sièges perdus où gagnés par les uns et les autres. Tout cela n’a au fond que peu d'intérêt car il est fort probable qu’avec les temps qui s’annoncent les démarcations partisanes que les USA ont connu jusqu’à nos jours ne soient déjà devenues obsolètes.
Qu’est ce à dire ?
Si nous devions tirer une première leçon de ces élections nous pourrions dire qu’il y a désormais au Congrès pour la première fois des représentants d’une opposition véritable qui transcende les lignes partisanes jusqu’alors en vigueur. Reste à savoir si cette opposition maintenant élue restera fidèle à ses promesses alors que ses représentants siégeront au Congrès.
Faisons le pari que oui.
Nous entendons à satiété ici et là par les distingués commentateurs et spécialistes de service que le parti républicain, bien que vainqueur, risque de connaître des troubles internes en raison du Tea Party Movement dont des représentants sont devenus membres du Congrès.
Certes. Mais ce ne sera pas le seul à affronter le vent de révolte qui souffle désormais aux USA.
Cela dit, en ce qui concerne l’establishment républicain et de son attitude vis à vis du Tea Party Movement, nous serons rapidement mis au parfum avec les attributions de postes pour la présidence des diverses commissions dépendant de la Chambre des Représentants. La plus attendue, celle qui constituera un test majeur des intentions de l’establishment républicain vis-à-vis des républicains membres du Tea Party Movement, sera celle de l’attribution de la présidence de la commission parlementaire en charge de superviser les activités de la Fed. Le Représentant Ron Paul aurait déjà dû en être nommé président à deux reprises, en 2003 et 2005, en raison de son ancienneté, mais son propre parti s’arrangea deux fois pour l’éviter. Il est vrai que le libertarien Ron Paul était un outsider du parti républicain, un mouton noir qui tentait d’empêcher les parlementaires de tourner en rond avec les lobbys du Congrès ; ne fût-il pas pratiquement le seul à réclamer constamment un audit des activités de la Fed, notamment pour savoir le nom des établissements bénéficiaires de ses largesses et pour savoir l’état exact des réserves d’or du pays ? Ne fût-il pas le seul où presque à s’être opposé constamment aux guerres entreprises par les administrations Busch jr et poursuivies par Obama ? Ne fut-il pas le seul à avoir critiquer tous les budgets pantagruéliques accordés sans sourciller au Pentagone par tous les membres du Congrès où presque ? Ne fût-il pas un des très rares à avoir averti du danger que représentaient pour le pays les déficits budgétaires constants autant qu’insoutenables ?
Nous ne nous étendrons pas plus mais il faut souligner qu’aujourd’hui, et ce pour la première fois, Ron Paul n’est plus seul dans son combat. Au contraire ses idées de base (abaisser des impôts devenus confiscatoires et rendre aux individus leurs libertés altérées toujours plus par l’accroissement illégal des prérogatives de l’Etat) se trouvent de plus en plus partagées par de nombreux autres membres du Congrès, républicains comme démocrates, et ce sont bien celles-ci précisément qui ont donné naissance au Tea Party Movement. Cette évolution des mentalités s’est produite à la faveur de la crise que beaucoup voient désormais comme incontrôlable sans une réduction drastique des dépenses publiques, un audit des comptes de la Fed mais aussi un audit des réserves d’or du pays, ce qui n’a pas été fait depuis la guerre !
U.S. Republican Representative Ron Paul on Thursday said he will push to examine the Federal Reserve's monetary policy decisions if he takes control of the congressional subcommittee that oversees the central bank as expected in January....
Paul said his subcommittee would also push to examine the country's gold reserves and highlight the views of economists who believe that economic downturns are caused by bad monetary policy, not the vagaries of the free market....
(Sources : Reuters )
Ces principes fondamentaux cités plus haut ne sont rien d’autres que ceux que prônaient Jefferson et les républicains les plus traditionnels qui, soit dit en passant, haïssent les néo-cons. Or nous pouvons envisager désormais l’hypothèse qu’à l’avenir ces principes défendus par Ron Paul pourraient bien devenir la nouvelle ligne de démarcation politique qui impliquera alors des alliances tout à fait contre nature selon la perspective partisane qui fût en vigueur jusqu’à aujourd’hui. Il ne s’agirait dés lors plus de démocrates versus républicains mais de ceux qui veulent une réforme drastique du système politique et économique reposant sur ces principes et ceux qui ne veulent rien changer où en tout cas rien de fondamental.
Il nous semble que c’est ce que ces élections ont clairement indiqué. La politique US risque d’évoluer désormais en fonction de clivages tout à fait différent de ceux qui étaient en cours jusqu’alors puisque ces divergences supposées entre partis institutionnels ne remettaient pas en cause le système lui-même. Les républicains comme les démocrates suivaient la même ligne sur toutes les questions essentielles, en particulier la politique extérieure. Leurs différences et leurs supposées oppositions ne reposaient que sur des aménagements du système.
Il nous semble donc que ces élections pourraient marquer le début d’un affrontement beaucoup plus grave reposant sur des visions du monde divergentes, voire inconciliables. Et ce pourrait être d’autant plus spectaculaire que ce conflit sera désormais public en raison de la présence de représentants du Tea Party Movement au Congrès. En bref nous pourrions assister au combat de ceux qui voudraient en finir d’une manière où d’une autre avec le système actuel et ceux qui voudraient le conserver. Il ne s’agit pas ici de communisme où de socialisme versus capitalisme, contrairement à ce que certains réactionnaires de gauche comme de droite s’obstinent encore à nous faire croire ; il s’agit bien d’un rejet de ces deux systèmes à la fois, perçus avec raison comme les deux faces d’une même pièce, celle de l’Etat destructeur de la liberté individuelle, celle de la collectivité contre l’individu. En vérité nous retrouvons là tout le thème de l’époque dite moderne qui a si lamentablement échouée.
Car il ne faut pas s’y tromper, cher lecteur, la révolte du Tea Party Movement n’est pas qu’une question d’argent, loin de là. A travers ces questions d’impôts il s’agit du rôle que l’individu veut jouer dans sa propre vie, il s’agit de savoir si on choisit la liberté et l’autonomie individuelle où la sécurité et la collectivité fournie par l’Etat aux dépends des deux autres ; il s’agit de savoir si les populations d’aujourd’hui veulent reprendre leur destinée en main où si elles préfèrent se laisser diriger entièrement par un Etat au sein duquel la liberté n’existe plus qu’en façade pour faire bien dans le tableau ; liberté illusoire soigneusement emmaillotée entre la peur ravivée à chaque instant par la propagande officielle pour accroître toujours plus le contrôle de l’Etat sur sa population apeurée d’une part, et les déclamations hyperboliques sur les bienfaits inénarrables de la consommation échevelée et du matérialisme rationaliste le plus débridé pour maintenir les foules tranquilles d’autre part.
C’est la version contemporaine des jeux et du pain.
Nous partons de l’hypothèse, ici à la Chronique de Cochon sur Terre, que les bouleversements sont désormais inévitables sans pour autant savoir où cela mènera ; mais nous faisons l’hypothèse que lorsque les premières tentatives de réforme seront enclenchés, peut-être par ceux-là même qui voudront en éviter de plus radicales, la porte s’ouvrira alors en grand à tous les extrêmes qui, chacun à leur tour, paraîtra bénin en comparaison de ses successeurs.
La question reste lors de savoir comment se fera ce chambardement ?
La réponse à cette question repose sur la manière dont l’establishment réagira au cours des deux prochaines années à ce mouvement de révolte de son électorat. S’il en prend la tête alors il y aurait une chance pour que cela se produise de manière plus où moins ordonnée, sans trop de chaos ni de drames, de façon plus où moins instituées. En revanche s’il y résiste, si l’establishment persiste dans ses querelles de chapelle et continue son «business as usual» avec une situation politique complètement bloquée en raison de l’opposition entre les deux partis ; s’il persiste à soutenir la folie suicidaire de la politique de la Fed lâchant par hélicoptère des centaines de milliards de dollars imprimés le jour même à partir de rien tandis que la situation du pays se dégradera inévitablement toujours plus, alors oui il risque de se produire de grands événements aux USA, des événements qui pourraient devenir complètement hors de contrôle et qui pourraient remettre en cause l’entité politique USA telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Chers lecteurs, soyez en persuadés, le changement de décor à venir aux USA nous concerne tous. En effet le combat qui commence aux USA est également le nôtre car nous devons nous aussi choisir notre camp : liberté où sécurité, individualité où collectivité.
Nous autres de la Chronique de Cochon sur Terre nous avons choisi depuis longtemps.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes
Hum, c’est que nous les avions prévus plusieurs semaines avant tout le monde et qu’en conséquence nos lecteurs fidèles n’ont pas dû être vraiment surpris par les résultats...
De toute manière nous n’avions guère de mérite puisque même les instituts de sondage ne se sont pas trompés, c’est dire ! Mais cela ne saurait nous empêcher d’ajouter notre grain de sel aux tombereaux de commentaires dont vous avez sûrement été inondés depuis quelques jours à ce propos.
Comme prévu donc, les démocrates menés par l’ex-sauveur de l’humanité modernisante se sont pris une raclée maison par ces républicains que tous les distingués « spécialistes » et autres « analystes » pour plateaux de tv et arènes de cirque en tous genres tenaient pour définitivement enterrés il y a deux ans de cela. Non seulement ils ont perdu la majorité à la chambre des représentants mais ils sont sur la corde raide au Sénat. A noter d’ailleurs que s’il avait fallu renouveler le dit Sénat en totalité les démocrates auraient largement perdu leur majorité tout comme ils ont perdu la majorité des sièges de gouverneurs, ce qui risque d’avoir des implications importantes lors des prochaines élections présidentielles de 2012.
Bref nous n’allons pas revenir pour la n’ième fois sur le nombre de sièges perdus où gagnés par les uns et les autres. Tout cela n’a au fond que peu d'intérêt car il est fort probable qu’avec les temps qui s’annoncent les démarcations partisanes que les USA ont connu jusqu’à nos jours ne soient déjà devenues obsolètes.
Qu’est ce à dire ?
Si nous devions tirer une première leçon de ces élections nous pourrions dire qu’il y a désormais au Congrès pour la première fois des représentants d’une opposition véritable qui transcende les lignes partisanes jusqu’alors en vigueur. Reste à savoir si cette opposition maintenant élue restera fidèle à ses promesses alors que ses représentants siégeront au Congrès.
Faisons le pari que oui.
Nous entendons à satiété ici et là par les distingués commentateurs et spécialistes de service que le parti républicain, bien que vainqueur, risque de connaître des troubles internes en raison du Tea Party Movement dont des représentants sont devenus membres du Congrès.
Certes. Mais ce ne sera pas le seul à affronter le vent de révolte qui souffle désormais aux USA.
Cela dit, en ce qui concerne l’establishment républicain et de son attitude vis à vis du Tea Party Movement, nous serons rapidement mis au parfum avec les attributions de postes pour la présidence des diverses commissions dépendant de la Chambre des Représentants. La plus attendue, celle qui constituera un test majeur des intentions de l’establishment républicain vis-à-vis des républicains membres du Tea Party Movement, sera celle de l’attribution de la présidence de la commission parlementaire en charge de superviser les activités de la Fed. Le Représentant Ron Paul aurait déjà dû en être nommé président à deux reprises, en 2003 et 2005, en raison de son ancienneté, mais son propre parti s’arrangea deux fois pour l’éviter. Il est vrai que le libertarien Ron Paul était un outsider du parti républicain, un mouton noir qui tentait d’empêcher les parlementaires de tourner en rond avec les lobbys du Congrès ; ne fût-il pas pratiquement le seul à réclamer constamment un audit des activités de la Fed, notamment pour savoir le nom des établissements bénéficiaires de ses largesses et pour savoir l’état exact des réserves d’or du pays ? Ne fût-il pas le seul où presque à s’être opposé constamment aux guerres entreprises par les administrations Busch jr et poursuivies par Obama ? Ne fut-il pas le seul à avoir critiquer tous les budgets pantagruéliques accordés sans sourciller au Pentagone par tous les membres du Congrès où presque ? Ne fût-il pas un des très rares à avoir averti du danger que représentaient pour le pays les déficits budgétaires constants autant qu’insoutenables ?
Nous ne nous étendrons pas plus mais il faut souligner qu’aujourd’hui, et ce pour la première fois, Ron Paul n’est plus seul dans son combat. Au contraire ses idées de base (abaisser des impôts devenus confiscatoires et rendre aux individus leurs libertés altérées toujours plus par l’accroissement illégal des prérogatives de l’Etat) se trouvent de plus en plus partagées par de nombreux autres membres du Congrès, républicains comme démocrates, et ce sont bien celles-ci précisément qui ont donné naissance au Tea Party Movement. Cette évolution des mentalités s’est produite à la faveur de la crise que beaucoup voient désormais comme incontrôlable sans une réduction drastique des dépenses publiques, un audit des comptes de la Fed mais aussi un audit des réserves d’or du pays, ce qui n’a pas été fait depuis la guerre !
U.S. Republican Representative Ron Paul on Thursday said he will push to examine the Federal Reserve's monetary policy decisions if he takes control of the congressional subcommittee that oversees the central bank as expected in January....
Paul said his subcommittee would also push to examine the country's gold reserves and highlight the views of economists who believe that economic downturns are caused by bad monetary policy, not the vagaries of the free market....
(Sources : Reuters )
Ces principes fondamentaux cités plus haut ne sont rien d’autres que ceux que prônaient Jefferson et les républicains les plus traditionnels qui, soit dit en passant, haïssent les néo-cons. Or nous pouvons envisager désormais l’hypothèse qu’à l’avenir ces principes défendus par Ron Paul pourraient bien devenir la nouvelle ligne de démarcation politique qui impliquera alors des alliances tout à fait contre nature selon la perspective partisane qui fût en vigueur jusqu’à aujourd’hui. Il ne s’agirait dés lors plus de démocrates versus républicains mais de ceux qui veulent une réforme drastique du système politique et économique reposant sur ces principes et ceux qui ne veulent rien changer où en tout cas rien de fondamental.
Il nous semble que c’est ce que ces élections ont clairement indiqué. La politique US risque d’évoluer désormais en fonction de clivages tout à fait différent de ceux qui étaient en cours jusqu’alors puisque ces divergences supposées entre partis institutionnels ne remettaient pas en cause le système lui-même. Les républicains comme les démocrates suivaient la même ligne sur toutes les questions essentielles, en particulier la politique extérieure. Leurs différences et leurs supposées oppositions ne reposaient que sur des aménagements du système.
Il nous semble donc que ces élections pourraient marquer le début d’un affrontement beaucoup plus grave reposant sur des visions du monde divergentes, voire inconciliables. Et ce pourrait être d’autant plus spectaculaire que ce conflit sera désormais public en raison de la présence de représentants du Tea Party Movement au Congrès. En bref nous pourrions assister au combat de ceux qui voudraient en finir d’une manière où d’une autre avec le système actuel et ceux qui voudraient le conserver. Il ne s’agit pas ici de communisme où de socialisme versus capitalisme, contrairement à ce que certains réactionnaires de gauche comme de droite s’obstinent encore à nous faire croire ; il s’agit bien d’un rejet de ces deux systèmes à la fois, perçus avec raison comme les deux faces d’une même pièce, celle de l’Etat destructeur de la liberté individuelle, celle de la collectivité contre l’individu. En vérité nous retrouvons là tout le thème de l’époque dite moderne qui a si lamentablement échouée.
Car il ne faut pas s’y tromper, cher lecteur, la révolte du Tea Party Movement n’est pas qu’une question d’argent, loin de là. A travers ces questions d’impôts il s’agit du rôle que l’individu veut jouer dans sa propre vie, il s’agit de savoir si on choisit la liberté et l’autonomie individuelle où la sécurité et la collectivité fournie par l’Etat aux dépends des deux autres ; il s’agit de savoir si les populations d’aujourd’hui veulent reprendre leur destinée en main où si elles préfèrent se laisser diriger entièrement par un Etat au sein duquel la liberté n’existe plus qu’en façade pour faire bien dans le tableau ; liberté illusoire soigneusement emmaillotée entre la peur ravivée à chaque instant par la propagande officielle pour accroître toujours plus le contrôle de l’Etat sur sa population apeurée d’une part, et les déclamations hyperboliques sur les bienfaits inénarrables de la consommation échevelée et du matérialisme rationaliste le plus débridé pour maintenir les foules tranquilles d’autre part.
C’est la version contemporaine des jeux et du pain.
Nous partons de l’hypothèse, ici à la Chronique de Cochon sur Terre, que les bouleversements sont désormais inévitables sans pour autant savoir où cela mènera ; mais nous faisons l’hypothèse que lorsque les premières tentatives de réforme seront enclenchés, peut-être par ceux-là même qui voudront en éviter de plus radicales, la porte s’ouvrira alors en grand à tous les extrêmes qui, chacun à leur tour, paraîtra bénin en comparaison de ses successeurs.
La question reste lors de savoir comment se fera ce chambardement ?
La réponse à cette question repose sur la manière dont l’establishment réagira au cours des deux prochaines années à ce mouvement de révolte de son électorat. S’il en prend la tête alors il y aurait une chance pour que cela se produise de manière plus où moins ordonnée, sans trop de chaos ni de drames, de façon plus où moins instituées. En revanche s’il y résiste, si l’establishment persiste dans ses querelles de chapelle et continue son «business as usual» avec une situation politique complètement bloquée en raison de l’opposition entre les deux partis ; s’il persiste à soutenir la folie suicidaire de la politique de la Fed lâchant par hélicoptère des centaines de milliards de dollars imprimés le jour même à partir de rien tandis que la situation du pays se dégradera inévitablement toujours plus, alors oui il risque de se produire de grands événements aux USA, des événements qui pourraient devenir complètement hors de contrôle et qui pourraient remettre en cause l’entité politique USA telle que nous la connaissons aujourd’hui.
Chers lecteurs, soyez en persuadés, le changement de décor à venir aux USA nous concerne tous. En effet le combat qui commence aux USA est également le nôtre car nous devons nous aussi choisir notre camp : liberté où sécurité, individualité où collectivité.
Nous autres de la Chronique de Cochon sur Terre nous avons choisi depuis longtemps.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes
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