Notre allié préféré, la démocratique Arabie-Saoudite qui partage si bien toutes les "valeurs" de nos dirigeants bien-aimés, tel que le mariage gay, apparemment, puisque si le prix Nobel de la Paix s'inquiète terriblement du droit des "gays" en Russie, ces mêmes droits n'ont pas l'air de le préoccuper le moins du monde en Arabie Saoudite ; sans parler de la grande tolérance religieuse dont notre allié est un des fer de lance dans le monde (sans jeu de mot), le droit des femmes (les femens n'ont pas éprouver le besoin d’aller protester dans une mosquée à Ryadh) et bla bla bla.... Donc notre grande alliée démocratique pourrait bien se retrouver au centre de l'intérêt planétaire sous peu, et d'une manière dont ce pays se passerait bien.
En effet, il semblerait que la coalition majoritaire au Parlement Irakien ait décidé de demander officiellement à l'ONU de condamner l'Arabie-Saoudite, et le Qatar, pour cause de : terrorisme international. A la condamnation serait ajoutée des sanctions, un peu comme les USA aiment à le faire depuis des décennies contre tout pays qui ne fait pas ce qu'ils veulent. L'Irak en sait un rayon sur la question, l'Iran également, et la liste est longue...
"L'Arabie saoudite représente, par sa politique extérieure, une menace pour la sécurité internationale en soutenant des groupes terroristes qui n'agissent pas qu'au Proche-Orient. L'Onu doit réagir face à cette situation et imposer contre le royaume des sanctions analogues, par exemple, à celles qui ont frappé l'Irak pendant les années de pouvoir de Saddam Hussein".
"L'Arabie saoudite et le Qatar aident tous les groupes terroristes à envoyer leurs hommes en Syrie, leur fournissant de l'argent et des armes. La situation en Syrie se répercute directement sur toute la région, sans parler de l'Irak où ces mêmes terroristes perpètrent les attentats", a souligné le député Kazim Al-Shamri.
Il est certain que les terroristes financés par l'Arabie-Saoudite et le Qatar oeuvrent non seulement en Syrie mais partout où "on" a besoin de déstabiliser un pays ou une région. C'est ainsi que l'Irak figure au rang des premières victimes de ce financement du terroriste (Al Qaeda principalement) puisqu'il ne se passe pas de jour sans que des attentats à la voiture piégée ne secouent les villes irakiennes en faisant des centaines de victimes par mois.
Nous ne parlerons évidemment pas de la Syrie ni du Liban.
Ceci dit la Russie n'est pas exempte non plus des manigances terroristes des Saoudiens, puisque le terrorisme en Tchetchenie est ouvertement financé par l'Arabie-Saoudite et son chef du renseignement. Bandar Ben Sultan a d'ailleurs crûment menacé le Président Russe en Juillet dernier, lors de son passage à Moscou, de représailles lors des jeux Olympiques de Sotchi si la Russie ne laissait pas tomber Le Président Assad.
«A titre d’exemple, je peux vous offrir une garantie de protection des Jeux olympiques d’hiver de Sotchi qui aura lieu sur la mer Noire la prochaine année. Nous savons que les groupes tchétchènes menacent la sécurité des Jeux, nous les contrôlons, ils ne se rendent en Syrie qu’après coordination avec nous. Ces groupes ne nous font pas peur. Nous les utilisons en face du régime syrien, ils n’auront aucun rôle ou influence dans l’avenir politique de la Syrie ».
Difficile d’être plus clair.
Cela dit, rassurez-vous, chers lecteurs, notre allié l’Arabie-Saoudite ne sera jamais sanctionnée par l’ONU. En tout cas par pour le moment. Car si l’Arabie-Saoudite était condamnée par l’ONU pour terrorisme international (ce qu’elle mériterait amplement) il faudrait également condamner un certain pays du Conseil de Sécurité, grand allié des Saoudiens...
Aujourd’hui, nous avons donc un réseau de terroristes, utilisable à volonté n’importe où dans le monde musulman quand la nécessité s’en fait sentir. Et comme l’a avoué le Prince Bandar, c’est lui qui en tient toutes les ficelles...
Où « presque ».
Ce « presque » signifie que c’est ce qu’il croit.
Mais ce qu’il croit n’est pas forcément conforme à la réalité.
Dans ce cas là, il pourrait subir ce que l’on nomme un sérieux « blowback ».
Non, il vaut mieux condamner Assad le chimique pour avoir utiliser du gaz aimablement fournis par l’Arabie-Saoudite, la Turquie et autres, c’est à dire nos grands alliés démokratiques (ici) (ici) (ici) (ici)
Pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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