vendredi 14 décembre 2012

Syrie - Aqrab : un massacre de plus au nom de la liberté et bla bla bla...

Un de plus.

En dépit de la propagande des terroristes et de leurs suppôts dans les médias occidentaux, le massacre d'Aqrab ne fut pas dû aux troupes gouvernementales mais bel et bien aux terroristes que nous avons envoyé en Syrie après les avoir payé, armé et entrainé.
Aqrab est une petite ville où vivent 9000 sunnites et 2000 alaouites. A noter que la propagande des terroristes et de l'OSDH a prétendu que les 200 où 250 personnes assassinés à Aqrab le furent par les troupes gouvernementales où par les éternels shabihas ; c'est d'ailleurs une évidence que le gouvernement syrien va s'employer à massacrer ceux qui le soutiennent...
Bref.

Alex Thompson s'est rendu à Aqrab. Il fut le premier journaliste à s'y rendre et il a fait aujourd'hui un compte rendu de sa visite là-bas sur son site : ici. Alex Thompson est donc le premier journaliste étranger à s'être rendu sur place et à produire un témoignage indépendant sur le massacre d'Aqrab.

En voici les extraits les plus importants traduits par nos soins :

"Nous avons interviewé trois témoins oculaires et trois lieux séparées. Ils ne pouvaient être au courant ni de notre arrivée intempestive, ni de l'identité des autres témoins.

Ce qui est frappant c'est la parfaite corrélation de chacun de leur témoignage, et ce jusque dans les plus petits détails. Et leurs relations des évenements sont renforcées par au moins douze conversations que nous avons eu avec d'autres Alawouites qui avaient réussi à fuir Aqrab.

Nos trois témoins sont d'accord, tout comme les rebelles : les rebelles attaquèrent Aqrab le Dimanche 2 Décembre. Madlyan a dit : "Ils avaient de longues barbes. C'était difficile de comprendre ce qu'ils disaient. Ils n'étaient pas vêtus comme des syriens normaux."

Le jeune Ali nous dit : "Ils vinrent en 4 où 5 voitures de la direction d'Houla."

Les trois témoins insistèrent, tout comme tous ceux que nous interrogeâmes, sur le fait que les rebelles de la Free Syrian Army réunirent environ 500 civils alaouites dans une grande maison rouge de deux étages.

Ils dirent qu'ensuite ils furent détenus dans cette maison jusqu'aux premières heures du Mardi 11 Décembre. Neuf jours.

Ils nous dirent que pratiquement aucune nourriture ne leur fut donné durant tout ce temps là, que les femmes tapaient leurs propres enfants pour tenter de les faire cesser de pleurer. Quant il pleuvait, ils tendaient des récipients à travers la fenêtre pour tenter de récupérer de l'eau et boire ce qu'ils pouvaient.

Ils dirent que les rebelles voulurent prendre les femmes et les enfants, pour les emmener à Houla afin de s'en servir comme boucliers humains contre les bombardements des forces gouvernementales, et tuer les hommes qui restaient.

Ils nous dirent tous que le point culminant de l'affaire se produisit lorsque les villageois envoyèrent les "anciens" en délégation, le Lundi à 4 heures de l'après midi, pour essayer de régler le "problème". Faisaient partie de cette délégation un ancien officier de l'armée et le maire du village.

Quand ces derniers arrivèrent, les prisonniers ne voulurent pas les laisser repartir.

Il semble que les négociations entre les rebelles et les "anciens" durèrent environ 4 heures pour se terminer sans résultat aux environ de 8 heures du soir Mardi.

A ce moment là, la fusillade commença, les rebelles tirant à travers les fenêtres tout en criant qu'ils avaient encerclé le bâtiment. Les témoins dirent que la fusillade cessa vers minuit, après quoi un accord fut trouvé. Au milieu des cris et du chaos, de nuit, trois véhicules évacuèrent environ 70 prisonniers vers la sécurité du village le plus proche, à un mile de là.

Néanmoins, il semblerait qu'un quatrième véhicule emmena un certain nombre de prisonniers vers Houla où deux prisonniers, une femme et un enfant non identifiés, furent soignés dans un hôpital de campagne rebel.

Cette femme et ce garçon accusèrent les milices pro-gouvernementales d'avoir kidnapper les prisonniers, selon les sites web des rebelles, et c'est cette version des évenements qui circula autour du monde.

Jusqu'à maintenant.

Nos témoins, pourtant, témoignèrent indépendamment les uns des autres et sont prêts à donner leurs noms et à apparaitre à la télévision.

Curieusement, les sites web rebelles disent que le batiment où les prisonniers furent enfermés fut complètement détruit par l'artillerie gouvernementale et des raids aériens, Mardi. Pourtant, nous vimes et nous filmèrent ce batiment dans lequel les témoins dirent qu'ils furent enfermés, et il nous sembla intact, tout comme le reste du village.

Une autre observation étrange. Si vous vérifiez sur les sites web des rebelles et leurs vidéos You Tube, à partir du 2 Décembre jusqu'à aujourd'hui, il n'apparait aucune mention d'un important groupe d'allaouwites détenus dans le village. Cela parait un oubli inhabituel pour ce qui aurait dû être un coup médiatique énorme.

Une autre curiosité est que leur version des faits n'explique pas pourquoi des officiels du gouvernement tentent désespérément de négocier la libération de prisonniers, de blessés, et aussi de cadavres, au cours d'une trêve qui courre toujours encore maintenant.

Une autre chose encore incite à la méfiance. A chaque fois qu'il y a un massacre, les rebelles filment les cadavres sur You Tube, chantent et dansent autour d'eux. Si le gouvernement avaient vraiment massacré 250 personnes appartenant à la propre secte du président Assad, You Tube aurait été submerger sous 10 pieds de haut de vidéos rebelles, de cadavres, de funérailles, de massacre. N'ayons aucun doute à ce propos. Checkez encore sur You Tube : il n'y a pas le moindre morceau de vidéos pour appuyer leur histoire."

Voilà, voilà, encore un joli petit massacre. Mais rassurez-vous, chers électeurs, c'est pour la bonne cause, la noble cause de la démokratie, des droitsdelhomme et de la liberté etc etc... Probablement aussi pour nous assurer notre gaz lorsque les hivers seront difficiles et qu'il nous faudra nous chauffer avec de l'énergie qui ne vienne pas de Russie.
Du Qatar de préference, ces chers alliés, qui nous veulent tant de bien et qui respectent si bien les doritsdelhommes, de la femme et des shimpanzés... chez les autres.

Et pourtant, si tout ces massacres pour notre bonne cause étaient faits pour rien ; si, au bout du compte, nous ne puissions même pas profiter du gaz de nos alliés démokrates qataris lorsque nous en aurons besoin ? Car si les terroristes renversaient le régime syrien, c'est à craindre, en effet.
Nous n'y sommes pas encore.

Mais, ne doutons pas que l'illustre Ministre des Affaires Etrangères de la France n'ait prévu cette éventualité...

Pour le moment, donc, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.

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