Monsieur John Kerry, Secrétaire d’Etat des USA a déclaré qu’il serait « extrêmement déçu » au cas où le gouvernement de Hong Kong aurait laissé partir M. Snowden tout en sachant qu’il était recherché par l’immaculé gouvernement des USA pour espionnage, trahison et j’en passe.
Oui, oui, chers lecteurs, M. Kerry, membre haut placé de la Clique des Vertueux Innocents (CVI, voir notre lexique), c’est à dire de l’irréprochable et non moins vertueux gouvernement des USA dont le respect des lois est proverbial, sans parler bien entendu de son respect tout aussi légendaire de la souveraineté des autres Etats de la planète où du respect total de la vie privée de ses propres citoyens, etc, etc, etc... Bref, inutile de continuer dans cette voie, les USA sont l’alpha et l’omega du respect des lois, qu’elles soient nationales où internationales, qu’on se le dise !
C’est donc pourquoi M. Kerry peut être troublé et déçu qu’un pays comme Hong Kong puissent ignorer une demande d’expulsion d’un citoyen US par son gouvernement. Il est d’ailleurs certain qu’il sera tout autant déçu par la Russie qui laissera partir M. Snowden où bon lui semblera puisque ce dernier n’a commis aucun acte répréhensible sur le sol russe. De plus M; Snowden ne se trouve pas sur le sol russe puisqu’il est toujours dans l’enceinte internationale de l’aéroport de Sheremetievo.
C’est ainsi que le Président russe en a profité pour rappeler quelques évidences de droit (que ne connaissent pas ni M. Kerry ni ses collègues du de la Clique des Vertueux Innocents).
“It is true that Snowden has arrived to Moscow, and it really came as a surprise for us. He arrived as a transit passenger, and didn't need a [Russian] visa, or any other documents. As a transit passenger he is entitled to buy a ticket and fly to wherever he wants,”
“We can only extradite any foreign citizens to such countries with which we have signed the appropriate international agreements on criminal extradition,” he explained.
Snowden “has not committed any crime” on Russian soil, Putin added. Russian security agencies “have never worked with and are not working with” the former CIA employee, he also stressed.
"Snowden is a free person. The sooner he chooses his final destination, the better it is for him and Russia," Putin said.
(Sources : Russia Today - 25 Juin 2013)
Il y a donc de fortes probabilités pour que M. Kerry soit de nouveau très déçu par le comportement d’Etats souverains qui respectent le droit international. Il est vrai que ce ne sont vraiment pas des façons de se comporter, surtout lorsque l’on a à faire aux USA qui, eux, sont si respectueux de l’ordre international, ainsi que les révélations de M. Snowden l’ont montré jusqu’à maintenant. Rassurez-vous, chers lecteurs, il y en a encore beaucoup d’autres à venir, toutes aussi sensationnelles que celles déjà parues qui se résument pour le moment à ceci :
- 5 Juin : le Guardian révèle (ici) un ordre secret émanant du Foreign Intelligence Surveillance Court intimant l’ordre à la société Vérizon de fournir tous les enregistrements téléphoniques de plus d’un million de ses clients sur une base journalière, incluant l’heure des appels, leur durée et les numéros de appelés. C’est ce que l’on nomme des metadatas car, supposément, le contenu des conversations n’est pas fourni... Nous leur faisons une confiance aveugle sur ce point, bien entendu.
- 6 Juin : révélation de l’existence du programme PRISM (ici) qui permet à la NSA de collecter toutes les datas enregistrées et conservées (emails, vidéo et chats, pièces jointes, sms ainsi que tous les détails existnts sur les réseaux sociaux) par les plus grandes firmes de l’Internet sur leurs clients : Apple, Google, Facebook Skype etc...
- 8 Juin : révélation (ici) de l’existence du programme de la NSA nommé « Boundless Informant ». C’est un programme qui analyse et stocke toutes les données collectées par les deux précédents, y compris toutes celles que les membres irréprochables du Très Saint Gouvernement des USA avaient juré, la main sur le coeur et sous serment bien sûr, qu’elles n’étaient pas collectées par respect pour la vie privée des citoyens et bla bla bla... C’est alors que l’on apprend que ce programme ne concerne pas seulement les USA et leurs citoyens mais s’applique aussi à des pays étrangers.
- 12 Juin : Le journal South China Morning Post révèle (ici) que le Très Saint Gouvernement des USA, par l’intermédiaire de la NSA, a tranquillement piraté les données (sms principalement) des clients des compagnies téléphoniques chinoises (Chine continentale et Hong Kong) de téléphone mobile. Snowden déclara alors que ce piratage de masse était couvert par la Foreign Intelligence Surveillance Court.
- 17 Juin : le Guardian révèle (ici) que l’agence d’espionnage britannique (GCHQ) a intercepté les communications des dirigeants réunis aux sommet du G20 de Londres en 2009 en accédant aux données (y compris appels téléphoniques et emails) des laptop et blackberry des diplomates d’Afrique du Sud, de Turquie et de Russie principalement.
- 20 Juin : le Guardian révèle (ici) que la NSA est autorisée à analyser les informations enregistrées « par erreur » (contenu des appels téléphoniques et emails des citoyens US). Qu’ils soient considérés à l’intérieur des frontières des USA où à l’exterieur reste à l’entière discrétion du gouvernment des USA. Cela signifie qu’en réalité la NSA n’a pas besoin d’un juge pour être autoriser à espionner et enregistrer les conversations téléphoniques et emails de citoyens US.
- 21 Juin : le Guardian révèle (ici) que le GCHQ britannique enregistre et stocke toutes les données téléphoniques et d’internet passant par les cables en fibre optique à travers l’Atlantique, particulièrement les données en provenance et à destination de l’Allemagne.
- 23 juin : Le South China Morning Post révèle (ici) que la NSA a piraté les ordinateurs de l’université chinoise Tsinghua, une des meilleures universités dans le domaine de la recherche en Chine. Selon Snowden, les ordinateurs du réseau Hong Kongais de cables sous-marin de fibre optique Pacnet a lui aussi été piraté par la NSA.
Pour inciter la Russie et la Chine a extrader M. Snowden, Kerry a donné un argument de poids :
« I would urge them (Russia and China) to live by the standards of the law because that's in the interest of everybody ».
Ben voyons !
Respectons la comme les USA le font eux-mêmes. Gageons que le Président Poutine et le Président chinois ont pris un certain plaisir à « décevoir » le pauvre Kerry.
Pendant ce temps l’Ecuateur examine la requête d’asile de Snowden pour des raisons « humanitaires ». Quand on sait comment finissent ceux qui s’attaquent au Leviathan Big Brother US, il y a de quoi s’inquiéter sur le sort de Snowden s’il était extradé dans son pays d’origine. On ne le reverrait pas.
Oui, oui, chers lecteurs, M. Kerry, membre haut placé de la Clique des Vertueux Innocents (CVI, voir notre lexique), c’est à dire de l’irréprochable et non moins vertueux gouvernement des USA dont le respect des lois est proverbial, sans parler bien entendu de son respect tout aussi légendaire de la souveraineté des autres Etats de la planète où du respect total de la vie privée de ses propres citoyens, etc, etc, etc... Bref, inutile de continuer dans cette voie, les USA sont l’alpha et l’omega du respect des lois, qu’elles soient nationales où internationales, qu’on se le dise !
C’est donc pourquoi M. Kerry peut être troublé et déçu qu’un pays comme Hong Kong puissent ignorer une demande d’expulsion d’un citoyen US par son gouvernement. Il est d’ailleurs certain qu’il sera tout autant déçu par la Russie qui laissera partir M. Snowden où bon lui semblera puisque ce dernier n’a commis aucun acte répréhensible sur le sol russe. De plus M; Snowden ne se trouve pas sur le sol russe puisqu’il est toujours dans l’enceinte internationale de l’aéroport de Sheremetievo.
C’est ainsi que le Président russe en a profité pour rappeler quelques évidences de droit (que ne connaissent pas ni M. Kerry ni ses collègues du de la Clique des Vertueux Innocents).
“It is true that Snowden has arrived to Moscow, and it really came as a surprise for us. He arrived as a transit passenger, and didn't need a [Russian] visa, or any other documents. As a transit passenger he is entitled to buy a ticket and fly to wherever he wants,”
“We can only extradite any foreign citizens to such countries with which we have signed the appropriate international agreements on criminal extradition,” he explained.
Snowden “has not committed any crime” on Russian soil, Putin added. Russian security agencies “have never worked with and are not working with” the former CIA employee, he also stressed.
"Snowden is a free person. The sooner he chooses his final destination, the better it is for him and Russia," Putin said.
(Sources : Russia Today - 25 Juin 2013)
Il y a donc de fortes probabilités pour que M. Kerry soit de nouveau très déçu par le comportement d’Etats souverains qui respectent le droit international. Il est vrai que ce ne sont vraiment pas des façons de se comporter, surtout lorsque l’on a à faire aux USA qui, eux, sont si respectueux de l’ordre international, ainsi que les révélations de M. Snowden l’ont montré jusqu’à maintenant. Rassurez-vous, chers lecteurs, il y en a encore beaucoup d’autres à venir, toutes aussi sensationnelles que celles déjà parues qui se résument pour le moment à ceci :
- 5 Juin : le Guardian révèle (ici) un ordre secret émanant du Foreign Intelligence Surveillance Court intimant l’ordre à la société Vérizon de fournir tous les enregistrements téléphoniques de plus d’un million de ses clients sur une base journalière, incluant l’heure des appels, leur durée et les numéros de appelés. C’est ce que l’on nomme des metadatas car, supposément, le contenu des conversations n’est pas fourni... Nous leur faisons une confiance aveugle sur ce point, bien entendu.
- 6 Juin : révélation de l’existence du programme PRISM (ici) qui permet à la NSA de collecter toutes les datas enregistrées et conservées (emails, vidéo et chats, pièces jointes, sms ainsi que tous les détails existnts sur les réseaux sociaux) par les plus grandes firmes de l’Internet sur leurs clients : Apple, Google, Facebook Skype etc...
- 8 Juin : révélation (ici) de l’existence du programme de la NSA nommé « Boundless Informant ». C’est un programme qui analyse et stocke toutes les données collectées par les deux précédents, y compris toutes celles que les membres irréprochables du Très Saint Gouvernement des USA avaient juré, la main sur le coeur et sous serment bien sûr, qu’elles n’étaient pas collectées par respect pour la vie privée des citoyens et bla bla bla... C’est alors que l’on apprend que ce programme ne concerne pas seulement les USA et leurs citoyens mais s’applique aussi à des pays étrangers.
- 12 Juin : Le journal South China Morning Post révèle (ici) que le Très Saint Gouvernement des USA, par l’intermédiaire de la NSA, a tranquillement piraté les données (sms principalement) des clients des compagnies téléphoniques chinoises (Chine continentale et Hong Kong) de téléphone mobile. Snowden déclara alors que ce piratage de masse était couvert par la Foreign Intelligence Surveillance Court.
- 17 Juin : le Guardian révèle (ici) que l’agence d’espionnage britannique (GCHQ) a intercepté les communications des dirigeants réunis aux sommet du G20 de Londres en 2009 en accédant aux données (y compris appels téléphoniques et emails) des laptop et blackberry des diplomates d’Afrique du Sud, de Turquie et de Russie principalement.
- 20 Juin : le Guardian révèle (ici) que la NSA est autorisée à analyser les informations enregistrées « par erreur » (contenu des appels téléphoniques et emails des citoyens US). Qu’ils soient considérés à l’intérieur des frontières des USA où à l’exterieur reste à l’entière discrétion du gouvernment des USA. Cela signifie qu’en réalité la NSA n’a pas besoin d’un juge pour être autoriser à espionner et enregistrer les conversations téléphoniques et emails de citoyens US.
- 21 Juin : le Guardian révèle (ici) que le GCHQ britannique enregistre et stocke toutes les données téléphoniques et d’internet passant par les cables en fibre optique à travers l’Atlantique, particulièrement les données en provenance et à destination de l’Allemagne.
- 23 juin : Le South China Morning Post révèle (ici) que la NSA a piraté les ordinateurs de l’université chinoise Tsinghua, une des meilleures universités dans le domaine de la recherche en Chine. Selon Snowden, les ordinateurs du réseau Hong Kongais de cables sous-marin de fibre optique Pacnet a lui aussi été piraté par la NSA.
Pour inciter la Russie et la Chine a extrader M. Snowden, Kerry a donné un argument de poids :
« I would urge them (Russia and China) to live by the standards of the law because that's in the interest of everybody ».
Ben voyons !
Respectons la comme les USA le font eux-mêmes. Gageons que le Président Poutine et le Président chinois ont pris un certain plaisir à « décevoir » le pauvre Kerry.
Pendant ce temps l’Ecuateur examine la requête d’asile de Snowden pour des raisons « humanitaires ». Quand on sait comment finissent ceux qui s’attaquent au Leviathan Big Brother US, il y a de quoi s’inquiéter sur le sort de Snowden s’il était extradé dans son pays d’origine. On ne le reverrait pas.
Le journaliste Glenn Greenwald, celui par qui le scandale est arrivé, risque lui aussi de voir sa tête mise à prix. En effet il semblerait que Washington soit en train d‘étudier la possibilité d’inculper Greenwald pour avoir publié les documents fournis par Snowden. Bien entendu il s’agirait là de la plus grave attaque contre le métier de journaliste qu’il y ait eu depuis longtemps puisque cela reviendrait en pratique à interdire aux journalistes de faire leur métier qui est de servir en théorie de contre pouvoir face au pouvoir politique. C’est à dire ce que fait précisément Greenwald, mais ce que ne font pas l’écrasante majorité des journaleux aux ordres. C’est peut-être la raison pour laquelle il semble qu’on ait perdu l’habitude de ce que peut-être un vrai journaliste comme Greenwald qui n’hésite pas à courir des risques en s’attaquant à l’état et aux abus qu’il commet.
Greenwald raconte dans un interview un incident troublant mais nullement étonnant de la part du Très Saint Gouvernement des USA :
“I would be shocked if the US government were not trying to access the information on my computer,” Greenwald said. “I carry my computers and data with me everywhere I go.”
Elsewhere in his interview with Lake, Greenwald explained that one potential lapse almost led to the loss of the intelligence.
“When I was in Hong Kong, I spoke to my partner in Rio via Skype and told him I would send an electronic encrypted copy of the documents,” Greenwald said. “I did not end up doing it. Two days later his laptop was stolen from our house and nothing else was taken. Nothing like that has happened before. I am not saying it’s connected to this, but obviously the possibility exists.”
Mais Snowden, bien au courant des dangers qu’il courre, a pris ses précautions pour que les documents qu’il a en sa possession puissent être publiés s’il lui arrivait « quelque chose » (personne n’y pense bien sûr).
Snowden “has taken extreme precautions to make sure many different people around the world have these archives to insure the stories will inevitably be published,” Greenwald said. He added that the files are “highly encrypted” and corresponding passwords to render them readable have not yet been distributed.
According to Lake, Greenwald said, “if anything happens at all to Edward Snowden, he told me he has arranged for them to get access to the full archives.” Greenwald previously claimed that Snowden provided him with the archives of "thousands" of documents, dozens of which he considered to be newsworthy.
De très nombreux autres documents seront publiés au cours des mois qui viennent. Le Très Saint Gouvernement des USA, qui n’a absolument rien à se reprocher mais tout de même..., le sait parfaitement sans savoir exactement ce qu’a emporté Snowden. D’où la panique qui se traduit par son agressivité et ses démarches absurdes pour récupérer Snowden coûte que coûte. Mais cela n’empêchera plus de nouvelles révélations. La boite de Pandore est ouvert et il est même probable que cela servira d’exemple à d’autres hommes que Snowden, Assange où Bradley Manning qui se lèveront à leur tour et dénonceront l’imposture et l’horreur du système.
C’est en tout cas ce que pense le grand reporter Pepe Escobar :
“Definitely, we’re going to have a collection of Assanges, Mannings and Snowdens from now on, especially from the US tech geeks who are extremely uncomfortable with this Orwellian panopticon surveillance thing: not only in the US as we’ve seen some revelations on Britain as well. It is an Anglo-American thing. Of course everybody is involved in cyber wars, but the forefront is the US,”.
Nous ne savons pas si cela suffira, nous en doutons en réalité, mais nous pouvons au moins espérer que ce genre d’individu, ces héros d’aujourd’hui qui luttent seuls contre ce monstrueux panopticon global, inspireront les autres et les réveilleront à leur tour. Si ce que révèlent Snowden, Assange, Mannings et les autres sur la perversité du système n’est pas suffisant pour secouer les populations, alors il n’y a pas d’espérance à avoir.
Dans ce cas, M. Kerry et ses collègues en imposture et en infamie peuvent dormir tranquilles. Et il arrivera un jour où M. Kerry ne sera plus jamais déçu car les Snowden du futur, si tant est qu’il y en ait encore, lui seront livrés immédiatement sous les applaudissements des foules en délire.
Mais pour le moment, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Greenwald raconte dans un interview un incident troublant mais nullement étonnant de la part du Très Saint Gouvernement des USA :
“I would be shocked if the US government were not trying to access the information on my computer,” Greenwald said. “I carry my computers and data with me everywhere I go.”
Elsewhere in his interview with Lake, Greenwald explained that one potential lapse almost led to the loss of the intelligence.
“When I was in Hong Kong, I spoke to my partner in Rio via Skype and told him I would send an electronic encrypted copy of the documents,” Greenwald said. “I did not end up doing it. Two days later his laptop was stolen from our house and nothing else was taken. Nothing like that has happened before. I am not saying it’s connected to this, but obviously the possibility exists.”
Mais Snowden, bien au courant des dangers qu’il courre, a pris ses précautions pour que les documents qu’il a en sa possession puissent être publiés s’il lui arrivait « quelque chose » (personne n’y pense bien sûr).
Snowden “has taken extreme precautions to make sure many different people around the world have these archives to insure the stories will inevitably be published,” Greenwald said. He added that the files are “highly encrypted” and corresponding passwords to render them readable have not yet been distributed.
According to Lake, Greenwald said, “if anything happens at all to Edward Snowden, he told me he has arranged for them to get access to the full archives.” Greenwald previously claimed that Snowden provided him with the archives of "thousands" of documents, dozens of which he considered to be newsworthy.
De très nombreux autres documents seront publiés au cours des mois qui viennent. Le Très Saint Gouvernement des USA, qui n’a absolument rien à se reprocher mais tout de même..., le sait parfaitement sans savoir exactement ce qu’a emporté Snowden. D’où la panique qui se traduit par son agressivité et ses démarches absurdes pour récupérer Snowden coûte que coûte. Mais cela n’empêchera plus de nouvelles révélations. La boite de Pandore est ouvert et il est même probable que cela servira d’exemple à d’autres hommes que Snowden, Assange où Bradley Manning qui se lèveront à leur tour et dénonceront l’imposture et l’horreur du système.
C’est en tout cas ce que pense le grand reporter Pepe Escobar :
“Definitely, we’re going to have a collection of Assanges, Mannings and Snowdens from now on, especially from the US tech geeks who are extremely uncomfortable with this Orwellian panopticon surveillance thing: not only in the US as we’ve seen some revelations on Britain as well. It is an Anglo-American thing. Of course everybody is involved in cyber wars, but the forefront is the US,”.
Nous ne savons pas si cela suffira, nous en doutons en réalité, mais nous pouvons au moins espérer que ce genre d’individu, ces héros d’aujourd’hui qui luttent seuls contre ce monstrueux panopticon global, inspireront les autres et les réveilleront à leur tour. Si ce que révèlent Snowden, Assange, Mannings et les autres sur la perversité du système n’est pas suffisant pour secouer les populations, alors il n’y a pas d’espérance à avoir.
Dans ce cas, M. Kerry et ses collègues en imposture et en infamie peuvent dormir tranquilles. Et il arrivera un jour où M. Kerry ne sera plus jamais déçu car les Snowden du futur, si tant est qu’il y en ait encore, lui seront livrés immédiatement sous les applaudissements des foules en délire.
Mais pour le moment, tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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