Finalement, le gouvernement démokratique des USA a décidé soudainement que l’Armée Syrienne avait utilisé du gaz sarin plusieurs fois au cours des combats l’opposant aux terroristes étrangers soutenus par l’Occident et ses alliés démokrates saoudis et qataris.
Le problème de cette déclaration c’est que tout le monde sait parfaitement qui a utilisé du gaz, bien qu’en petite quantité : ce ne sont pas les troupes syriennes mais nos alliés terroristes équipés, financés et soutenus à bout de bras par ces grands parangons de démokratie que sont nos meilleurs alliés, le Qatar et l’Arabie Saoudite.
A part la France et la Grande Bretagne, le monde entier sait parfaitement que cette histoire de gaz sarin est tout aussi fantaisiste et mensongère que ne le fût en son temps celle des armes de destruction massives de Saddam Hussein.
Même le Secrétaire général de l’ONU a déclaré qu’il s’opposait à l’envoi d’armes aux « rebelles » et qu’il remettait sérieusement en cause l’affirmation selon laquelle ce seraient les troupes syriennes qui auraient utilisé du gaz :
"the validity of any information on the alleged use of chemical weapons cannot be ensured without convincing evidence of the chain-of-custody."
Ban Ki Moon
Bref personne n’y croit.
Mais pourquoi agir de la sorte, au moment où les troupes gouvernementales sont en train d’attaquer les positions des terroristes à Alep et qu’il apparait qu’elles ont de bonnes chances de chasser ces derniers de la ville comme cela fût fait il y a deux semaines à Qusayr ?
Pourquoi déclarer aujourd’hui que l’on va « aider » les « rebelles » alors que tout le monde sait que les seuls groupes combattants efficaces en Syrie sont ceux d’Al Qaéda et du front Al Nusra ; alors que la supposée Armée Syrienne Libre n’a aucun crédit sur le terrain et que son supposé commandant en chef, Idriss, n’a aucune autorité sur le terrain ; alors que l’opposition syrienne est tellement divisée qu’elle semble incapable de se mettre d’accord pour envoyer une délégation au sommet de Genève organisé par la Russie et les USA. Il est même probable que ce dernier n’ait pas lieu faute de délégués de l’opposition capables de représenter toutes ses composantes...
However, the members are still deadlocked over picking a leader and forming an interim government, one of the main reasons for a delay in U.S.-Russian plans for a peace conference in Geneva next month. Once hyped as a last-ditch effort for a political transition, the peace conference now looks increasingly unlikely, especially with the new chemical-weapons charges.
Behind the scenes, U.S. officials are exasperated with the coalition members, but very little of the frustration bubbles up publicly.
(Sources : Mc Clatchy - 14 Juin 2013)
La presstitute a fait de la déclaration de la Maison Blanche une chose sensationnelle qui allait changer le cours des choses (ahahah). Il semblerait pourtant que la réalité ne soit pas tout à fait à la hauteur des fantasmes des hystériques de type Mac Cain et compagnie :
“The president has made a decision to provide the Syrian opposition with military items that can increase their effectiveness on the ground, but at this point it does not include things like guns and bullets,”
(Sources : The Daily Beast - 13 Juin 2013)
« But at this point it does not include things like guns and bullets »
Nous sommes loin des flots d’armement dont les apprentis guerriers de tous poils rêvent depuis si longtemps. Quant aux rumeurs d’intervention sous forme de zone d’exclusion aérienne, on ne voit pas très bien ce que cela changera sur le terrain, et ce d’autant plus que la rumeur prétend que cette zone d’exclusion aérienne serait établie au Sud, le long de la frontière jordanienne, sur une profondeur de 25 miles ; c’est à dire d’aucune utilité pour sauver Alep et empêcher la reprise du Nord du pays par le gouvernement. Que cela permette de protéger la Jordanie contre des islamistes chassés de Syrie, certes. Mais rien de plus dans ces conditions précises.
Cela dit toute cette histoire de livraison d’armes est contradictoire car d’autres sources gouvernementales assurent que des armes seront livrées mais uniquement des armes de poing et des munitions.
After confirming that Syrian president Bashar al-Assad used chemical weapons against rebels in the country’s bloody civil war, the U.S. has agreed to begin sending small arms and ammunition, officials said Thursday. The aid will be coordinated by the CIA and could expand to include anti-tank weapons, but the administration remains divided over how far to go.
Dans tous les cas de figure, qu’il s’agisse d’aide non létale où d’armes de poing avec munitions, il est plus que probable que cela ne changera rien sur le terrain, à supposer qu’il existe encore un terrain où ces armes seront utilisées lorsqu’elles arriveront à destination. Si elles arrivent jamais. Car si les troupes gouvernementales reprennent Alep dans les semaines qui viennent, il est probable que l’aide, qu’elle quelle soit, ne servira plus à rien faute de combattants.
Experts said that the administration may not be moving quickly enough to save Aleppo, considering the slow pace of its decision making and the even slower pace of its implementation of previous decisions to give increased assistance to the struggling rebels.
Contrairement à ce que raconte Idriss et son état major d'opérette, ce ne sont pas les armes qui feront une différence mais les hommes. Car l’opposition et les terroristes étrangers manquent d’hommes et la récente victoire de l’armée syrienne à Qusayr n’a pas arrangé la situation à ce niveau là. De plus, sur le terrain, nous savons également que les armes fournies par les Qataris et les Saoudiens tombent immanquablement dans les main d’Al Qaéda et consort, revendues par nos braves « rebelles », où simplement partagées avec des combattants autrement aguerris et efficaces que nos chers protégés. Ce qui explique les hésitations des Américains à livrer des armes aux rebelles puisqu’ils savent bien ce que ces derniers en font. Quant aux missiles sol-air demandés naïvement par Idriss, personne n’a envie de les retrouver détournés et utilisés contre des vols commerciaux de compagnies occidentales.
Autant dire que les fameuses armes, sans parler d’une intervention directe, ne sont pas encore à l’ordre du jour en dépit de toutes les déclarations ronflantes de la Maison Blanche et des cris d’hystérie des « interventionnistes » et autres « humanistes » en goguette.
De plus il suffit de poser la seule question valable pour se rendre compte de la vacuité de ses déclaration et des réactions qui s’en sont suivies :
A qui envoyer les fameuses armes ?
Le problème de cette déclaration c’est que tout le monde sait parfaitement qui a utilisé du gaz, bien qu’en petite quantité : ce ne sont pas les troupes syriennes mais nos alliés terroristes équipés, financés et soutenus à bout de bras par ces grands parangons de démokratie que sont nos meilleurs alliés, le Qatar et l’Arabie Saoudite.
A part la France et la Grande Bretagne, le monde entier sait parfaitement que cette histoire de gaz sarin est tout aussi fantaisiste et mensongère que ne le fût en son temps celle des armes de destruction massives de Saddam Hussein.
Même le Secrétaire général de l’ONU a déclaré qu’il s’opposait à l’envoi d’armes aux « rebelles » et qu’il remettait sérieusement en cause l’affirmation selon laquelle ce seraient les troupes syriennes qui auraient utilisé du gaz :
"the validity of any information on the alleged use of chemical weapons cannot be ensured without convincing evidence of the chain-of-custody."
Ban Ki Moon
Bref personne n’y croit.
Mais pourquoi agir de la sorte, au moment où les troupes gouvernementales sont en train d’attaquer les positions des terroristes à Alep et qu’il apparait qu’elles ont de bonnes chances de chasser ces derniers de la ville comme cela fût fait il y a deux semaines à Qusayr ?
Pourquoi déclarer aujourd’hui que l’on va « aider » les « rebelles » alors que tout le monde sait que les seuls groupes combattants efficaces en Syrie sont ceux d’Al Qaéda et du front Al Nusra ; alors que la supposée Armée Syrienne Libre n’a aucun crédit sur le terrain et que son supposé commandant en chef, Idriss, n’a aucune autorité sur le terrain ; alors que l’opposition syrienne est tellement divisée qu’elle semble incapable de se mettre d’accord pour envoyer une délégation au sommet de Genève organisé par la Russie et les USA. Il est même probable que ce dernier n’ait pas lieu faute de délégués de l’opposition capables de représenter toutes ses composantes...
However, the members are still deadlocked over picking a leader and forming an interim government, one of the main reasons for a delay in U.S.-Russian plans for a peace conference in Geneva next month. Once hyped as a last-ditch effort for a political transition, the peace conference now looks increasingly unlikely, especially with the new chemical-weapons charges.
Behind the scenes, U.S. officials are exasperated with the coalition members, but very little of the frustration bubbles up publicly.
(Sources : Mc Clatchy - 14 Juin 2013)
La presstitute a fait de la déclaration de la Maison Blanche une chose sensationnelle qui allait changer le cours des choses (ahahah). Il semblerait pourtant que la réalité ne soit pas tout à fait à la hauteur des fantasmes des hystériques de type Mac Cain et compagnie :
“The president has made a decision to provide the Syrian opposition with military items that can increase their effectiveness on the ground, but at this point it does not include things like guns and bullets,”
(Sources : The Daily Beast - 13 Juin 2013)
« But at this point it does not include things like guns and bullets »
Nous sommes loin des flots d’armement dont les apprentis guerriers de tous poils rêvent depuis si longtemps. Quant aux rumeurs d’intervention sous forme de zone d’exclusion aérienne, on ne voit pas très bien ce que cela changera sur le terrain, et ce d’autant plus que la rumeur prétend que cette zone d’exclusion aérienne serait établie au Sud, le long de la frontière jordanienne, sur une profondeur de 25 miles ; c’est à dire d’aucune utilité pour sauver Alep et empêcher la reprise du Nord du pays par le gouvernement. Que cela permette de protéger la Jordanie contre des islamistes chassés de Syrie, certes. Mais rien de plus dans ces conditions précises.
Cela dit toute cette histoire de livraison d’armes est contradictoire car d’autres sources gouvernementales assurent que des armes seront livrées mais uniquement des armes de poing et des munitions.
After confirming that Syrian president Bashar al-Assad used chemical weapons against rebels in the country’s bloody civil war, the U.S. has agreed to begin sending small arms and ammunition, officials said Thursday. The aid will be coordinated by the CIA and could expand to include anti-tank weapons, but the administration remains divided over how far to go.
Dans tous les cas de figure, qu’il s’agisse d’aide non létale où d’armes de poing avec munitions, il est plus que probable que cela ne changera rien sur le terrain, à supposer qu’il existe encore un terrain où ces armes seront utilisées lorsqu’elles arriveront à destination. Si elles arrivent jamais. Car si les troupes gouvernementales reprennent Alep dans les semaines qui viennent, il est probable que l’aide, qu’elle quelle soit, ne servira plus à rien faute de combattants.
Experts said that the administration may not be moving quickly enough to save Aleppo, considering the slow pace of its decision making and the even slower pace of its implementation of previous decisions to give increased assistance to the struggling rebels.
Contrairement à ce que raconte Idriss et son état major d'opérette, ce ne sont pas les armes qui feront une différence mais les hommes. Car l’opposition et les terroristes étrangers manquent d’hommes et la récente victoire de l’armée syrienne à Qusayr n’a pas arrangé la situation à ce niveau là. De plus, sur le terrain, nous savons également que les armes fournies par les Qataris et les Saoudiens tombent immanquablement dans les main d’Al Qaéda et consort, revendues par nos braves « rebelles », où simplement partagées avec des combattants autrement aguerris et efficaces que nos chers protégés. Ce qui explique les hésitations des Américains à livrer des armes aux rebelles puisqu’ils savent bien ce que ces derniers en font. Quant aux missiles sol-air demandés naïvement par Idriss, personne n’a envie de les retrouver détournés et utilisés contre des vols commerciaux de compagnies occidentales.
Autant dire que les fameuses armes, sans parler d’une intervention directe, ne sont pas encore à l’ordre du jour en dépit de toutes les déclarations ronflantes de la Maison Blanche et des cris d’hystérie des « interventionnistes » et autres « humanistes » en goguette.
De plus il suffit de poser la seule question valable pour se rendre compte de la vacuité de ses déclaration et des réactions qui s’en sont suivies :
A qui envoyer les fameuses armes ?
Il n’y a que trois possibilités :
- A l’opposition politique qui ne représente personne à part elle-même ?
- A l’armée syrienne libre qui n’a pas d’efficacité sur le terrain, sauf lorsqu’elle est noyautée par les islamistes étrangers à qui elle donne où vende les armes qu’elle reçoit des saoudiens et des qataris ?
- Aux seuls combattants valables sur le terrain, c’est à dire les islamistes d’Al Qaéda et Al Nusra ?
La réponse à cette question montre le dilemme insoluble dans lequel se trouvent les occidentaux et les qataro-saoudiens. A cela s’ajoute désormais la fin de l’aide active de la Turquie aux rebelles, et bien entendu la quasi impossibilité d’une participation quelconque de ce dernier pays à une action contre la Syrie.
Voilà donc ces belles déclarations martiales de la Maison Blanche pour ce qu’elles sont : un écran de fumée destiné à masquer le désarroi, l’impuissance et l’impasse de la situation des Occidentaux face à cette question syrienne. C’est aussi une manière de rassurer nos alliés du Moyen-Orient qui se posent actuellement beaucoup de questions sur l’utilité de leur alliance avec les USA. Nous pensons principalement à L’Arabie Saoudite mais aussi aux Israéliens. Ils ont d’ailleurs bien raison de se poser des questions à ce sujet.
Nous parions donc toujours que l’Occident ne fera rien et qu’il n’y aura pas d’intervention de quelque sorte que ce soit de la part des Occidentaux en Syrie qui n’en n’ont de toute manière ni les moyens ni l’envie.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
- A l’opposition politique qui ne représente personne à part elle-même ?
- A l’armée syrienne libre qui n’a pas d’efficacité sur le terrain, sauf lorsqu’elle est noyautée par les islamistes étrangers à qui elle donne où vende les armes qu’elle reçoit des saoudiens et des qataris ?
- Aux seuls combattants valables sur le terrain, c’est à dire les islamistes d’Al Qaéda et Al Nusra ?
La réponse à cette question montre le dilemme insoluble dans lequel se trouvent les occidentaux et les qataro-saoudiens. A cela s’ajoute désormais la fin de l’aide active de la Turquie aux rebelles, et bien entendu la quasi impossibilité d’une participation quelconque de ce dernier pays à une action contre la Syrie.
Voilà donc ces belles déclarations martiales de la Maison Blanche pour ce qu’elles sont : un écran de fumée destiné à masquer le désarroi, l’impuissance et l’impasse de la situation des Occidentaux face à cette question syrienne. C’est aussi une manière de rassurer nos alliés du Moyen-Orient qui se posent actuellement beaucoup de questions sur l’utilité de leur alliance avec les USA. Nous pensons principalement à L’Arabie Saoudite mais aussi aux Israéliens. Ils ont d’ailleurs bien raison de se poser des questions à ce sujet.
Nous parions donc toujours que l’Occident ne fera rien et qu’il n’y aura pas d’intervention de quelque sorte que ce soit de la part des Occidentaux en Syrie qui n’en n’ont de toute manière ni les moyens ni l’envie.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
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