On peut affirmer sans se tromper que la nouvelle de l’attribution du Prix Nobel de la Paix à ... l’Union Européenne a provoqué des vagues, voire des criailleries, où bien encore des indignations, sans compter les ricanements et les sarcasmes en tous genre.
Chacun avait des arguments, tous plus imparables les uns que les autres, chacun se voulant « définitif » et bla bla bla... Bref nous avons eu droit à une belle cacophonie dont nous avons exposé un petit éventail vidéo dans notre post d’hier dans lequel il y avait une certaine variété d’opinion dont les auteurs se retrouvaient tous, cependant, pour railler le fameux Prix Nobel.
Nous avons eu droit à toute sorte d’arguments contre cette attribution : historiques, économiques, politiques, sociologiques, droitdelhommistes etc... Fort peu, en revanche, ont relevé l’absurdité de décerner un Prix, une récompense où quoi que ce soit d’autre à ... à quoi en vérité ?
Une institution, nous répondrez-vous.
Un organisme politique et économique.
A soixante ans d’histoire au cours desquels les européens ont réussi l’exploit de ne pas s’entretuer.
Au progrès social que représenterait ces soixante années de l’UE.
Bref, ce qui nous frappe le plus dans toute cette histoire ubuesque c’est que l’on puisse attribuer le plus sérieusement du monde (c’est là le plus grotesque bien sûr) un prix où une récompense quelconque à quelque chose qui n’existe pas ; où plutôt à « un machin », pour plagier le Général. Et ce « machin » européen n’a rien d’humain. Ce n’est qu’un nom, ce n’est qu’une dénomination, en résumé c’est un « truc » virtuel d’où l’homme est absent (la femme aussi bien évidemment).
Ce qui, à sa création, était censé récompenser des êtres humains pour leur contribution à la paix, promeut désormais des « machin » où des « trucs ». C’est la victoire de l’abstraction, c’est le règne de la virtualité sur la réalité, sur l’être humain. Nous pouvons d’ailleurs observer ce genre d’évolution vers un effacement de l’humain depuis plusieurs décennies. Mais ce qui nous parait à mettre en parallèle avec ce Nobel c’est la décision par la Cour Suprême des USA d’autoriser le financement des campagnes électorales aux USA par les entreprises au même titre que les individus. Ce qui signifie que désormais ces derniers ont le même statut juridique que les entreprises ; des machins.
Aujourd’hui, si les entreprises où les institutions ont une responsabilité, c’est que cela a permis dans le même temps de soustraire l’homme aux responsabilités qui pesaient sur lui auparavant. Plus on charge les « machins » en tout genre que l’on passe notre temps à inventer, plus on fait de l’homme un irresponsable, et ce faisant, plus on l’infantilise plus cela permet de le mettre sous tutelle. Sous tutelle des « machins ». Ce qui aboutit à le priver de sa liberté puisqu’il ne peut y avoir d’homme libre sans homme responsable ; de ses actes en premier lieu, ce qui, avouons le, devient une rareté par les temps victimaires qui courent.
Désormais on récompense une institution comme on récompensait un homme. Si de tous temps on a tenté de reconnaitre les efforts des individus, leurs achèvements extra-ordinaires, les actes de bravoure de ceux qui furent utiles à la société, c’est parce que l’on savait l’homme faible et généralement peu enclin à la générosité ou au don de soi pour le bien commun. Mais nous savions que dans certaines circonstances il en était néanmoins capable, c’est à dire qu’il avait parfois la possibilité de dépasser sa condition pour s’élever au-dessus de celle-ci par un acte que la communauté célèbrerait à la fois pour mettre en valeur l’individu exceptionnel mais également pour encourager les autres à faire de même.
Aujourd’hui l’homme n’est plus considéré capable de s’élever au-dessus de sa condition. Aujourd’hui on n’encourage plus l’homme à s’élever au-dessus de la médiocrité générale. Bien au contraire on tente de l’abaisser par amour de l’égalité, où plutôt par peur, par jalousie et par mesquinerie dont la théologie de l’égalité n’est que le cache sexe. Aucune tête ne doit plus dépasser ; le consensus, la moyenne, l’égalitisme généralisé sont célébrés comme l’étaient jadis le courage, la sagesse où la générosité ; les héros sont renvoyés dans les limbes de l’histoire, l’exception est criminalisée, l’aristocratie est devenu un délit.
Bref l’individu n’a plus droit de cité à Cochon sur Terre.
Non seulement ce Prix Nobel ridicule en est encore une preuve mais il reflète parfaitement bien l’évolution de plus en plus « inhumaine » de Cochon sur Terre, enfermé dans cet orgueil qui est sa marque de naissance et qui le tue.
Bientôt on décernera le Prix Nobel à une foule où à une centrale nucléaire, voir à un missile de croisière où un drone pour son travail de pacification au Pakistan par exemple
Car l’homme fait peur.
Il fait peur parce qu’on ne sait plus qui il est ni comment entretenir une relation avec lui.
C’est à dire avec nous-mêmes.
C’est pour cette raison qu’on tente par tous les moyens de l’effacer et de le remplacer.
En attendant cette joyeuseté on récompense des « machins », c’est plus sûr.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
Chacun avait des arguments, tous plus imparables les uns que les autres, chacun se voulant « définitif » et bla bla bla... Bref nous avons eu droit à une belle cacophonie dont nous avons exposé un petit éventail vidéo dans notre post d’hier dans lequel il y avait une certaine variété d’opinion dont les auteurs se retrouvaient tous, cependant, pour railler le fameux Prix Nobel.
Nous avons eu droit à toute sorte d’arguments contre cette attribution : historiques, économiques, politiques, sociologiques, droitdelhommistes etc... Fort peu, en revanche, ont relevé l’absurdité de décerner un Prix, une récompense où quoi que ce soit d’autre à ... à quoi en vérité ?
Une institution, nous répondrez-vous.
Un organisme politique et économique.
A soixante ans d’histoire au cours desquels les européens ont réussi l’exploit de ne pas s’entretuer.
Au progrès social que représenterait ces soixante années de l’UE.
Bref, ce qui nous frappe le plus dans toute cette histoire ubuesque c’est que l’on puisse attribuer le plus sérieusement du monde (c’est là le plus grotesque bien sûr) un prix où une récompense quelconque à quelque chose qui n’existe pas ; où plutôt à « un machin », pour plagier le Général. Et ce « machin » européen n’a rien d’humain. Ce n’est qu’un nom, ce n’est qu’une dénomination, en résumé c’est un « truc » virtuel d’où l’homme est absent (la femme aussi bien évidemment).
Ce qui, à sa création, était censé récompenser des êtres humains pour leur contribution à la paix, promeut désormais des « machin » où des « trucs ». C’est la victoire de l’abstraction, c’est le règne de la virtualité sur la réalité, sur l’être humain. Nous pouvons d’ailleurs observer ce genre d’évolution vers un effacement de l’humain depuis plusieurs décennies. Mais ce qui nous parait à mettre en parallèle avec ce Nobel c’est la décision par la Cour Suprême des USA d’autoriser le financement des campagnes électorales aux USA par les entreprises au même titre que les individus. Ce qui signifie que désormais ces derniers ont le même statut juridique que les entreprises ; des machins.
Aujourd’hui, si les entreprises où les institutions ont une responsabilité, c’est que cela a permis dans le même temps de soustraire l’homme aux responsabilités qui pesaient sur lui auparavant. Plus on charge les « machins » en tout genre que l’on passe notre temps à inventer, plus on fait de l’homme un irresponsable, et ce faisant, plus on l’infantilise plus cela permet de le mettre sous tutelle. Sous tutelle des « machins ». Ce qui aboutit à le priver de sa liberté puisqu’il ne peut y avoir d’homme libre sans homme responsable ; de ses actes en premier lieu, ce qui, avouons le, devient une rareté par les temps victimaires qui courent.
Désormais on récompense une institution comme on récompensait un homme. Si de tous temps on a tenté de reconnaitre les efforts des individus, leurs achèvements extra-ordinaires, les actes de bravoure de ceux qui furent utiles à la société, c’est parce que l’on savait l’homme faible et généralement peu enclin à la générosité ou au don de soi pour le bien commun. Mais nous savions que dans certaines circonstances il en était néanmoins capable, c’est à dire qu’il avait parfois la possibilité de dépasser sa condition pour s’élever au-dessus de celle-ci par un acte que la communauté célèbrerait à la fois pour mettre en valeur l’individu exceptionnel mais également pour encourager les autres à faire de même.
Aujourd’hui l’homme n’est plus considéré capable de s’élever au-dessus de sa condition. Aujourd’hui on n’encourage plus l’homme à s’élever au-dessus de la médiocrité générale. Bien au contraire on tente de l’abaisser par amour de l’égalité, où plutôt par peur, par jalousie et par mesquinerie dont la théologie de l’égalité n’est que le cache sexe. Aucune tête ne doit plus dépasser ; le consensus, la moyenne, l’égalitisme généralisé sont célébrés comme l’étaient jadis le courage, la sagesse où la générosité ; les héros sont renvoyés dans les limbes de l’histoire, l’exception est criminalisée, l’aristocratie est devenu un délit.
Bref l’individu n’a plus droit de cité à Cochon sur Terre.
Non seulement ce Prix Nobel ridicule en est encore une preuve mais il reflète parfaitement bien l’évolution de plus en plus « inhumaine » de Cochon sur Terre, enfermé dans cet orgueil qui est sa marque de naissance et qui le tue.
Bientôt on décernera le Prix Nobel à une foule où à une centrale nucléaire, voir à un missile de croisière où un drone pour son travail de pacification au Pakistan par exemple
Car l’homme fait peur.
Il fait peur parce qu’on ne sait plus qui il est ni comment entretenir une relation avec lui.
C’est à dire avec nous-mêmes.
C’est pour cette raison qu’on tente par tous les moyens de l’effacer et de le remplacer.
En attendant cette joyeuseté on récompense des « machins », c’est plus sûr.
Mais pour le moment tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.
2 commentaires:
Analyse très juste.
Question subsidiaire : à qui ira le montant du prix ? Sera-t-il partagé par Baroso et van Rompuy, par les membres de la commission pour moitié et ceux du parlement pour l'autre ? Schultz aura-t-il sa part ?
Quand un prix est attribué à une personne, on lui remet les sous : quand il l'est à un ectoplasme, c'est plus difficile.
Non, un ectoplasme ayant désormais le même statut que n'importe lequel d'entre nous, l'ectoplasme en question bénéficie d'un compte en banque comme tout le monde, soyons en sûr. D'ailleurs il est question de leur permettre de se pacser et d'adopter qui ils veulent, sans parler du mariage, du droit à la différence, à la repentance etc... Ils ont bien évidemment, peut-être devrions nous dire "surtout", le droit d'être des victimes.
Bref ce sont des "êtres" comme nous, ce qui signifie qu'il n'y a aucune raison valable pour ne pas leur octroyer un Prix Nobel.
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