lundi 5 novembre 2012

Elections US : de qui se moque t'on ? De nous...

Ah, chers lecteurs, le grand jour est proche, la journée décisive pour l’avenir du monde, de la planète et de l’univers tout entier.

Dieu lui-même retient son souffle, c’est dire.

Demain, la nation chérie par l’humanité tout entière, la nation de référence, la nation à laquelle toutes les autres rêvent de ressembler, bref les Américains sont censés élire leur Président demain 6 Novembre 2012.

Demain, donc, est un grand jour pour la démokratie. Nous pourrions même dire que ces élections sont un peu la fête de la demokratie ; des élections exemplaires sur lesquelles le monde entier devraient prendre exemple afin de faire la même chose chez eux.
C’est d’ailleurs pour cette raison que la Clique des Vertueux Innocents (CVI), c’est à dire le très saint gouvernement des USA, envoie des observateurs dans tous les pays du monde pour s’assurer que les règles démokratiques sont aussi bien respectées qu’elles ne le sont aux USA, et qu’accessoirement leur candidat soit bien élu.

Les USA sont donc une démokratie exemplaire, où plutôt LA demokratie de référence dont le monde entier devrait suivre l’exemple et les pratiques. Certains politiciens des états du Texas et de l’Ohio (en en attendant d’autres) ont menacé l’OSCE (56 nations dont les USA) de mettre en prison les observateurs que cette organisation pourrait avoir le culot d’envoyer dans les bureaux de vote US pour s’assurer de la régularité du déroulement des élections.
Pourtant l’OSCE envoie aux USA des observateurs pour s’assurer de la régularité du déroulement des élections depuis 2004. En effet le Président Busch avait demandé à cette époque à l’OSCE d’envoyer des observateurs pour surveiller le bon déroulement des élections présidentielles de 2004, ceci après les élections si controversées de 2000.

Mais cette année les représentants de l’OSCE risquent d’être mis en prison s’ils s’approchent à moins de 30 mètres d’un bureau de vote dans les états du Texas et de l’Ohio.

“The OSCE’s representatives are not authorized by state law to enter a polling place,” said Texas Attorney General Greg Abott, an activist in the right-wing Tea Party movement who is in his first term as the state’s top law enforcement officer. “It may be a criminal offense for OSCE representatives to maintain a presence within 100 feet of a polling place’s entrance. Failure to comply with these requirements could subject the OSCE’s representatives to criminal prosecution.”

Abbot’s threat to arrest OSCE poll watchers was echoed a few days later by Iowa’s secretary of state, Matt Schultz, who warned that any international monitors who came within 300 feet of voting stations in his state would be “criminally prosecuted.”


Afin de ne pas être en reste, en Floride, le membre de la chambre des représentants et candidat au Sénat, Connie Mack, critiqua lui aussi l’OSCE et ses observateurs :

“The very idea that the United Nations — the world body dedicated to diminishing America’s role in the world — would be allowed, if not encouraged, to install foreigners sympathetic to the likes of Castro, Chávez, Ahmadinejad, and Putin to oversee our elections is nothing short of disgusting.”

A noter que l’apprenti sénateur mélange l’ONU et l’OSCE. D’aucuns se sont demandés s’il l’avait fait exprès où non afin de plaire à son électorat de droite échevelé qui exècre l’ONU et qui croit que cette organisation n’a qu’un seul but dans la vie : réduire le rôle glorieux des USA dans le monde pour prendre sa place en tant que Big Brother Globalisé.
A noter également que les hommes politiques cités par ce sinistre personnage acceptèrent tous que des observateurs internationaux viennent dans leurs pays respectifs afin de contrôler le déroulement des élections qui s’y déroulaient, sauf Castro bien évidemment.

Bref, la demokratie que le monde entier doit prendre en exemple refuse que ses élections soient supervisée par des observateurs internationaux.

Question : comment pourrons-nous, dans ce cas, prendre exemple sur eux si on nous empêche une observation sur le terrain ?

Ceci dit, si l’OSCE fût appelée afin de vérifier le déroulement des élections présidentielles et s’assurer qu’il n’y aurait pas de fraudes, ce n’est pas pour rien.
Eh oui, chers lecteurs, même aux USA !
Le système électoral US est « cassé », comme le disent de nombreux Américains eux-mêmes : « the system is broken ».

Aujourd’hui, deux questions agitent le landerneau politique US au sujet du déroulement des élections aux USA et la manière « d’améliorer » le système électoral.

La controverse sur les lois passées pour éviter les fraudes électorales.

Certains politiciens républicains, regroupés au sein d’une association dénommée The American Legislative Exchange Council (ALEC), ont fait passer une série de lois dans leurs états respectifs afin, selon eux, de réduire les possibilités de fraudes électorales. Mais leurs opposants dénoncent ces lois car, selon eux, elles réduiraient légalement les possibilités de voter de certaines catégories de la population, notamment les hispaniques et les noirs, les étudiants et les plus âgés, toutes catégories qui, selon les associations concernées, votent généralement pour les démocrates.
Il faut savoir qu’aux USA le déroulement des élections sont sous la responsabilité des Etats et non pas du gouvernement fédéral, ce qui explique pourquoi les républicains du Texas, de l’Ohio et de Floride ont menacé l’OSCE d’arrêter ses observateurs dans leurs états respectifs.

One particularly controversial law proposed by ALEC, and passed into law by such states as Texas, Pennsylvania , Georgia, South Carolina, Wisconsin, Kansas and Florida, requires that anyone going to their neighborhood polling station to cast a vote has to provide a state-issued photo ID -- either a drivers license or a state ID. Experts estimated that these laws, if applied on November 6, could reduce the number of Democratic voters allowed to cast votes by several million.

In Pennsylvania alone, where one very strict version of the law was passed last summer, it was estimated that 800,000 of the state’s 8 million voters, mostly blacks and elderly citizens who do not drive cars, could be blocked from voting.  In that state, opponents went to court and got the law blocked, at least for the current election, but the Republican-run state government is still  running advertisements warning voters -- incorrectly -- that if they don’t have a state photo ID they will not be allowed to vote on Nov. 6.

It is this kind of chicanery (as well as others, such as conducting computerized “purges” of voter lists that attempt to remove convicted felons, who are barred from voting in some states, but that then remove all people with common last names like Jones, Thompson or Freeman, or running fake “voter registration” efforts in which the collected registration forms are then tossed in the trash instead of being filed with election authorities) that the international observers are being asked to monitor and expose.
(Sources - 4.11.2012 - Dave Lindoff)

Il est possible que les lois qui sont passées récemment puissent empêcher certains  citoyens de voter s’ils n’ont pas pu obtenir la ID réglementaire demandée pour vérifier leur identité lors des élections. Raison pour laquelle, probablement, certaines des lois votées furent suspendues dans certains états pour 2012. Ce qui semble assez raisonnable. Mais cela ne devrait pas remettre en cause ces lois demandant désormais aux votants de se présenter au bureau de vote avec une ID confirmant leur identité, comme cela se fait dans la plupart des pays où l’on vote, et comme cela se fait déjà dans plusieurs états, dont celui de Géorgie depuis cinq ans où l’on n’a pas observé de baisse de participation électorale parmi les populations soit-disant menacées.

Car les élections de 2000 montrèrent bien que le système électoral US a de sérieux problèmes qui demandent à être corrigés. Or, ces mêmes lois, attaquées par certains démocrates, comme la présence des observateurs de l’OSCE, attaqués par certains républicains, pourraient y contribuer.

Le journaliste républicain John Fund, de la National Review Online, tente de remettre les choses en place et admet lui-même que le système électoral US nécessite de sérieuses corrections tout en défendant les lois passées par certains des états US.

Representative Mack claims that election monitoring “should be reserved for third-world countries, banana republics, and fledging democracies.”

Well, no. The 2000 Bush v. Gore Supreme Court case exposed to the rest of the world the fact that Florida and some other U.S. states have sloppy election systems that are far less advanced than, say, countries such as Mexico.

Ever since the emergence of multiparty democracy in Mexico in 2000, that country has required voters to present a photo ID, write a signature, and give a thumbprint. The ID that voters carry includes a picture with a hologram covering it, a magnetic strip, and a serial number to guard against tampering. To cast a ballot, voters must present the card and be certified by a thumbprint scanner.

It is a legitimate concern that the OSCE and voters themselves will give too much credence to exaggerated claims that voter-ID laws disenfranchise voters. But I think such claims deserve a response: Evidence shows that voter-ID laws do not decrease minority turnout. Georgia has had a photo-ID law for more than five years, and in both the 2008 and 2010 elections, the turnout of African Americans and Hispanic voters rose dramatically nationwide, and the rate of increase in Georgia was even greater. The same was true in Indiana, which has one of the strictest voter-ID laws in the country, according to the U.S. Supreme Court.

(Sources : 29.09.2012 - National Review Online - John Fund)

Cela dit, il ne fait aucun doute que les élections aux USA, tant au niveau des états fédérés qu’au niveau fédéral, furent très souvent truquées, notamment lors du comptage des votes, et ce, depuis le début de la République. Des scandales et des condamnations retentissantes ont parsemé l’histoire électorale américaine, sans parler des élections dont les résultats ressortirent tellement éloignés des sondages effectués à la sortie des bureaux de vote qu’elles soulevèrent d’innombrables critiques et soupçons, même si aucunes enquêtes ne furent diligentées ; officiellement afin de ne pas casser la « confiance » des américains dans leur système. La dernière élection en date, au niveau fédéral, qui alimenta les controverses, fut la réélection de Georges Busch en 2004 ; il faut préciser tout de même que les observateurs de l’OSCE ne révélèrent rien d’anormal.

From the earliest days of the republic, American politicians (and much of a cynical populace) saw vote rigging as a necessary evil. Since the opposition was assumed to be playing equally dirty, how could you avoid it? Most Americans would probably have confessed to a grudging admiration for New York City’s Tammany Hall machine, which bought off judges, politicians, and ward captains, ensured the suppression of thousands of votes, and controlled Democratic Party nominations for more than a century.

By the beginning of the last century, however, sentiment had begun to shift. In 1915, the Supreme Court ruled that vote suppression could be federally prosecuted. In Terre Haute, Indiana, more than a hundred men had already been indicted for conspiring to fix the 1914 elections for mayor, sheriff, and circuit judge. The incumbent sheriff and judge went to jail for five years, and Mayor Donn M. Roberts spent six years in Leavenworth.

Roberts and his gang, declared the New York Times, had failed to grasp that “what is safe and even commendable one year may be dangerous and reprehensible the next.” Almost overnight, commonplace corruption had become unacceptable, and vote rigging a serious crime. It took a strongman like Huey Long to remain an exception to the rule. But the overall trajectory seemed to point toward reform, accountability, and security. In 1920, the Nineteenth Amendment was passed, seventy-two years after Elizabeth Cady Stanton first demanded women’s suffrage—the right that would, in Stanton’s words, “secure all others.” By the 1960s, Northern Democrats abandoned their Southern allies and pushed to end the mass suppression of black votes below the Mason–Dixon line. With the Voting Rights Act of 1965, many Americans began to believe that the bad old days of stolen elections might soon be behind us.

(Sources - 2012.November - Harpers Magazine - Victoria Collier)


« Celui qui vote ne décide rien du tout ; celui qui compte les votes, en revanche, décide de tout.»

Nous pouvons faire confiance à Joseph Staline en la matière, lui qui aurait prononcé la phrase ci-dessus.

Le comptage des votes est évidemment le problème majeur lors d’une élection pour contrecarrer les fraudes éventuelles. Et, bien évidemment, c’est en modifiant les résultats des votes dépouillés que les fraudes électorales ont toujours eu lieu. Mais pour ce faire, il fallait un appareil électoral dont le politicien devait être sûr afin de pouvoir, d’une part organiser la fraude dans les différents bureau de vote, et d’autre part il lui fallait « adoucir » les complices par des récompenses sonnantes et trébuchantes. Et puis il y avait les bulletins de vote eux-mêmes qui laissaient des traces malgré tout. Avec l’ancien système la fraude était difficile à appliquer au niveau de l’état fédéré et encore plus dans le cas d'élections fédérales en raison de l’organisation immense que cela aurait nécessité. En revanche, au niveau local on ne s’en privait pas.

C’est bien pour éviter ce problème récurrent de la fraude électorale que les USA ont progressivement transformé leur ancien système de vote, l’introduction physique d’un bulletin dans l’urne, par un système digital.

Le scandale des élections de 2000 a accéléré le processus bien que cela ait commencé dés les années 1980.

The use of computers in elections began around the time of the Voting Rights Act. Throughout the 1980s and 1990s, the use of optical scanners to process paper ballots became widespread, usurping local hand counting. The media, anxious to get on the air with vote totals, hailed the faster and more efficient computerized count. In the twenty-first century, a new technology became ubiquitous: Direct Recording Electronic (DRE) voting, which permits touchscreen machines and does not require a paper trail.

Aujourd’hui, il ne reste plus aucune possibilité de vérifier s’il y a eu fraude où pas.

Pourquoi ?

Il y a deux raisons à cela :

- la première c’est l’utilisation systématique du vote électronique, c’est à dire par ordinateur où il suffit de toucher un écran pour voter. Par conséquent il n’y a aucune vérification possible par le comptage manuel des bulletins par exemple, comme cela était le cas avec l’ancien système.
- la seconde raison est la privatisation du système électoral lui-même.

Qu’est-ce à dire ?

Désormais le système électoral aux USA est entre les mains d’une poignée de sociétés qui sont propriétaires des programmes qui décomptent les votes. Il est donc possible pour un seul programmateur de modifier les votes de millions de gens à l’échelle du pays tout entier sans que rien n’en transpire, et ce d’autant moins que le programme appartient à la société qui l’utilise et qu’il ne peut être vérifié par nul autre que son propriétaire. Il n’y a donc aucune possibilité de recomptage, comme cela était le cas avec l’ancien système.
Aujourd’hui le vote dépend du programme, où du programmateur.

L’ère de la magouille électorale à grande échelle débuta en 1996 lors des élections sénatoriales du nevada.

Symbolically speaking, this era was inaugurated by Chuck Hagel, an unknown millionaire who ran for one of Nebraska’s U.S. Senate seats in 1996. Initially Hagel trailed the popular Democratic governor, Ben Nelson, who had been elected in a landslide two years earlier. Three days before the election, however, a poll conducted by the Omaha World-Herald showed a dead heat, with 47 percent of respondents favoring each candidate. David Moore, who was then managing editor of the Gallup Poll, told the paper, “We can’t predict the outcome.”
Hagel’s victory in the general election, invariably referred to as an “upset,” handed the seat to the G.O.P. for the first time in eighteen years. Hagel trounced Nelson by fifteen points. Even for those who had factored in the governor’s deteriorating numbers and a last-minute barrage of negative ads, this divergence from pre-election polling was enough to raise eyebrows across the nation.

Few Americans knew that until shortly before the election, Hagel had been chairman of the company whose computerized voting machines would soon count his own votes: Election Systems & Software (then called American Information Systems). Hagel stepped down from his post just two weeks before announcing his candidacy. Yet he retained millions of dollars in stock in the McCarthy Group, which owned ES&S. And Michael McCarthy, the parent company’s founder, was Hagel’s campaign treasurer.
(Sources : November 2012 - Harpers Magazine - Victoria Collier)

Le début du 21 eme siècle n’a pas été en reste à cet égard, d’abord avec le désastre de l’élection de 2000, puis avec celle de 2004 ; toutes deux furent entachées de suspicions, c’est peu de le dire.

Meanwhile, the new millennium, far from delivering a democratic promised land, presented Americans with the debacle of the 2000 presidential election, whose fate hung absurdly on “hanging chads”—the little pieces of punched-out ballot so contentiously examined during the monthlong recount. Few Americans knew (and many still do not know) that a faulty computer memory card triggered this fiasco. Late on Election Night, Al Gore’s total in Volusia County, Florida, suddenly dropped when one precinct reported 16,000 negative votes. Fox News was immediately prompted by Florida governor Jeb Bush to call the election for his brother. On his way to a 3 a.m. public concession, Gore changed course when a campaign staffer discovered that he was actually ahead in Volusia County by 13,000 votes.

But the damage was done. Gore was cast as a sore loser in a hostile media environment. His effort to obtain a recount was described by Sean Hannity on Fox News as an attempt to “steal the election.” Meanwhile, George W. Bush invoked his duty to get on with the business of running the country. The rest, as they say, is history.
(Sources : November 2012 - Harpers Magazine - Victoria Collier)

Il existe aujourd’hui deux problèmes très graves concernant le déroulement des élections aux USA :

- le risque important de manipulation incontrôlable des résultats des élections, que ce soit de l'intérieur, par les programmateurs, où de l'extérieur, par hacking du système, comme cela a été prouvé plusieurs fois de manière extrêmement convaincante ;
- le risque de concentration entre les mains de quelques compagnies de tous le système électoral américain.

Bob and Todd Urosevich are hardly household names. Yet the two brothers have succeeded in monopolizing American election technology for decades through a pair of supposedly competing corporations: the Ohio-based Diebold and the Nebraska-based ES&S. The latter was founded by the Urosevich brothers in 1979 and is headquartered in Omaha, where it has an Ayn Rand–flavored corporate address on John Galt Boulevard. It is also, let us recall, the same company that may have won Chuck Hagel his Senate seat.

Diebold became the most infamous name in the industry in 2003, when its CEO, Walden O’Dell, a top fund-raiser for George W. Bush, made a jaw-dropping public promise to “deliver” Ohio’s electoral votes to Bush. The following year, California banned Diebold’s touchscreen system, and Secretary of State Kevin Shelley blasted the company as “fraudulent,” “despicable,” and “deceitful.” O’Dell stepped down in 2005, right before the filing of a class-action suit that accused Diebold of fraud, insider trading, and slipshod quality control.

Concerned about its tarnished brand, the company removed its label from the front of voting machines. Then Diebold went one step further and changed the name of its voting-machine division to Premier Election Solutions.

In 2009, Diebold, which makes ATMs and other security systems, got out of the elections business altogether, selling Premier to ES&S. Here was a windfall for the Urosevich brothers in more than one sense: Bob had decamped to Diebold in 2002, when the company bought Global Election Systems, where he then served as president. Todd, meanwhile, remained at ES&S. This cozy arrangement was disrupted by a Justice Department antitrust intervention, which forced ES&S to split ownership of Premier with Dominion, the next big name in election technology. A month later, the deck was shuffled once again with Dominion’s purchase of Sequoia.

(Sources : November 2012 - Harpers Magazine - Victoria Collier)

Concentration et corruption.

One would think (or hope) that a private industry entrusted with America’s votes would require the highest degree of personal integrity from its employees. As it happens, many of the key staffers behind our major voting-machine companies have been accused or convicted of a dizzying array of white-collar crimes, including conspiracy, bribery, bid rigging, computer fraud, tax fraud, stock fraud, mail fraud, extortion, and drug trafficking.

L’ironie de toute l’histoire c'est qu’aux USA il y a 6 millions de personnes en âge de voter qui n’en n’ont pas le droit en raison de condamnations de justice, présentes où passées. Or, aujourd’hui, les USA ont confiés la conception et la sécurité de tout leur système  électoral à des individus qui furent pour la plupart d’entre eux condamnés pour corruption, conspiration, extorsion, trafic de drogue etc...

De plus, les sondages effectués à la sortie des bureau de vote sont dorénavant eux-mêmes entachés par la suspicion, alors qu’ils pouvaient encore fournir un éventuel contre-poids aux élections truquées.

In his 2011 paper “To the American Media: Time to Face the Reality of Election Rigging,” Jonathan Simon accuses the press of maintaining a Mafia-style omertà on the subject. “The gruesome truth,” he writes, “is that American elections can be rigged, and are being rigged, because the American media treats election rigging as something that—all evidence notwithstanding—could never happen here.”

Nous en sommes toujours à l’exceptionalisme US, la « grande nation » dont le monde entier admire les performances et les institutions, sans parler de la liberté et blablabla...
Nous baignons toujours dans ce que nous appelons le mirage américain. C’est pourtant à l'évanouissement de ce mirage auquel nous assistons depuis plusieurs années.

En 2009 la Cour Constitutionnelle allemande déclara que le vote dans une démocratie digne de ce nom devait pouvoir être authentifié par le public sans avoir besoin d’être spécialiste en quoi que ce soit. Par ce jugement, la Cour interdisait de facto l’utilisation des ordinateurs comme instrument de vote et, de ce fait, réduisait les dangers inhérents de magouillages électoral non vérifiable puisque la seule manière de vérifier un vote est de recompter manuellement et publiquement les bulletins dans l'urne.
En Mai 2012, l’Irlande envoya également à la casse toutes ses machines de vote électroniques, le Ministre Phil Hogan décrivant le système de vote électronique comme étant « mal conçu et un scandaleux gaspillage d’argent », ajoutant qu’il était « heureux de mettre un terme, au nom du contribuable, à ce triste épisode ».

In 2005 the nonpartisan Commission on Federal Election Reform concluded that the integrity of elections was compromised by those who controlled the programming. Proprietary private ownership of voting technology is simply incompatible with transparent elections. A country without a transparent vote is a country without democracy.
(Sources : Paul-Craig Roberts)

Demain les élections présidentielles auront lieu en dépit de tout ce qui vient d’être décrit. Les machines feront ce pour quoi elles auront été programmé et nul ne pourra y redire quoi que ce soit puisqu’il n’y aura aucune vérification possible.
D''après les critères allemands, entre autres, ces élections n'auront donc rien de démokratiques.

Mais ce sera la fête de la demokratie quand même !

Pendant ce temps là tout le monde est content à Cochon sur Terre, le meilleur des mondes.

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